Philibert Bretonvilliers . Pour sauver la France; Appel à la Revolution.

APPEL A LA REVOLUTION POUR SAUVER LA FRANCE

Une fois de plus et très majoritairement, le peuple de France a rejeté la politique européenne menée depuis plusieurs décennies et qui s’est traduite par un échec économique et financier. Toujours plus de délocalisations, de fermetures d’entreprises et donc de chômage, de pauvreté et d’écarts croissants entre hauts et bas revenus.

Première puissance économique mondiale, l’Europe continue de se caractériser par les lourdes contraintes engendrées par l’usage d’une monnaie unique et surtout par son inexistence politique, dans un monde de plus en plus sujet à des tensions risquant à tout moment de dégénérer en troisième conflit mondial.

Ce rejet s’est exprimé par une abstention massive, qui n’est pas de l’indifférence mais un juste mépris exprimé à l’oligarchie mondialiste en retour de l’attitude de cette dernière à l’égard des décisions populaires non conformes à ses desiderata ; ou par des votes rejetant l’Europe dans son fonctionnement actuel qui est contraire aux intérêts de la France et à sa survie même en tant que nation.

Prenant plus que jamais les citoyens pour de sombres crétins, le très populaire et très éphémère président de la république française, dans sa description de « L’Europe qu’il veut », n’a même pas pris la peine de mentionner le futur traité transatlantique, qui devrait être conclu prochainement et qui conditionne largement le fonctionnement de l’Europe pour les décennies à venir et en particulier son assujettissement aux intérêts des Etats-Unis d’Amérique.

En dépit de ce rejet majoritaire, cette politique d’abandon des intérêts et de l’identité de la France va se poursuivre en raison de la domination d’un système littéralement maffieux, qui se caractérise par la mainmise de partis politiques, ultra-minoritaires mais extraordinairement corrompus, qui se sont appropriés la France, conjuguée à un système de propagande tel qu’il n’en a jamais existé de semblable.

L’expression majoritaire étant l’un des critères de reconnaissance de la vie démocratique, force est de constater, une fois de plus, que la France n’est plus une démocratie mais une dictature politico-médiatique, aux mains d’une oligarchie mondialiste, médiocre, profondément corrompue moralement et matériellement, peu sensible aux intérêts du peuple et de la France mais très sensible à ses intérêts corporatistes, en raison de la professionnalisation de la vie politique et de sa soumission à des intérêts économiques et financiers grandement étrangers aux intérêts supérieurs de notre pays.

Cette situation dramatique apparaît de plus en plus clairement pour un nombre croissant de citoyens.

La solution ne pouvant sortir ni aujourd’hui, ni demain, des urnes, la France connaît une crise institutionnelle, une crise de régime, comme elle en a tant connu au long de son histoire et comme je l’ai diagnostiqué depuis de nombreuses années.

En conséquence, pour sauver la France et préserver les intérêts de notre peuple et de notre nation, il est devenu impérieux d’abattre ce sinistre et néfaste régime politique et d’ôter son pouvoir de nuisance à cette oligarchie malfaisante, qui trahissant la France a conduit notre pays à la ruine, à la guerre civile, et qui brade notre patrimoine national à des intérêts étrangers.

Mais la France, au cours de sa longue histoire, a connu bien d’autres épreuves et les a toujours surmontées en se rassemblant.

Voilà pourquoi, Françaises, Français, je vous invite à prendre connaissance de la seule et unique alternative salvatrice à ce naufrage programmé et qui est présentée dans mon appel au peuple de France. Alternative élaborée au long d’un combat de lutte et de résistance de près de deux décennies contre le régime corrompu et dévoyé actuel.

D’autre part, j’appelle solennellement et avec insistance le peuple de France, toutes les Françaises et tous les Français à descendre dans les rues, à se réunir sur les places publiques, dans les mairies, là où ils le peuvent, là où ils se trouvent, là où ils le souhaitent.

« Les peuples n’ont jamais le degré de liberté que leur audace conquiert sur la peur », nous rappelle Stendhal.

VIVE LA REVOLUTION

VIVE LA France LIBRE

                                    Philibert BRETONVILLIERS

 

Mardi 17 juin 2014

2 thoughts on “Philibert Bretonvilliers . Pour sauver la France; Appel à la Revolution.

  1. Hervé J. VOLTO

    Le Retour du Roi n’est-il pas conditionné aux demandes du Sacré-Coeur à Paray-le-Monial?

    Permettez moi un rappel des relations entre le Sacré-Coeur et la Maison Royale de France.
    -1675 : N.S. Jésus-Christ apparait à Sainte-Mrguerite Alacoque, humble visitandine du couvent de Paray-le-Monial, et lui demende l’établissement d’une fête lithurgique universelle pour le Sacré-Coeur dans l’octave du Saint-Sacrement, ainsi que la cosntruction d’un lieux de culte dédié au même Sacré-Coeur.
    -1689 : N.S. Jésus-Christ apparait de nouveau à Sainte-marguerite-Marie le 17 Juin. Il dit à la religieuse:
    -Fais savoir au Fils Aîné de mon Sacré-Coeur (Il parle de Lous XIV) que, comme sa naissance temporelle a été obtenue par la dévotion aux mérites de ma Sainte Enfance, de même il obtiendra sa naissance de grâce et de gloire éternelle par la consécration qu’il fera de lui-même à mon coeur adorable qui veut triompher du sien et, par son entremise, de celui des garnds de la terre. Il veut régner dans son palais, être peint sur les étendards et gravé dans ses Armes, pour les rendre victorieuses de tous ses ennemis, en abbattant à ses pieds ces têtes orgueilleuses et superbes, pour les rendre triomphantes de tous les ennemis de la Sainte Eglise.
    C’est le fameux message du Sacré-Coeur.
    -1765 : le pape Clément XIII accorde la Fête Votive du Sacré-Coeur à la France grâce à la Reine Marie Leckinska, épouse de Louis XV, et leur fils le Dauphin Louis -père du futur Louis XVI- fait consacrer un autel de la Chapelle Royale Saint-Louis du Chateau de Versailles au Sacré-Coeur, dans l’attente de la construction de la Basilique de Montmârtre.
    -1789 : le 17 Juin, 100 ans exactement après le message du Sacré-Coeur, les demandes de Paray-le-Monial n’ayant pas toutes été satisfaites, les loges maçonniques décident de fomeneter la Révolution dite Française: après le prise de la Bastille le 14 Juillet suivant, les frères et les neveux de Louis XVI partent en emmigration. Le Duc de Berry, alors agé à peiìne de 11 ans, devient la mascotte et le Porte Drapeau de l’Armée de Condé: il fait coudre sur son uniforme, à l’emplacement du ceoeur, un mouchoir blanc avec un Sacré-Coeur rouge, Coeur de l’Amour surmonté de la Croix du sacrifice. Ce geste inspirera les Chouans de Vendèe et de Bretagne qui feronts tous, sur le modèle du petit Prince, coudre sur leurs veste ou leur manateau un mouchoir blanc au Sacré-Coeur et arboreront, 80 ans avant Sonis, un drapeau Blanc aux Sacré-Coeur marqué d’un ” Vive Louis XVII ” brodé de lettres dorrées.
    -!790: Louis XVI, Marie Antoinette, Madame Elisabette, le Dauphin Louis-Charles (futur Louis XVII) et Madame Royale se rendent à Notre dame de paris et se consacrent au Sacré-Coeur; la consécration n’étant pas publique, elle n’aura d’effet que de jeter un doute sur la mort de Louis XVII en prison et de donner espoir aux Survivantistes.
    -1792 : Louis XVI est emprisonné, il décide de répondre aux demendaes de Paray-le-Monial et consacre sa personne, sa famille et son Royaume au Sacré-Coeur. la consécration, bien que tardive est valable: elle nous vaudra la Restauration.
    -1823 : N.S. Jésus-Christ renouvelle sa demande de consécration de la France au Sacré-Coeur par l’intermédiaire de Mère Marie de Jésus, de la Congrégation des Soeurs de Notre-Dame de Paris. Louis XVIII n’en fait rien et meurt un an après.
    -1830 : Charles X n’ayant pas non plus répondu aux demandes de Paray-le-Monial, N.S. se fait voir à la Rue du Bac perdant ses attributs Royaux, quelques temps avant la chute de Son Lieutenant Charles X. Mais la Vierge donne également à la Rue du Bac la Médaille Miraculeuse sur laquelle est représenté le Coeur Sacré de Jésus associé au Coeur Douloureux et Immaculé de Marie.
    -1871 : le 11 janvier, Pie IX, à la demande des evêques de France et à l’initiative du Cardinal Pie, conseiller spirituel du Comte de Chambord – et peut-etre sur ordre de ce dernier- établit la fête du Sacré-Coeur en l’Eglise universelle, bénissant au passage le Voeux national de consécration au Sacré-Coeur obtenu là aussi par une manoeuvre secrète du Comte de Chambord transmise par Jospeh du Bourg à Albert de Mun, député Royaliste à la Chambre, qui l’a faite voter à l’unanimité. Le 17 Juin, la première pierre de la Basilique de Montmarte est posée en prèsence des Princes de France, des députés de l’Assemblée et d’une foule importante. Le même jour, la Sainte Vierge apparait à Pontmain. Le lendenmain, Elle apparait également à Marie-Julie Jahenny et lui dit :
    -Le plaisir de Dieu est fait, la France est sauvée!
    -1923 : après que N.S. Jésus-Christ ai tenté de renouveller Sa demende de consécration à Napoléon III en 1870 par l’intermédiaire de Mme Royer et en 1917 au Président Poitcarré par l’intermédiaire de Claire Ferchaud, demandes rejettés avec désinvolture, N.S. apparait le 21 juin 1923 à Sœur Marie de Jésus, religieuse de la Congrégation Notre-Dame (chanoinesses de Saint-Augustin) au Couvent des Oiseaux à Paris, et lui donne confirmation des demandes antérieures adressées à Marguerite-Marie:
    La France est toujours bien chère à mon divin Cœur, et elle lui sera consacrée. Mais il faut que ce soit le Roi lui-même qui consacre sa personne, sa famille et tout son royaume à mon divin Cœur; et qu’il lui fasse, comme je t’ai déjà dit, élever un autel comme on en a élevé un en l’honneur de la Sainte Vierge. Je prépare à la France un déluge de grâces lorsqu’elle sera consacrée à mon divin Cœur.
    -1935 : N.S. Jésus-Christ apparait de nouveau à Claire Ferchaud et lui dit :
    Quand je verrai ces lieux que j’ai spécialement choisi pour répendre mon Amour Miséricordieux sur le monde, les foules à genoux et demandant pardon, mon Père fera Grâce et mon Coeur apparaîtra dans le triomphe de la paix sur une France régénérée

    Je me faisais simplement une demande: descendre dans la rue pour faire voir que nous sommes nombreux, c’est bien. Mais en même temps, pour obtenir plus rapidement le Roi du Sacré-Coeur qui fera la consécration officielle et définitive et qui régènera la France au nom du même Sacré-Coeur, ne faudrait-il pas obéir? Aller en foule à Paray-le-Monial?
    TOUS A PARAY-LE-MONIAL, TOUS A GENOUX!
    Si nous obéisons, le Sacré-Coeur suscitera un Lieutenant Royal pourvu des grâces et des qualités politiques et spirituelles nécessaires à accomplir som inistères Royal…

    Hervé J. VOLTO, Président Honoraire de la Charte de Fontevrault (1991-1994), CJA, membre du Chapitre Général et Délégué Officiel pour l’Italie

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  2. Hervé J. VOLTO

    LA CONTRE REVOLUTION EN MARCHE

    Introduction.
    -Que faire pour stopper la Contrerévolution Française en marche? s’interrogeait le 7 Novembre 2013 un certain Georges Gasteaud sur le site d’Initiative Communiste, un blog d’extrême-guache. Serait-ce la mort brutale et spasmodique (de la France républicaine) qu’imposerait une ultra-droite revancharde usurpant le bonnet rouge et le drapeau tricolore pour liquider les acquis populaires, mettre au pas la classe ouvrière et ses syndicats en mettant notre pays au bord de sanglants affrontements ethnico-communautaires manipulés par le nouveau pouvoir ?
    Avant de remettre çà le 14 Novembre syuivant sur un autre site coco, Le Grand Soir.

    Publié le 18 mai 2003, mise à jour le 13 octobre 2005, on trouvait sur le site communsite de Réflexe http://reflexes.samizdat.net :
    -Dix jours après le Front National, les Royalistes ont organisé leur défilé en l’honneur de Jeanne d’Arc. Deux défilés se sont succédés de la place de l’Opéra à la rue de Rivoli. La Contre-Réforme Catholique (adepte de Saint Pie X) a réuni entre 200 et 250 pour la célébration de la Sainte. Leur cortège a rejoint la statue au son de chants religieux et patriotiques. Après le discours du prêtre qui a appelé à l’action, « une action Française et Catholique » bien sûr, et rappelé qu’il fallait reprendre aux « musulmans le terme de parti de Dieu comme ils avaient déjà repris le drapeau rouge aux communistes » (ils y ont quand même rajouté un Sacré Coeur, faut pas exagérer), ils se sont séparés. Une quinzaine de minutes plus tard, une quarantaine de militants de l’Action Française défilait, suivie des 10 militants contre-révolutionnaires de la Garde Franque, qui ont rappelé leur proximité au FN en scandant un « ni droite, ni gauche, Garde Franque ». Ils se sont séparés après une brève cérémonie devant la statue de Jeanne d’Arc.
    Il semble que l’extrême-gauche et, à travers elle, les tenants de la Révolution dite Française ne dorment plus.
    Car face à la perversion des intelligences et des moeurs portant au suicide programmé de la nation Français et de la civilisation Chrétienne, c’est à une véritable Croisade, c’est à unje véritable Contrerévolution qu’il faut en apppeller!
    1. L’idéologie révolutionnaire.
    Le dix-huitième siècle marque une rupture radicale avec l’antique sagesse traditionnelle et Bonald présente cette idéologie révolutionnaire comme « l’art de tout expliquer, de tout régler sans le concours de la Divinité (Louis de Bonald, Mélanges littéraires, politiques et philosophiques, t.1, Ed. A. Le Clere, Paris, 1819, p. 105-106.) ». Plus encore, le réel lui même devient gênant et un Rousseau ne craint pas d’écrire :
    -Commençons donc par écarter tous les faits, car ils ne touchent point à la question (Jean-Jacques Rousseau, deuxième Discours, Œuvres complètes, t. III, Gallimard, Bibliothèque de La Pléiade, 1964, p. 132-133) .
    L’intelligence étant affranchie de la réalité, plusieurs explications, plusieurs sens du monde sont alors possibles et constituent ce que l’on appelle les idéologies. Le célèbre historien François Furet définit l’idéologie comme « un système d’explication du monde à travers lequel l’action politique des hommes a un caractère providentiel, à l’exclusion de toute divinité » (François Furet, Le passé d’une illusion, Ed. Livres de poche, 1995, p. 17) ; ailleurs il précise qu’elle a « pour fonction de masquer la réalité, et donc de lui survivre » (François Furet, Penser la Révolution française, Foliohistoire, Paris, 1978, p. 144) .
    Selon notre ministre de l’Éducation nationale Vincent Peillon, la forme politique qui réalise le mieux cet idéal moderne d’autonomie de l’homme par rapport à Dieu et à sa Création est la République, un régime qui se pose d’ailleurs en véritable religion :
    -La religion républicaine est une religion des droits de l’homme, c’est-à-dire de l’Homme qui doit se faire Dieu, ensemble avec les autres, ici-bas, et non pas du Dieu qui se fait homme à travers un seul d’entre nous […] il faut donc […] déraciner l’empreinte Catholique, qui ne s’accommode pas de la République (Vincent Peillon, Une religion pour la République, la foi laïque de Ferdinand Buisson, Éditions du Seuil, Janvier 2010, p. 34,35,36) .
    Comment, en effet, la religion Catholique pourrait-elle admettre cet article III de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 :
    -Le principe de toute Souveraineté réside essentiellement dans la nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d’autorité qui n’en émane expressément. (Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789, Art. III) .
    Au contraire, Voltaire disait “Le fait consitute la Loi”: partant de la pensèe voltaiorienne, nos élus républicains semblent dire que si il y a un Franòais sur 10 qui est musulman, il faut construire des mosquées.
    Qu’on se rapelle seulement que le Chrits est Dieu-fait-homme, et que l’Anté-Christ sera un homme voulant se faire Dieu, et on comprendra qu’il l n’est sûrement pas anodin que le Christ —figure archétypale du Roi (N. S. Jésus-christ est le Roi de l’univers ; sa Royauté ne vient pas de ce monde mais du Père céleste) et du gouvernement par l’autorité— ait été condamné à mort par un Ponce Pilate recourant au gouvernement par l’opinion avec une foule subvertie par les prêtres du temple. La révolution est ainsi une idéologie qui apporte un gouvernement d’opinion.
    2. Le principe Contrerévolutionnaire.
    L’expression Contrerévolution désigne non seulement l’ensemble des moyens mis en œuvre pour s’opposer à une révolution, mais aussi des courants de pensée opposés, jusqu’à nos jours, à l’héritage révolutionnaire des XVIIIe et XIXe siècles, puis, aux révolutions de type bolchevik qui ont secoué l’Europe, puis certains pays extra-européens à partir de 1917. Elle inclut tout ce qui, après la révolution, tente d’en annuler, ou d’en limiter tout ou partie des effets, et même bien longtemps après. À la suite de la mise en place de régimes révolutionnaires plus ou moins durables, l’adjectif Contrerévolutionnaire est aussi utilisé dans ces pays pour disqualifier des personnalités que les dirigeants souhaitent évincer.
    Tout d’abord, pour qu’il y ait une contre-révolution, il faut qu’il y ait, sinon une révolution, du moins une processus politique révolutionnaire. Par révolution, on entend renversement de l’ordre ancien, qu’il soit politique ou économique. Dans ce cadre, les partisans de la contre-révolution sont avant tous ceux qui s’opposent à un processus révolutionnaire ; ces partisans peuvent être actifs dans les domaines théorique, politique, militaire, économique. Le père de la Conterévolutions semble être Jospeh de maîstre, un franc-maçon convertit.
    -Dieu seul fait les Rois, disait-il, Il choisi seul las Races Royales: voici la plus grande des Légitimités!
    Charles Maurras, grand théoricien de la Contrévolution, disait que la Monarchie relève l’autorité, les libertés, la prospérité et l’honneur. Le même Maurras disait également que l’Eglise Catholique enseigne l’autorité, la hiérarchie, l’ordre et la paix. La Contrerévolution sera Catholique et Royale. Elle reprendra à son compte òa devise de la Garde Franque: ni Droite, ni Gauche, Royalistes! C’est d’ailleurs la devise de nos amis de Démocratie Royale.
    Ce n’est pas un problème en soi qu’il y ait des Royalistes Orléanistes, Légitimistes, Survivantistes et Providentialistes: tous ces Royalistes ont en commun de vouloir un Roi pour la France. Et avant d’être Orléanistes, Légitimistes, Survivantistes et Providentialistes, ils sont avant tout Royalistes.
    La Contrerévolution apporte donc un gouvernement de l’autorité.
    3. Contre la révolution: d’abord des penseurs.
    En face des théories révolutionnaires, une pensée Contrerévolutionnaire se développe très vite, avec Edmund Burke, dès 1790, Louis de Bonald et l’Abbé Maury. Ce mouvement en France compte plus de 300 députés (sur 1 200) dans l’Assemblée consitutante de 1789. Impuissante à s’exprimer pacifiquement, sa presse étant baillonnée (par exemple Les Actes des Apôtres supprimés en 1791), ses partisans massacrés à partir du 10 Aout 1792, la Contrerévolution est affaiblie par l’Emigration qui la prive d’une partie de ses soutiens à l’intérieur du pays. On estime à 150 000 au moins le nombre des Emigrés, dont un grand nombre d’officiers qui auraient pu encadrer une paysannerie peu favorable aux excès des révolutionnaires parisiens.
    Parmi les principaux penseurs dits « Contrerévolutionnaires », on peut citer Jospeh de Maîstre en Savoie, Louis de Bonald, et Antoine Blanc de Saint-Bonnet en France, Edmond Burke en Angleterre, et Juan Donoso Cortès en Espagne.
    Beaucoup de clercs de l’Eglise Catholique Romaine, sous le conseil de Papes (Pie IX, Léon XIII, Saint-Pie X, Syllabus) et dans la conduite du Cardinal Pie, de l’abbé Augustin Barruel (S.J.), de Mrg Gaume, vont prêcher une doctrine en opposition avec les principes révolutionnaires de 1789.
    4. L’Ecole Royaliste.
    Par la suite, sont Contrerévolutionnaires les mouvements politiques qui nient toute légitimité à la Révolution dite Française de 1789, ou la partie du discours d’un mouvement politique qui nie cette légitimité, et qui militent afin d’en annuler une partie des effets. C’est ainsi que la plupart des Royalismes post-révolutionnaires (Légitimisme, Carlisme, Miguélisme), en tant que partisan d’un retour partiel ou complet à l’Ancien Régime, sont Contrerévolutionnaires. Le Survivantisme qui est un Néo-Légitimisme ne reconnaissant pas l’Aîné des Bourbons d’Espagne comme l’Ané de tous les Bourbons car croyant en une survivance de Louis XVII, et le Providentislaisme qui s’en remet totalement à Dieu pour ce qui est du choix du Roi à venir, ont reprit la suite. Au XXe siècle, la Contrerévolution a pris une nouvelle forme avec la Révolution Nationale, qui selon René Rémond, est plus un régime Contrerévolutionnaire, malgré le nom de sa politique, qu’un régime fasciste : la devise Travail, Famille, Patrie remplace la devise républicaine Liberté, Egalité, Fraternité, et le Maréchal Pétain avait confié au Marquis de la Franquerie d’attendre le Grand Monarque à venir. Charles Maurras, par le biais de son mouvement l’Action Française, construit une nouvelle forme de Contrerévolution, sous forme de nationalisme Catholique.
    5. L’école Catho Tradi.
    Les thèses Contrerévolutionnaires et anti-libérales vont revivre par le biais de l’action politique et spirituelle du Catholicisme Traditionnel de Mrg Lefebvre et de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X . Les fidèles de la Tradition Catholique militent en effet activement pour tenter de restaurer les principes politiques qui ont façonné la « Chrétienté » (relgion Catholique d’Etat, doctrine et règne du Christ-Roi, toute chose protégées par nos Rois Très Chrétiens jusqu’à la Révolution, Syllabus que défendent le Royalistes…) et s’opposent à ceux de la Révolution dite Française (de 1789), du libéralisme, du modernisme et du progressisme dans l’Église. Beaucoups de Royalistes -Légitmistes, Survivantistes, Providentialistes ou même certains Orléanistes convaincus comme Français-Marie Algould- sont Catholiques de Tradition. Tout comme nos amis Carlistes d’Espagne, Miguélistes du Portugal, Néo-Bourbonniens d’Italie, Jacobites d’Ecosse et d’Irlande, Margyards de Hongrie et Frères de l’Epée de Pologne, qui s’inspirent du Légitmisme Français.
    Pour beaucoup de ces Catho Tradis, le sceau et l’emblème de la Contrerévolution est la dévotion au Sacré-Coeur, Coeur de l’Amour surmonté de la Croix du Sacrifice, qu’ils arborent sur le drapeau national -Blanc pour les Royalistes Traditionalistes (Légitmistes, Survivantistes, Providentialistes), Tricolore pour les Orléanistes sincèrement Catholiques- avec la devise « Espoir et salut de la France ».
    Parmi les maisons d’édition les plus connues de ce courant, on peut citer les Editions de Chiré.
    Conclusion.
    Un vrai Contrerévolutionnaire visera un double objectif : d’une part, Faire connaitre autour de lui les nombreuses activités Royaliste de sa province et en rendre compte: Université d’été, Marche pour la Vie, Veillée pour la famille, Sessions de jeunes, pèlerinages de Chartres et de Paray-le-Monial, Conférences, Fêtes du livre, Messes de Louis XVI et de marie-Antoinette, etc.. et d’autre part, traiter de l’actualité et livrer les informations à la lumière de sa foi Catholique et dans la fidélité à sa tradition nationale, comme le font déjà notre Charte de Fontevrault, sa Flotte Providentialiste, et ses amis du SYLM et du CER.
    La ligne de conduite Contrerévolutionnaire sera le retour aux sources : le pacte de Tolbiac et le Testament de Saint-Rémy. C’est comme un phare que nous trouvons au bout de la nuit, comme l’Etoile Polaire.

    Hervé J. VOLTO, CJA, Président Honoraire de la Charte de Fontevrault (Président 1991-1994), membre du Chapitre Général et Délégué Officiel pour l’Italie

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