Les historiens du temps nous apprennent qu’à l’avènement de Louis XVI les cris de : Vive le Roi ! qui commencèrent le matin ne furent interrompus qu’au coucher du soleil. La joie de la France entière fut comme celle d’une famille. On s’arrêtait dans les rues, on se parlait sans se connaître, on embrassait les gens de sa connaissance. Cet avènement fut salué comme une brillante aurore. Les Provinces témoignèrent une sorte d’ivresse dont on n’avait jamais vu pareil exemple, et Paris manifesta un enthousiasme indicible lorsque le jeune roi, âgé de vingt ans, fit son entrée solennelle dans la capitale…
le 16 mai 1774.” Tous ces témoignages prouvent avec éclat que le peuple était toujours passionnément attaché à son Roi, que les manœuvres sataniques des sociétés secrètes n’étaient point encore parvenues à entamer le front populaire de la monarchie, à ce moment encore demeuré intact. Déjà, cependant, les sectes avaient arrêté leur plan ; le jour du Sacre à Reims, le 11 juin 1775, la franc-maçonnerie avait fait afficher sur tous les murs de la ville le placard suivant : “Sacré le 11, massacré le 12.”
Le premier acte du jeune Souverain fut la visite des pauvres et des malades de l’Hôtel-Dieu. Ayant constaté l’exiguïté des bâtiments, il les fait agrandir de trois mille lits ; puis, pour soulager la classe indigente, il institue dans les diverses provinces du royaume des ateliers de charité afin que les pauvres ne reste pas oisifs – grand exemple à méditer de nos jours où le chômage ne sévit que trop et où nombre d’ouvriers préfèrent toucher une allocation et ne rien faire.
“Nommer le roi : père du peuple, ce n’est pas faire son éloge, c’est sa définition”, disait La Bruyère. Jamais définition ne fut plus exacte que pour Louis XVI.
Marquis de la Franquerie
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