L’Alliance royale (AR) est une formation politique française royaliste fondée le 25 janvier 2001 par Yves-Marie Adeline, aujourd’hui président d’honneur. Elle vise à l’instauration d’une monarchie telle qu’elle peut être conçue au xxi^e siècle, en prenant comme base la constitution de la V^e République.

Histoire[modifier | modifier le code]

Depuis janvier 2010, elle est dotée d’une structure « jeunes », les Jeunes Royalistes.
Le 26 juin 2011 s’est tenu à Paris le deuxième « Banquet des amis de l’Alliance royale », qui fête alors ses 10 ans. Ce banquet est présidé par son président, Pierre Bernard, député et maire honoraire de Montfermeil.

Objectifs[modifier | modifier le code]

La formation vise à mettre en lumière la problématique de la royauté au sein du débat politique. L’Alliance royale a pour programme la restauration de la monarchie en France, tout en rendant le modèle traditionnel de celle-ci compatible avec la situation du xxi^e siècle^{2. L’Alliance royale propose dans ce cadre une monarchie dite « institutionnelle » avec un roi au rôle réel, qui représenterait efficacement les Français et serait indépendant des partis politiques3,4, le tout dans un cadre démocratique4.}
Elle propose dans ce contexte une refonte des institutions2, y compris une réforme de la représentation nationale, afin d’« assurer une juste représentation du peuple et sa participation constructive aux décisions politiques »5.
Le parti entend « représenter tous les royalistes », et ne se revendique en conséquence ni orléaniste, ni légitimiste^4.

Dirigeants[modifier | modifier le code]

• Pierre Bernard, président.
• Robert de Prévoisin, délégué général.
• Bruno Castanier, secrétaire général.

Participations aux élections[modifier | modifier le code]

La participation aux campagnes électorales fait partie d’une stratégie de communication visant à proposer aux Français une alternative au système républicain. L’Alliance royale (AR) ne suit pas en cela la pensée de Charles Maurras (1868-1952) et n’envisage pas la prise du pouvoir par coup d’État mais par le travail d’un appareil politique.

Élections municipales[modifier | modifier le code]

2008[modifier | modifier le code]

Lors de ces élections, l’Alliance royale obtient plusieurs élus :

• Xavier de Thoury, élu à Rouy (58) sur une liste de l’UMP avec 73,6 %⁶
• Yves Méra, élu d’opposition d’Héricourt (70) en 3^e position sur une liste divers droite avec 24,41 % des voix⁷
• Olivier Pétiot, élu à Fruges (62) avec 55,4 % des voix
• David Thisquen, élu à Perceneige (89) avec 50,9 % des voix (liste sans étiquette)
• Jean Michel Hua, élu à Bougival (78) sur une liste de l’UMP avec 39,8 % des voix.

2014[modifier | modifier le code]

Depuis les dernières élections municipale de 2014, l’Alliance royale est représentée par six élus municipaux, tous élus sur des listes non étiquetées AR^8 :

Jérôme Szczepanski, élu sans étiquette à Mouriez (dans le Pas-de-Calais)^{9, n’est plus affilié à l’AR depuis janvier 2017, après en avoir été le délégué pour la région Nord-Pas-de-Calais10.}
L’AR avait également présenté deux listes autonomes, une dans le V^e arrondissement de Paris (Blandine Rossand en tête de liste, résultat 0,57 %) et une à Caudry dans le Nord (Joël Lamand en tête de liste, résultat : 1,52 % des voix)11.

Élections européennes[modifier | modifier le code]

L’Alliance royale est également présente aux élections européennes.

2004[modifier | modifier le code]

Pour les élections européennes de 2004 l’Alliance royale présente 150 candidats investis sous l’étiquette « divers » dans les sept circonscriptions de France métropolitaine pour un résultat de 5 248 voix, soit 0,031 % des suffrages exprimés.

Alliance royale
Logotype officiel.
Présentation
Président	Pierre Bernard
Fondation	25 janvier 2001
Siège	104 avenue des Champs-Élysées 75008 Paris
Fondateur	Yves-Marie Adeline
Positionnement	Droite1 à extrême droite1
Idéologie	Royalisme1
Couleurs	bleu, blanc et jaune
Site web	allianceroyale.fr [archive]

Faute de moyens, les bulletins de vote de l’Alliance royale ne sont pas imprimés mais proposés au téléchargement sur le site internet du mouvement.

2009[modifier | modifier le code]

L’Alliance royale présente des candidats sur toute la France (hors Sud-Ouest et Nord-Ouest) aux élections européennes de 2009. Comme en 2004, les bulletins ne sont pas imprimés mais proposés au téléchargement.

Si globalement les résultats de l’Alliance royale sont inférieurs à 0,1 %, ils sont moins faibles dans certaines régions. Ainsi, à Versailles, le mouvement royaliste obtient 126 voix, soit 0,45 % des suffrages exprimés^{14. À noter que Mme Pico-Deprez n’est plus affiliée à l’Alliance royale depuis 2015.}

2014[modifier | modifier le code]

L’Alliance royale présente des candidats dans six régions sur huit sous le nom de « Une France royale au cœur de l’Europe ».

Élections cantonales[modifier | modifier le code]

Aux élections cantonales de 2011, l’AR a présenté plusieurs candidats :

• Sandrine Pico-Deprez, candidate du canton de Masevaux dans le Haut-Rhin (68) (suppléant : Jean-Denis Guallar).
• Chantal de Thoury, candidate du canton de Nevers-Nord dans la Nièvre (58) (suppléant : Maxime Cottin).
• Pascal Metzger, candidat du canton de Craon, en Mayenne (53) (suppléante : Cathie Foutry).
• Robert de Prévoisin, candidat du canton de Ligueil en Indre-et-Loire (37) (suppléante : Virginie Loriot).
• Dominique Hamel, candidat du canton de Charenton-le-Pont dans le Val-de-Marne (94) (suppléante : Patricia Anguissola).
• Yves Méra, candidat du canton de Héricourt-Est dans la Haute-Saône (70) (suppléante : Nathalie Tarby).

Élections législatives[modifier | modifier le code]

L’Alliance royale a présenté 34 candidats aux législatives de 2012, pour des résultats très modestes, à noter les « bons scores » de Julie Moreau (21 ans, 1^re circonscription d’Indre et Loire, 0,17 % des voix), de Dominique Fitremann (56 ans, sixième circonscription du Val-d’Oise, 0,20 % des voix), de Patrick de Villenoisy (quatrième circonscription de Paris, 0,27 % des voix) et de Bernadette Chabanet (première circonscription des Yvelines, 0,34 % des voix).
Le parti présente un candidat lors l’élection législative partielle de juin 2013 dans la 3^e circonscription de Lot-et-Garonne, Michel Garcia-Luna (suppléant : Patrick Esclafer de La Rode). Il finit à l’avant-dernière place, avec 54 voix (0,16 % des suffrages exprimés).
Pour les élections législatives de l’année 2017, l’Alliance investit 16 candidats^{22. Tous leurs tracts sont ornés d’une fleur de lys23.}

Élections présidentielles[modifier | modifier le code]

En 2012, Patrick Cosseron de Villenoisy, porte-parole de l’Alliance royale, est le candidat qui porte les couleurs des royalistes français. Il a annoncé sa candidature à Montfermeil, le samedi 17 septembre 2011, en présence de Pierre Bernard, président du mouvement, ancien député-maire et maire honoraire de Montfermeil. Il n’obtient cependant pas les 500 parrainages nécessaires et ne peut donc présenter sa candidature officielle^24,25.
Robert de Prévoisin, délégué général de l’Alliance Royale, s’est déclaré candidat à l’élection présidentielle de 2017 lors de l’université d’été de l’Alliance royale les 3 et 4 septembre 201626. Seul candidat royaliste de cette élection, il échoue à obtenir les 500 parrainages pour pouvoir participer au scrutin.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

• Yves-Marie Adeline, Le royalisme en questions, L’Âge d’homme, 2003.
• Yves-Marie Adeline, Marie-Antoinette, Paris, 2005.
• Yves-Marie Adeline, Histoire mondiale des idées politiques, Ellipses, 2007.
• Yves-Marie Adeline, La droite impossible, Chiré, 2012.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

• Centre royaliste d’Action française (l’autre mouvement royaliste français actuel)
• Action française
• Nouvelle Action royaliste et Nouvelle Action française
• Restauration nationale

Liens externes[modifier | modifier le code]

• Site officiel [archive]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Alliance_royale