En France, la tradition monarchique est catholique (Tribune libre)

Je ne suis pas certain d’être providentialiste 1, sinon au sens que Dieu est Providence, et qu’il ne peut y avoir de restauration authentique qu’en s’employant à correspondre à la volonté de Dieu.

Pour la question de la légitimité du prince, ma conviction est tout simplement que le prince capétien qui veut faire la volonté de Dieu, c’est-à-dire gouverner en prince chrétien selon les lois de l’Évangile et donc s’inscrire dans la continuité de la tradition monarchique française qui est catholique (n’en déplaise à Emmanuel Delhoume 2), et qui de surcroît arrive à recevoir le consentement des Français, ce prince est ipso facto le roi légitime – quoi qu’il en soit des (légitimes) discussions sur l’interprétation des renonciations d’Utrecht ou sur la disparition de Louis XVII au Temple.

N’en déplaise à Emmanuel Delhoume, et même d’un point de vue purement historique et donc extérieur à toute démarche de foi, en France la tradition monarchique est catholique. Cela n’empêche pas à des protestants, à des juifs ou à des incroyants d’être royalistes (et même à des orthodoxes). Mais il n’en demeure pas moins vrai que la tradition monarchique française veut que le roi soit “lieutenant de Dieu”, sacré à Reims, fils de l’Église gouvernant et légiférant selon la loi évangélique telle que transmise et interprétée par l’Église catholique.

 On peut bien, en théorie, imaginer en France une monarchie qui ne serait pas catholique. On peut, si cela nous chante, militer pour une telle monarchie. Mais à ce compte-là on ne peut pas simultanément prétendre incarner une succession, une continuité avec la monarchie de saint Louis, de Charles VII ou de Louis XVI. On invente alors quelque chose d’autre. On se trouve en rupture avec la monarchie française historique, celle qui a existé de Clovis à Charles X.

 Ce fut le cas de la monarchie de Juillet. Monarchie en rupture avec la tradition monarchique. Rupture dynastique, puisque Louis-Philippe se substituait à Henri V. Rupture sur le plan des principes, puisque la Charte était révisée, de telle sorte que le catholicisme n’était plus la religion de l’État (article 6 de la Charte de 1814), mais seulement, comme sous Napoléon, “la religion […] professée par la majorité des Français” (article 6 de la Charte de 1830). On rappellera d’ailleurs que la révolution de 1830 s’accompagna d’une vague d’anticléricalisme délirant, rappelant (en farce de mauvais goût) les pires heures de la “grande” Révolution. Mais on rappellera aussi que Louis-Philippe et ses ministres sauvegardèrent le Concordat et s’employèrent à réconcilier le régime de Juillet avec l’Église, surtout à partir du ministère Molé. Voilà pour la rupture de 1830, et pour les aspects de continuité qui malgré tout nuancent cette même rupture.

 Cependant, si la plupart des royalistes se sont ralliés au comte de Paris à la mort d’Henri V en 1883, c’est en raison d’une certaine interprétation alors dominante du droit dynastique (qu’on peut penser être la bonne), mais aussi en raison d’une véritable fusion. C’est-à-dire que Philippe VII, sans renier la part d’héritage de son grand-père Louis-Philippe, assumait clairement la tradition monarchique dans son intégralité. Du moins c’est ce qui a été compris comme tel par la grande majorité des légitimistes qui se sont alors ralliés au comte de Paris.

Certes, on pourra objecter que le Pacte national, projet de constitution élaboré en 1887 sous l’autorité du même comte de Paris, se gardait de rappeler que le catholicisme était la religion de l’État. Mais cette abstention – probablement tactique – ne vaut pas affirmation explicite d’une séparation de l’Église et de l’État. Surtout quand on sait que le Pacte national – tout comme les lois constitutionnelles de 1875 – traite essentiellement des rapports entre les pouvoirs publics. D’ailleurs, nous savons également que Philippe VII avait à la même époque demandé au général Boulanger, en échange du soutien des monarchistes dans sa course au pouvoir, le retrait des lois Ferry qui avaient laïcisé l’enseignement public (cf. la récente réédition des Souvenirs de la duchesse d’Uzès, éd. Lacurne, 2014, pp. 61-62). On sait encore que son fils Philippe VIII publia une protestation publique contre les lois iniques qui, sous les ministères Waldeck et Combes, aboutirent à l’expulsion des Congrégations et à la séparation de l’Église et de l’État.

Maintenant, s’il ne s’agit pas simplement de faire silence, si les princes d’Orléans prétendent incarner une monarchie “laïque”, c’est-à-dire explicitement aconfessionnelle – ainsi que le donnent à penser les propos d’Emmanuel Delhoume ou certaines déclarations récentes de l’actuel comte de Paris, qui apparemment parle de “séparation du pouvoir temporel et du pouvoir spirituel” sous nos anciens rois (là où il faudrait plutôt parler de distinction, et non pas de séparation) – alors il ne faut pas s’étonner si de nombreux royalistes de tradition – catholiques ou tout simplement respectueux de l’histoire et de notre identité – essaient d’aller voir ailleurs si quelque prince espagnol (ce n’est pas une insulte) ou quelque hypothétique descendant de Louis XVII serait mieux à même d’incarner ce que l’aîné des Orléans semble rejeter.

Pour ma part, je pense que c’est assez illusoire d’aller chercher ailleurs sur de telles bases, car strictement rien ne garantit que des prétendants alternatifs ou leurs successeurs soient plus respectueux de la tradition monarchique que l’actuel comte de Paris.

Le problème, avec la candidature Henri d’Orléans – du moins telle qu’elle est présentée par Emmanuel Delhoume – c’est qu’elle ne semble pas correspondre à celle d’un prince catholique (mais tout au mieux à celle d’un catholique prince) et qu’alors, dans cette mesure même, elle semble ne pas s’inscrire dans la continuité de la tradition monarchique. Le prince Jean d’Orléans aborde ces questions avec plus de subtilité, bien que fort succinctement, dans son livre-entretien avec Fabrice Madouas (Un Prince français, éd. Pygmalion, 2009, pp. 118-119). Ce faisant, le prince Jean s’inscrit mieux dans la continuité de Philippe VII et de la fusion de 1883. À ce compte-là, on en vient à se dire que chez les Orléans, comme dernièrement chez les Bourbons d’Espagne, une abdication serait la bienvenue… dans la mesure où elle serait compatible avec la loi d’indisponibilité de la Couronne.

Mais précisément, depuis 1883, les princes d’Orléans ne sont légitimes d’un point de vue dynastique que dans la mesure où les renonciations de Philippe V d’Espagne en son nom propre et au nom de sa descendance étaient compatibles avec la loi d’indisponibilité de la Couronne. Ou bien dans la mesure où l’établissement durable de ces princes en Espagne, à Naples ou à Parme était assimilable à une renonciation à la Couronne de France, renonciation elle-même compatible avec la loi d’indisponibilité. Mais alors, si les princes peuvent valablement renoncer à la qualité de prince français, qu’en est-il lorsqu’ils viennent à renoncer à la tradition monarchique elle-même ?

Je ne dis pas que nous en sommes nécessairement rendus là. Mais à la lumière de certaines attitudes ou déclarations malheureuses cette question ne peut pas ne pas se poser. Au moins à titre d’hypothèse.

Et après tout, cette question n’est pas si étrange et pas si nouvelle. Elle ne nous induit pas nécessairement à bousculer l’ordre de succession ou à “choisir” un prince. Où était l’exacte fidélité monarchique lorsqu’Henri de Navarre était le successeur légitime du roi Henri III, mais lorsque ce même successeur n’avait pas encore abjuré le protestantisme ? Certainement pas du côté de ceux qui allaient chercher un roi en la personne d’un prince étranger au sang de France (le roi d’Espagne ou quelque prince de la maison de Guise). Pas non plus chez ceux qui étaient prêts à faire litière de la loi de catholicité du prince. Mais bien plutôt du côté de ceux qui gardaient l’héritage y compris contre l’héritier. Quand ce dernier se rendit à leurs vœux et se fit catholique, il fut désormais roi et non plus seulement héritier. Et dès lors ce fut la paix.

Si nous venons à être confrontés à de telles difficultés, nous redisons avec Maurras : “Dites au prince que nous avons à défendre l’héritage contre l’héritier” (cité par Yves Chiron, La Vie de Maurras, rééd. Godefroy de Bouillon, 1999, p. 413).

                             Nicolas MAGNE

1http://www.sylmpedia.fr/index.php/Providentialisme                  http://www.sylmpedia.fr/index.php/Le_Providentialisme_en_question

2- http://emmanueldelhoumelelblog.over-blog.com/article-rassembler-et-unir-123884847.html

6 thoughts on “En France, la tradition monarchique est catholique (Tribune libre)

  1. Hervé J. VOLTO

    Moi, je suis Providentialiste, dans le sens où je m’en remet totalament à Dieu pour le choix du Roi à venir. Le Retour du Roi n’est-il conditionné aux demandes du Sacré-Coeur à Paray-le-Monial?

    Permettez moi un rappel des relations entre le Sacré-Coeur et la Maison Royale de France.
    -1675 : N.S. Jésus-Christ apparait à Sainte-Mrguerite Alacoque, humble visitandine du couvent de Paray-le-Monial, et lui demende l’établissement d’une fête lithurgique universelle pour le Sacré-Coeur dans l’octave du Saint-Sacrement, ainsi que la cosntruction d’un lieux de culte dédié au même Sacré-Coeur.
    -1689 : N.S. Jésus-Christ apparait de nouveau à Sainte-marguerite-Marie le 17 Juin, fête de la Saint-Hervé. Il dit à la religieuse:
    -Fais savoir au Fils Aîné de mon Sacré-Coeur (Il parlede Lous XIV) que, comme sa naissance temporelle a été obtenue par la dévotion aux mérites de ma Sainte Enfance, de même il obtiendra sa naissance de grâce et de gloire éternelle par la consécration qu’il fera de lui-même à mon coeur adorable qui veut triompher du sien et, par son entremise, de celui des garnds de la terre. Il veut régner dans son palais, être peint sur les étendards et gravé dans ses Armes, pour les rendre victorieuses de tous ses ennemis, en abbattant à ses pieds ces têtes orgueilleuses et superbes, pour les rendre triomphantes de tous les ennemis de la Sainte Eglise.
    C’est le fameux message du Sacré-Coeur.
    -1765 : le pape Clément XIII accorde la Fête Votive du Sacré-Coeur à la France grâce à la Reine Marie Leckinska, épouse de Louis XV, et leur fils le Dauphin Louis -père du futur Louis XVI- fait consacrer un autel de la Chapelle Royale Saint-Louis du Chateau de Versailles au Sacré-Coeur, dans l’attente de la construction de la Basilique de Montmârtre.
    -1789 : le 17 Juin, 100 ans exactement après le message du Sacré-Coeur, les demandes de Paray-le-Monial n’ayant pas toutes été satisfaites, les loges maçonniques décident de fomeneter la Révolution dite Française: après le prise de la Bastille le 14 Juillet suivant, les frères et les neveux de Louis XVI partent en emmigration. Le Duc de Berry, alors agé à peiìne de 11 ans, devient la mascotte et le Porte Drapeau de l’Armée de Condé: il fait coudre sur son uniforme, à l’emplacement du ceoeur, un mouchoir blanc avec un Sacré-Coeur rouge, Coeur de l’Amour surmonté de la Croix du sacrifice. Ce geste inspirera les Chouans de Vendèe et de Bretagne qui feronts tous, sur le modèle du petit Prince, coudre sur leurs veste ou leur manateau un mouchoir blanc au Sacré-Coeur et arboreront, 80 ans avant Sonis, un drapeau Blanc aux Sacré-Coeur marqué d’un ” Vive Louis XVII ” brodé de lettres dorrées.
    -1792 : Louis XVI est emprisonné, il décide de répondre aux demendaes de Paray-le-Monial et consacre sa personne, sa famille et son Royaume au Sacré-Coeur. la consécration, bien que tardive est valable: elle nous vaudra la Restauration.
    -1823 : N.S. Jésus-Christ renouvelle sa demande de consécration de la France au Sacré-Coeur par l’intermédiaire de Mère Marie de Jésus, de la Congrégation des Soeurs de Notre-Dame de Paris. Louis XVIII n’en fait rien et meurt un an après.
    -1830 : Charles X n’ayant pas non plus répondu aux demandes de Paray-le-Monial, N.S. se fait voir à la Rue du Bac perdant ses attributs Royaux, quelques temps avant la chute de Son Lieutenant Charles X. Mais la Vierge donne également à la Rue du Bac la Médaille Miraculeuse sur laquelle est représenté le Coeur Sacré de Jésus associé au Coeur Douloureux et Immaculé de Marie.
    -1871 : le 11 janvier, Pie IX, à la demande des evêques de France et à l’initiative du Cardinal Pie, conseiller spirituel du Comte de Chambord – et peut-etre sur ordre de ce dernier- établit la fête du Sacré-Coeur en l’Eglise universelle, bénissant au passage le Voeux national de cosécration au Sacré-Coeur obtenu là aussi par une manoeuvre secrète du Comte de Chambord transmise par Jospeh du Bourg à Albert de Mun, député Royaliste à la Chambre, qui l’a faite voter à l’unanimité. Le 17 Juin, la première pierre de la Basilique de Montmarte est posée en prèsence des Princes de France, des députés de l’Assemblée et d’une foule importante. Le même jour, la Sainte Vierge apparait à Pontmain. Le lendenmain, Elle apparait également à Marie-Julie Jahenny et lui dit :
    -Le plaisir de Dieu est fait, la France est sauvée!
    -1923 : après que N.S. Jésus-Christ ai tenté de renouveller Sa demende de consécration à Napoléon III en 1870 par l’intermédiaire de Mme Royer et en 1917 au Président Poitcarré par l’intermédiaire de Claire Ferchaud, demandes rejettés avec désinvolture, N.S. apparait le 21 juin 1923 à Sœur Marie de Jésus, religieuse de la Congrégation Notre-Dame (chanoinesses de Saint-Augustin) au Couvent des Oiseaux à Paris, et lui donne confirmation des demandes antérieures adressées à Marguerite-Marie:
    -La France est toujours bien chère à mon divin Cœur, et elle lui sera consacrée. Mais il faut que ce soit le Roi lui-même qui consacre sa personne, sa famille et tout son royaume à mon divin Cœur; et qu’il lui fasse, comme je t’ai déjà dit, élever un autel comme on en a élevé un en l’honneur de la Sainte Vierge. Je prépare à la France un déluge de grâces lorsqu’elle sera consacrée à mon divin Cœur.
    -1935 : N.S. Jésus-Christ apparait de nouveau à Claire Ferchaud et lui dit :
    -Quand je verrai ces lieux que j’ai spécialement choisi pour répendre mon Amour Miséricordieux sur le monde, les foules à genoux et demandant pardon, mon Père fera Grâce et mon Coeur apparaîtra dans le triomphe de la paix sur une France régénérée!

    Je me faisais simplement une demande: pour obtenir plus rapidement le Roi du Sacré-Coeur qui fera la consécration officielle et définitive et qui régènera la France au nom du même Sacré-Coeur, ne faudrait-il pas obéir? Aller en foule à Paray-le-Monial?
    TOUS A PARAY-LE-MONIAL, TOUS A GENOUX!

    Hervé J. VOLTO, Président Honoraire de la Charte de Fontevrault (1991-1994), CJA, membre du Chapitre Général et Délégué Officiel pour l’Italie

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  2. Hervé J. VOLTO

    Aller prier à Paray-le-Monail ne dispense pas d’agir par une action Catholique et Française, Royaliste et Providentialiste, consacrèe au Coeur de l’Amour surmonté de la Croix du sacrifice, voir du double Coeur de l’Amour surmonté de la même Croix du sacrifice, défendant le Christ-Roi, le Drapeau Blanc, la gradeur de nos Rois passés, cette Droite historique, Monarchique et Catholique traditionalsite, qui va de Jospah de Maîstre à Charles Maurras et qui est la notre.
    Notre Charte de Fontevrault entend rassembler des Royalistes de toute tendance sous le double mot d’ordre Fidélité-Unité Royale: Fidélité au Prince qu’on a choisi de servir (Orléans, Bourbons, Survivance de Louis XVII, futur Grand Monarque encore inconnu du tous) et Unité autour du principe Royal pour qui le Roi est la seule autorité Légitime émanant de Dieu.
    Soutenue par sa Flotte Providentialiste, le SYLM et le Conseil dans l’Espérence du Roi, notre Charte de Fontevrault conçoit la Royauté autant une fidélité qu’une impérieuse nécessité nationale: avant d’être Légitimistes, Orléanistes, Survivantistes ou Providentialistes, nous sommes ROYALISTES!
    Si c’est Dieu qui choisi les Rois, toute querelle dynastique est inutile: et la maison Capétienne a suffisamment servi la France durant ces derniers 1000 ans pour nous Royalistes, nous portions respect, sympathie et affection à tous les descendants actuels de nos Rois…
    PRIONS POUR NOS PRINCES!
    En attendant, rien n’interdit aux Royalistes de lui aplanir les chemins.
    Charles Maurras a démontré scientifiquement la supériorité de la Monarchie sur toute autre forme de gouvernement. En France, il s’est placé au point de vue profane d’une physique du pouvoir. Le Marquis André Le sage de La Franquerie, quand à lui, s’est attaché à définir la royauté à l’aune et selon l’esprit de la tradition.
    Où Maurras et les néo-monarchistes cherchent à convaincre, le Marquis de La Franquerie, à l’ombre de Joseph de Maîstre, entend faire voir et convertir : Son Royalisme est mystique.
    Le premier réclame à l’expérience historique, le second interroge l’anthropologie religieuse et l’exemplarité du Sacré-Coeur de Jésus, le Christ-Roi.
    Là, la raison des faits, ici la permanence en l’archétype royal, partout, depuis toujours et d’en haut.
    LE XVIII° SIÈCLE ET L’OFFENSIVE NOMINALISTE ONT CONSOMMÉ LE DIVORCE ENTRE FOI ET RAISON. MAIS AU SERVICE D’UNE MÊME CAUSE -ICI LA ROYAUTÉ- ET SELON QUE LE MOMENT SOIT DE FOI OU DE RAISON, IL REVIENT AU ROYALISTE DE PORTER EN AVANT LA FOI OU LA RAISON ET DE PARLER LE LANGAGE COMMUN D‘UNE FRANCE VOULUE CHRÉTIENNE DÈS LES ORIGINES.
    Amitiés Fontevristes !
    Hervé J. VOLTO, Président Honoraire de la Charte de Fontevrault (1991-1994), CJA, membre du Chapitre Général et Délégué Officiel pour l’Italie

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  4. Hervé J. VOLTO

    ACTION ROYALE – La Divine surprise.
    Les frontières tombent. On nous annonce toujours plus de prospérité dans une ” Europe Unie ” . Au-delà, on nous invite à abdiquer au mondialisme car nous serions parvenus au stade du ” village planétaire ” . Dans un tel contexte, la Patrie apparait ringarde, et la religion de nos pères, odieuse.
    La France est-elle donc vouée à disparatre en abdiquand sa Souveraineté? Nos élites républicaines y consentent au nom de l’idéologie européiste. Notre armée est bradée, nos villes sont souillées, nos églises sont vidées, notre jeunesse est gachée, abandonnée, livrée. Les nations voisines semblent subir un sort similaire.
    À vues humaines, il n’y a plus d’espoir de sauver nos nations Chrétiennes, qui semblent disparaître à jamais, laissant la place à un monde anarchique, livré à la loi du plus fort et du plus vicieux. Il serait donc inutile de travailler à bâtir une doctrine de renaissance politique s’arc-boutant sur la foi Catholique si, le 13 juillet 1917, Notre-Dame à Fatima n’avait pas annoncé le triomphe de son Cœur Immaculé et que, alors, « il sera donné au monde un temps de paix » . Car Jésus-Christ a acquis par sa Croix la Royauté universelle qui réclame la soumission de tout l’ordre humain, et non pas simplement des cœurs, à sa loi et à ses volontés. Tout l’ordre humain signifie également la politique.
    L’histoire de France et de ses Rois illustre parfaitement cette intervention de Dieu dans l’histoire humaine, en particulier par la vie et dans l’œuvre de Sainte Jeanne d’Arc, ouvre autant religieuse que politique. Ce lien entre religion et politique sera rappelé lors des apparitions à Sainte Catherine Labouré, Rue du Bac à Paris, à la veille de la Révolution de 1830: s’ il est vrai que la disparition de la Monarchie Très Chrétienne marque le triomphe de l’impiété, la Sainte Vierge annonce dans beaucoups de prophéties du Grand Monarque le triomphe universel du Christ, un temps de paix pour le monde et le rétablissement de la Couronne de France.
    Citons encore Saint Pie X tirant la leçon de l’histoire Sainte de France : « Un jour viendra où la France, comme Saül sur le chemin de Damas, sera enveloppée d’une lumière céleste, et entendra une voix qui lui répétera : “ Ma fille, pourquoi me persécutes-tu ? ” » Annonçant sa conversion, le Saint Pape continue «Et elle, tremblante et étonnée, dira : “ Seigneur, que voulez-vous que je fasse ?” Et Lui : “ Lève-toi, lave-toi des souillures qui t’ont défigurée, réveille dans ton sein les sentiments assoupis et le pacte de notre alliance, et va, Fille aînée de l’Église, nation prédestinée, vase d’élection, va porter, comme par le passé, mon Nom devant tous les peuples et tous les Rois de la terre. »
    Le Royaliste trouvera en un Église revenue de son modernisme et de son libéralisme le bonheur du paradis perdu et retrouvé, la saveur de la vie éternelle ; c’est le début du Royaume de Dieu dont l’achèvement est au Ciel. Ce Royaume de Dieu sur la Terre s’appelle la Chrétienté.
    Cette Chrétienté a donné une pensée Chrétienne, une politique Chrétienne et un civilisation Chrétienne.
    1. La pensée Chrétienne, bimillénaire, héritée de la sagesse biblique et de la philosophie grecque, est et demeurera la préparation intellectuelle nécessaire à toute communication humaine fraternelle, au-delà des murailles et des rideaux de fer que dressent les idéologies barbares, les anciennes comme les modernes, et malgré l’anarchie et les ruines, conséquences de l’actuelle apostasie.
    2. La politique Chrétienne, héritée de la théocratie biblique et de l’ordre romain, est aussi une sagesse Royale, un art pratique désormais exemplaire, offert à tous les peuples pour leur permettre d’accéder à un ordre intérieur stable, paisible, juste et fort, comme aussi d’entrer dans le concert des nations policées qui sont résolues à tenir en échec tout retour offensif de la sauvagerie, ou à en revenir.
    3. La civilisation Chrétienne, héritée de l’Évangile, conservée de siècle en siècle, enrichie des multiples apports des traditions des peuples, mais peut-être élevée à son plus haut degré de perfection par « la douce France », dans sa forme Capétienne -autrement dit Catholique et Royale- a été le moyen providentiel, inspiré, béni, protégé par Dieu, d’étendre et de profondément établir la Chrétienté parmi les peuples de la terre, dans la concorde que permettent d’admirables, d’incomparables mœurs communes: merci à Charlemagne, Saint-Louis et Louis XIV. La Royauté Très Chrétienne reste la source d’inspiration et le modèle de toute Politique vouée au bien commun de la société, concourant ainsi indirectement au salut éternel de ses membres.
    Telle est la Chrétienté, dont non seulement les biens Divins mais les biens humains sont communicables, offerts à tous.
    Aujourd’hui, la promesse de Notre-Dame à Fatima : « À la fin mon Cœur Immaculé triomphera. Le Saint-Père me consacrera la Russie qui se convertira, et il sera donné au monde un certain temps de paix », fonde notre espérance d’une restauration de la Chrétienté et de son extension au monde entier par une France redevenue Fille Aînée de l’Eglise et Educatrice des Peuples.
    La « Divine surprise » que nous accordera notre Mère Immaculée sera donc d’abord la restauration d’une Monarchie Royale Très Chrétienne qui attrapera dans ses bras une France qui tombe pour la remettre debout. Elle la fera en France tout d’abord pour inaugurer le temps de paix qui sera donné au monde, elle l’opèrera aussi en Europe certainement, puis dans d’autres pays selon les desseins de la Providence Divine pour instaurer le règne universel du Christ-Roi.
    Confiants en la Providence, parce arce que nous croyons avec le Dr Lugi Gaspari de Bologne (1926-1995), auteur du Cahier de l’Amour,
    http://nouveauroidefrance.forumactif.org/t436-docteur-luigi-gaspari-1923-1995-fils-spirituel-du-saint-padre-pio
    que le Roi est l’expression de l’Amour de Dieu et de Son Sacré-Coeur, nous, Royalistes Fontevristes, nous savons que Sa Très Sainte Mère Immaculée donnera à Son Lieutenant le caractère et la qualité d’une formation politique et spirituelle nécessaire à son ministère Royal, formation à même de pouvoir donner aux Royalistes Français les raison d’espérer dans la vigueur de son action Royale.
    -Mais la France ne pas périr, car Dieu aime encore Ses Francs, et lorsque Dieu a résolu de sauver un peuple, il veille à ce que le sceptre de la justice ne soit remis qu’en des mains assez fermes pour le porter (Comte Henri de Chambord, Lettre à M. de Cheslong, dit Manifeste de Salbourg du 27 Octobre 1873).
    Et nous, Royalistes Fonevristes, nous pouvons aider cette action Royale par une action poltique Catholique et Française, Royaliste et communautariste, laissant à Dieu le choix du Roi à venir.

    Hervé J. VOLTO

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  5. Hervé J. VOLTO

    PENSEE R. – Continuité d’action des Princes de France jusqu’à aujourd’hui.

    Quels siècles que ceux du Moyen Âge Capétien ! Siècles des Croisades et de la Chevalerie, de la ferveur et du développement prodigieux des ordres religieux et de l’enseignement théologique (enseignement qui fut poussé à un tel degré dans notre France) grâce à des maîtres comme Saint Thomas d’Aquin et Saint Bonaventure que Paris en devint le centre universel -à tel point que le Légat Pontifical pourra dire un jour que «La Gaule est le four où se cuit le pain intellectuel du monde entier»- siècles où, pour élever à la gloire de Dieu et de Sa Divine Mère ces magnifiques cathédrales, l’âme Française, pétrie de Foi et d’idéal, créera un style qui sera le témoin impérissable et l’image la plus parfaite de toutes ses nobles aspirations. Le style ogival, qui est le style Français par excellence, n’est-il pas en effet le symbole admirable de la foi et de la prière qui veulent s’élancer toujours plus haut vers le ciel ?

    -La Providence, a écrit le Marquis de la Franquerie, ne devait-Elle pas, autant que ce langage est permis, à une telle nation, à une telle société, un chef
    de tous points digne d’elles ? Un Roi de France s’est rencontré qui, prenant à la lettre les promesses du baptême de Clovis et le sublime programme de Charlemagne, a réalisé, dans sa plénitude, l’idéal même de la Monarchiechrétienne : j’ai nommé Saint Louis.

    Tous les Bourbons actuels descendent du VI° Fils de Saint-Louis. Autant que la Doctrine Sociale de l’Eglise, la Tradition, imprégnée de Christianisme, inspire encore les coeurs de ceux qui sont foncièrement Catholique et Français. Les écrits, messages et manifestes du Comte de Chambord -petit-fils de Charles X et neveu de Louis XIX, tous descendant donc de Saint-Louis- leur a apporté l’enseignement et les directives qu’ils souhaitaient, quand ils voulaient agir avec dicernement.
    Charles Maurras a résumée la pensée Royale du plus grand de nos Princes dans son journal d’Action Française du 8 Juillet 1922:
    -Il est sans doute clair que M. de Mun et M. de La Tour du Pin, hommes d’oeuvres Catholiques s’étaient mis à l’école du Saint-Siège: les papes Pie IX et Léon XIII, comme plus tard Pie X, fournirent toutes les bases morales de leur doctrine. Mais d’autres éléments proviennent d’une source distincte, à savoir des expériences et des constitutions, des maximes et des coutumes de l’ancienne Monarchie, de ce corps d’idées et de sentiments dont le Comte de Chambord était la figure vivante !
    Maximes et coutumes de l’ancienne Monarchie: on pense aux établissements de métiers de Saint-Louis. Expériences et constitutions: on pense à la restauration de Charles X ou à l’Ordre Moral de Mac Mahon, tous deux inspirès de la pensée Chrétienne de Saint-Louis. Pensée qui a su inspirer profondément le Comte de Chambord, qui n’acceptait de destin Français que dans le cadre de la Chrètienté, ne voyait de Mission Française que dans la fidélité de la France à son baptême, et ne désirait de salut national que dans l’esprit de justice.
    Contre vents et marées, en dépit de la Loi d’Exil qui tint de 1899 à 1950 les prétendants éloignés de la France, la doctrine Monarchique, identique à celle de l’Eglise, s’est maintenue, enrichie, adpatée.
    Le successeur désigné du Comte de Chambord, Pilippe VII Comte de Paris (1838-1894) a étudié de près l’organisation ouvrière d’Angleterre. il a publié ses travaux sur Les Trades Unions -La condition des ouvriers en Angleterre- Les Boards of shools. Son bureau politique fait paraître en 1888 une intéressante brochure: Le Comte de Paris et les questions ouvrières.
    Au Comte de Paris succède, en 1894, son fils le Duc d’Orléans Philippe VII (1869-1926), qui rassemble sous le titre La Monarchie Française les textes du Comte de Chambord, ceux du Comte de Paris son père, et ses propres écrits sur l’organisation Catholique du travail. Le Duc d’Orléans fera sienne la doctrine de La Tour du Pin dans le discour qu’il prononcera le 22 Février 1899 à San Remo. il y dénoncera les “fortunes anonymes et vagabondes ” : la formule, acusatrice, restera célèbre.
    Le Duc de Guise, Jean III (1874-1940), devenu héritier à son tour, à la mort de son neveu le Duc d’Orléans, sans descendance, commencera à laïciser la doctrine Monarchique. Après lui, Henri, Comte de Paris (1908-1999), provoquera la scission Légitimistes-Orléaniste par son soutient à François Mittérand en 1983.
    Petit-neveu du Comte de Chambord, colonnel de l’armée belge, négociateur héroïque de la tentative de paix séparée avec l’Autriche-Hongrie, commendant des “Réquétés” navarais pendant la Guerre d’Espagne, résistant Français, chef de maquis contre l’occupation allemande, déporté pour celà à Dachau mais témoins à charge dans le procès du Maréchal Pétain, Régent de la Communion Traditionaliste Carliste mais opposant à Franco, le Prince François-Xavier de Bourbon-Parme, seul alors à s’opposer aux prétentions dynastique des Orléans, reprend tous les textes de ses prédécesseurs sur l’organisation Catholique du travail dans un livre un peu oublié aujourd’hui : La Res-Publica pour tous.
    Pour nous, Royalistes, il est clair que les institutions Monarchiques sont le rempart nécessaire d’une société de Droit naturel et Chrétien. Les Royalistes trouvent naturellement leurs armes politiques dans l’ ” esprit de Froshdorff ” , esprit opposé à celui qui défait les sociétés occidentales (attaque de la religion catholique, subversion culturelle, terrorisme d’État ou terrorisme totalitaire importé des pays ennemis de l’Occident Chrétien).
    Dans l’attente, la Charte de Fontevrault, http://chartedefontevraultprovidentialisme.wordpress.com/ créée le 25 Aout 1988 par le professeur Alain Texier – juriste spécialiste de droit constitutionnel et de droit nobiliaire, auteur d’un livre inégalé à ce jour, Qu’est-ce que la noblesse? http://www.chire.fr/A-128392-qu-est-ce-que-la-noblesse.aspx – a pour but de rassembler des Royalistes de toutes obédience à travers le devise Fidélité / Unité Royale: Fidélité au Prince que l’on a choisi de servir (Orléans, Bourbon, Survivance de Louis XVII, Grand Monarque encore inconnu de tous) et Unité autour du principe Royal qui est que le Roi est la seule autorité Légitime émanant de Dieu. CHOISIR SON PRINCE, C’EST DEJA ETRE REPUBLICAIN!
    Notre Charte de Fontevrault est soutemtnue par sa Flotte Providentialiste, le Conseil dans l’Espérance du Roi, ” l’autre Conseil des Ministres ” http://conseildansesperanceduroi.wordpress.com/, dont fait partie Alain Texier -chargé des fonctions qu’exerce actuellement le garde des Sceaux- et le parti Alliance Royale http://www.sylmpedia.fr/index.php/SYLM qui entend porter la question du Roi dans le débat politique sans entrer dans les questions dynastiques.
    Le Royalisme Français est une attitude philosophique, politique, religieuse: il se fonde sur la pensée Royale.
    Depuis quelques années, la pensée Royale connaît un renouveau dû conjointement à sa redécouverte par certains universitaires, à l’enthousiasme qu’elle suscite chez les jeunes gens (quand ceux ci s’aperçoivent de sa richesse, de sa cohérence et de sa générosité), et enfin à la personnalité attachante des successeurs actuels de nos Rois. Notre Royalisme Français s’en inspire -les Catholiques, les nationalistes intégraux, les Royalistes, les Contrerévolutionnaires se levant contre le consentement à la mort- mais également le Carlisme espagnol, le Miguélisme portugais, le Néo-Bourbonnisme italien, le Jacobitisme britanique, le Magyarisme hongrois et le mouvement Monarchique polonais.

    Hervé J. VOLTO

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  6. Hervé J. VOLTO

    LA CROISADE ROYALE
    « Allez enseigner toutes les nations, les baptisant au Nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à pratiquer tout ce que je vous ai enseigné. Et moi je suis avec vous jusqu’à la fin des siècles. » Fidèle à l’ordre du Christ et poussée par l’Esprit-Saint, l’Église, revenue de son modernisme et de son libéralisme, doit prêcher l’Évangile dans le monde entier, baptiser les nations et leur apprendre à mettre en pratique les commandements et les conseils du Seigneur. Ainsi a-t-elle le droit Souverain et le devoir absolu de s’introduire partout et par conséquent d’étendre la Chrétienté au monde entier, faisant de toutes les nations le Royaume de Dieu. Cela représente trois grandes œuvres concourantes, convergentes, que libéraux et révolutionnaires ont affreusement opposées les unes aux autres, qu’ils ont calomniées et enfin cyniquement trahies.
    1. La mission des prédicateurs de l’Évangile a toujours été et doit demeurer la fonction et le charisme d’un corps d’élite dans l’Église, admiré et choyé par les Etats Catholiques comme par tous les bons Chrétiens, aidée de leurs prières et de leurs biens, aguerri pour cette tâche apostolique périlleuse que domine constamment la pensée du martyre : les missionnaires. La charité du Sauveur pour les âmes qui gisent encore dans les ténèbres, les presse, comme elle anime le Pape et les évêques qui les envoient dans les terres lointaines en leur donnant tous pouvoirs pour sauver les âmes et gagner les nations au Christ. L’Etat Catholique et Royal restauré par la Divine Providence rependra la politique Bourbonienne d’aide et de soutient aux missions.
    2. La colonisation Chrétienne est la suite normale, dans l’ordre temporel, de l’évangélisation. Sous quelque forme qu’elle se présente, elle est inéluctable, et incontestablement providentielle, nécessitée et appelée par les immenses besoins des païens accédant à la vie en Chrétienté, plus encore que voulue par les Chrétiens venus de loin pour s’établir parmi eux ou pour les dominer. C’est un fait historique constant, contraire aux chimères d’une fausse charité égalitariste et subversive dont l’effet le plus clair a été de détruire les nouvelles Chrétientés et d’anéantir les missions, visées à travers la colonisation abhorrée. L’Etat Royal restaurera le culte Catholique dans ses donaines d’Outre-Mer ainsi que le Protectorat Français sur les Lieux Saints.
    Le zèle spirituel a toujours été précédé, accompagné, suivi d’une charité temporelle, personnelle -celle du Roi de France- et collective, fondant des liens et des institutions politiques et économiques, empreints d’esprit Chrétien et dans cette mesure même heureux et bénis par Dieu.
    3. La croisade protège et garantit la mission et la colonisation. Elle est une défense de la Chrétienté établie, elle est une menace pour les tyrans qui feraient obstacle à l’Évangile et persécuteraient les missionnaires et leurs nouveaux chrétiens, elle est parfois décrétée pour la destruction des pouvoirs persécuteurs et esclavagistes qui interdisent la prédication de l’Évangile et l’instauration pacifique des mœurs Chrétiennes, parce qu’ils font régner une terreur sanguinaire sur des peuples sans défense. Il appartiendra au Roi restauré de venir en aide aux communautés Chrétiennes en danger dans le monde.
    La croisade Chrétienne est un droit Sacré, un droit de guerre dont le Souverain Pontife est le maître et le Roi de France l’exécuteur.
    Dans l’attente du Roi que la Divine Providence nous donnera, le Croisé est un guerrier au service de la Vérité et non un diplomate qui compose avec l’enfer.
    Les Chevaliers et les conquérants de la Croisade Eucharisitique s’engagent à faire un quart d’heure de méditation tous les jours : fort bien! Mais qu’est-ce que la méditation? c’est un prière faite au fond du coeur qui ne s’exprime pas par des paroles. C’est en quelque sorte un colloque avec Dieu par lequel nous écoutons ce qu’Il nous dit plus que nous parlions avec lui.
    Comment peut-on faire la méditation?
    Voici une méthode qui pourra vous aider:
    1. Apprendre, c’est à dire ” se pénéter ” du sujet de la méditation. il faut lire un passaghe de l’Evangile ou un autre livre de méditation: par exemple le Cahier de l’Amour du Dr Luigi Gaspari. http://nouveauroidefrance.forumactif.org/t436-docteur-luigi-gaspari-1923-1995-fils-spirituel-du-saint-padre-pio Il faut lire lentement avec attention; si nécessaire relire, même plusieurs fois pour bien saisir le sens du texte.
    2. Réfléchir, c’est à dire ” ruminer ” la chose, pour faire siennes les idées apprises jusqu’à en être pleinement convaincu. C’est le travail le plus important de la méditation, parce qu’en procède le fait de grandir spirutellement.
    3. Décider d’imiter Notre Seigneur dans la pratique des vertus, afin de combattre et vaincre nos défauts. Cette désision, on la répètera plusieurs fois dans un coloque intime avec Notre Seigneur, que l’on pourra continuer aussi au cours de la journée.
    NB. : dans la pratique, des trois partis -apprendre, réfléchir et décider- pourront se répéter plusieurs fois durant une même médiatation, par exemple à la fin de chaque phrase ou paroles de Notre Seigneur.
    Chers Chevaliers et conquérants du Christ! Le combat vous appelle! Armez-vous de la cuirasse de la méditation!
    Contre la violence sournoise qui s’exerce partout, contre l’âme de nos enfants, contre les Catholiques, contre les traditions de notre pays, contre son histoire, contre la sécurité et l’honneur de la France, les Royalistes doivent opposer en bons Croisés leur valeurs Chrétiennes, familiales et patriotiques.
    Sans faiblir et sans faillir. Sans rien lâcher ni concéder. comme de vrais Chevaliers.
    A tous ceux qui désirent servir de Preux Chevaliers au Divin Christ-Roi, vivre comme Chevalier Servant de Notre Dame, se mettre en marche vers la Sainte Cité de Jérusalem, tailler en eux la Pierre Vivante qui s’inclura, autour de la Pierre Angulaire, dans sa fortification pour la Cité de Dieu: qu’ils sachent qu’en ce combat rien ne sera plus utile que la pratique des trois vertus théologales -la Foi pour rester inébranlable dans la détermination; la Charité pour commander avec Amour et être sans haine, pour traiter l’adversaire qu’il faut combattre; enfin l’Espérance pour savoir qu’enfin de compte, Dieu donnera la Victoire- qu’ils sachent pratiquer les quatre vertus cardinales : Prudence, Justice, Force, Tempérance sans lesquelles la pratique de la Chevalerie n’existe pas.
    Un vrai Chevalier sait que l’esprit de Croisade se doit d’être un instrument de stratégie Spirituelle, qu’il doit être conscient qu’il lui faudra se sacrifier à l’exemple des anciens Croisés. Que nouveaux Chevaliers Croisés de cette lutte “pro bene et soli Deo” (par le bien et pour Dieu) il y risque sa vie et qu’aujourd’hui comme hier “glorieux sont les héros mais plus encore les martyrs”.
    La Croisade Eucharistique nous donne les principes nécessaires à la restauration de l’Ordre Social Chrétien. Ces principes sont accompagnés d’une doctrine d’action dont le but est d’oeuvrer efficacement pour le triomphe du Christ-Roi, et pour l° salut de la France et du monde: l’Appel au combat (défense de l’Eglise militante, reconnaître le Christ-Roi, la Croisade Mariale), le Croisé de Marie (la confirmation développe en nous les effets du Baptême et nous sommes alors réellement consacrés ” Croisés “, puisque nous recevons la Croix sur le front), le Croisé est entagoniste de Satan (réparateuir et rédempteur, témoin de vérité, pierre angulaire), notre combat est entièrement pour le Règne Social de Marie dans la vie individuelle, la vie familiale, la vie professionnelle, la vie politique.
    Le Royalisme est une idée belle et Noble, qui satisfait ce qu’on a de meilleurs en nous même: l’héroïsme, le sens du Sacré et l’idéal !

    Hervé J. VOLTO, CJA, Président Honoraire de la Charte de Fontevrault (Président 1991-1994), membre du Chapitre Général et Délégué Officiel pour l’Italie

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