Au Secrétariat général de l’AF. François Bel-Ker succéde à Olivier Perceval.

Communiqué du président du Comité directeur de l’Action Française.

Réuni à l’occasion du CMRDS 2014 au château d’Ailly, dans le Roannais, le Comité directeur de l’Action française a pris deux décisions importantes : la nomination de François Bel-Ker comme Secrétaire-général du mouvement et celle de Philippe Mesnard comme rédacteur en chef de L’Action Française 2000.

Notre ami Olivier Perceval quitte le secrétariat-général mais continuera d’accompagner la progression du mouvement au sein du Comité directeur. François Marcilhac demeure le directeur politique et l’éditorialiste de L’AF 2000.

L’affluence historique qu’a connue notre université d’été cette année et le développement rapide de nos sections à travers tout le pays sont les signes de la qualité du travail accompli ces dernières années. Le nouveau secrétaire-général aura à cœur de prolonger et d’amplifier ce développement.

La crise de confiance d’une ampleur inédite qui touche non seulement l’exécutif, président de la République et gouvernement, mais plus généralement l’ensemble des partis politiques “républicains” devrait logiquement conduire à un changement de régime. Le nationalisme intégral est donc plus que jamais d’actualité. Notre tâche est d’en convaincre au plus vite les Français soucieux de l’avenir de leur patrie.

Pour que vive la France, vive le roi !

Stéphane Blanchonnet, Président du Comité directeur de l’Action française

http://www.actionfrancaise.net/craf/?Communique-du-president-du-Comite

1 thought on “Au Secrétariat général de l’AF. François Bel-Ker succéde à Olivier Perceval.

  1. Hervé J. VOLTO

    Pour nos plus jeunes lecteurs qui découvrirait le Royalisme, le Nationalisme Intégral a pour ambition d’être une doctrine contre-révolutionnaire, assurant la cohésion de la France et sa grandeur. Elle part d’un mot d’ordre, « Politique d’abord », d’un postulat, le patriotisme, que la Révolution aurait effacée au profit du nationalisme et d’un constat : pour Maurras, la société française de la fin du XIXe siècle est minée par la décadence et la corruption. Selon lui, ces maux remontent principalement à la Révolution française, et atteignent leur paroxysme dans l’affaire Dreyfus. Les influences philosophiques de Charles Maurras vont de Platon et Aristote à Joseph de Maistre en passant par Dante, Thomas d’Aquin et Auguste Comte. Ses influences historiques vont de Sainte-Beuve à Fustel de Coulanges en passant par Taine et Ernest Renan.

    Pour Maurras, le coupable est l’esprit révolutionnaire et romantique, véhiculé par les forces libérales que furent selon lui à cette époque les quatre « États confédérés » qu’il avait définis en 1949 dans Pour un jeune Français, à savoir : les juifs, les protestants, les francs-maçons, et les étrangers (que Maurras appelait « métèques »). Ces états confédérés représentent l’anti-France, ils ne peuvent en aucun cas faire partie de la nation française.

    L’Ordre : raison, classicisme, autorité et libertés.

    Le nationalisme intégral semble naître d’un désir d’ordre chez le jeune Charles Maurras, attribué par certains à sa surdité.
    -Sur le plan philosophique, ce désir d’ordre entraîne un attachement inconditionnel à la raison.
    -Sur le plan artistique, la défense du classicisme contre les « débordements » des sens du romantisme.
    -Sur le plan politique, il implique la recherche d’un régime d’autorité. Mais chez Maurras, poète régionaliste provençal, l’autorité doit se concilier avec le respect des libertés locales. Une équation qui ne trouve selon lui sa résolution que dans le système monarchique, la Monarchie ayant de bien d’apporter la continuité dans la conduite des affaires, le rassemblement national et l’arbitrage suprême au-dessus des factions. Maurras devient donc Royaliste de raison en 1896.

    Plus précisément, sur le plan politique, pour assurer la cohésion nationale, le maurrassisme repose donc sur trois piliers :
    -L’exclusion de l’État des quatre « États confédérés » et l’exaltation de l’intérêt national (« La France seule ») ;
    -Sur le plan politique, la mise en place d’institutions devant garantir simultanément les libertés locales du « pays réel » et le maintien de l’unité nationale, c’est-à-dire pour lui la Monarchie, qui relève l’ordre, les liberté, la propérité et l’honneur: son Royalisme vient de son patriotisme ;
    -Sur le plan moral, le magistère de l’Église Catholique Romaine en tant que ciment unificateur, facteur et modèle d’ordre.

    Sous sa forme National-Catholique, le maurrassisme porte à un mouvement qui tend « à diriger toutes les initiatives privées, à orienter les lois, les institutions, les mœurs, les revendications civiques vers une réforme fondamentale de la société moderne d’après les principes Chrétiens. Le Nationalisme Intégral porte au Royalisme, le Roi étant l’incarnation de la nation. LE ROI, C’EST LA PRESENCE DU SACRE DANS LE POUVOIR, LA CONTINUITE DE LA FRANCE, LE DESTIN NATIONAL INCARNE PAR UN SOUVERAIN INDEPENDANT DES CAPRICES DU SUFFRAGES UNIVERSEL ET DU DIKTAT DES BANQUES ET DES ETABLISSEMENTS FINANCIERS.

    Aujourd’hui, le Centre Royaliste d’Action Française (CRAF) ou Action française ou AF dans le langage courant est le principal mouvement Royaliste Français. Il est l’héritier du mouvement Restauration nationale de Pierre Pujo, lui-même héritier de l’Action Française créé par Maurice Pujo et Henri Vaugeois.

    Hervé J. VOLTO

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