Louis Chiren, Maître imagier de la « flotte providentialiste” offre aux royalistes “Le labyrinthe de Reims”

AVIS IMPORTANT DE LOUIS  CHIREN,  Artiste et poète inspiré, d’oeuvres catholiques et royales

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     “La Charte de Fontevrault” * fondée par Monsieur Alain Texier le 25 août 1988 en l’abbaye royale homonyme, a l’autorisation de reproduire les textes ainsi que les oeuvres picturales de Louis Chiren pour l’ensemble de ses oeuvres.

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LE LABYRINTHE DE REIMS

   Cette œuvre a été réalisée les 21 et 22 août 2020. Le 21 août 1567 voyait la naissance de saint François de Sales (1) au château du même nom en Savoie. Nous fêtions aussi sainte Jeanne-Françoise Frémiot de Chantal (2) qui fut sa fille spirituelle et fonda l’ordre de la Visitation (3) sous sa direction. Le 22 août nous célébrions le Cœur Immaculé de Marie auprès de qui il faut se placer pour l’espérance que l’on a de la renaissance de l’Église et de la France sa fille aînée (4) . Le Cœur de notre Mère du Ciel par qui tout peut advenir même le retour du roi en son royaume de France.

     Cette illustration réalisée en techniques mixtes (5) comme beaucoup de mes créations vous présente une ébauche du labyrinthe de Reims qui hélas n’est plus, ainsi que Jeanne, la pucelle de Domrémy alors qu’elle était cette jeune fille pure et pieuse à l’écoute de Dieu.

   Le moyen Âge, cette période si riche et malheureusement tant décriée au cours des siècles, recèle des beautés et des secrets que nos yeux et nos esprits ont bien du mal à percevoir. Ce n’est pas étonnant puisque cette période se plaçait sous le signe de la Croix et en recevait tous les dons tandis que notre siècle qui a renié son passé catholique et relégué au placard ses richesses spirituelles n’est plus éclairé dans sa majorité par l’Esprit Saint.

  La splendeur des cathédrales n’est pas seulement époustouflante de beauté architecturale ou sculpturale mais elle est également stupéfiante par la prouesse technique de ces bâtisseurs qui ont édifié de tels chefs d’œuvres en un temps décrit par certains de leurs successeurs comme archaïque.

  Ces maisons de Dieu possèdent aussi des curiosités qui pourraient nous laisser de marbre, par ignorance, par la cassure voulue et assumée de cet héritage extraordinaire qui rendrait le plus humble des hommes s’il en connaissait les secrets, le plus grand d’entre nous.

   Les labyrinthes font partie de cet héritage religieux que nous pouvons fouler aux pieds sans en connaître le sens et peut-être sans même nous rendre compte de leur présence. Ils étaient placés la plupart du temps sur le dallage de la nef et formaient un tracé complexe et harmonieux autrefois destiné à un acte bien précis mais qui pouvait si un enfant les découvrait lui offrir un espace de jeux évident.

  La racine du mot se retrouve dans la “labrys” cette sorte de double hache utilisée dans les cultes minoens. C’est dire les influences dans cette construction dont nous nous souvenons qu’elle figure dans la mythologie et qui fait appel à la force, au secret, au sens caché, au propre comme au figuré.

  Dans la Grèce antique le labyrinthe (6) était une construction complexe destinée à égarer, à ralentir le promeneur qui osait s’y aventurer. La religion catholique a repris ce concept païen durant un temps et l’a transformé pour le bien des âmes comme elle l’a fait avec d’autres.

   Ainsi l’on trouvait des labyrinthes (7) dans toute l’Europe chrétienne, le plus ancien étant à Ravenne (8)  en Italie.

   En France des exemples d’exception se trouvent dans les cathédrales d’Amiens (détruit en 1825 puis reconstruit peu après) ou de Chartres (9) ; plusieurs ont disparu.

   Il faut dire qu’à la fin du moyen Âge, ils deviennent le symbole du mal, de l’errance. Au XIVème siècle les autorités ecclésiastiques les font détruire ou cacher sous un tapis, ce mouvement va s’étendre à toute l’Europe car on ne comprenait plus qu’une telle concession au paganisme ait été faite.

     Celui  de Reims datant à l’origine de 1286, représenté ici partiellement, a disparu. L’histoire officielle raconte qu’il a été enlevé en 1779 parce que les chanoines étaient excédés par les rires et les cavalcades des enfants s’en servant comme d’un espace ludique. Sa particularité en plus d’être situé dans la cathédrale des sacres est qu’il comportait aux quatre coins, les concepteurs (10) de cette dernière.

   On y trouvait Jean Le Loup, maître d’œuvre durant seize ans qui commença les portails nord, Jean d’Orbais, maître d’œuvre qui commença le chevet, Gaucher de Reims, maître d’œuvre durant huit ans, il débuta les voussures et les portails ouest et enfin Bernard de Soisson, maître d’œuvre durant trente-cinq ans qui acheva cinq voûtes et ouvrit la rosace ouest.

   Au centre, là où se situe sur le dessin la pucelle de Lorraine, se trouvait un personnage identifié comme Aubry de Humbert (11)  l’archevêque rémois qui décida la reconstruction de la cathédrale rasée en 1210, suite à un incendie.

  À l’origine, ils avaient un but d’élévation dans la vie spirituelle des pèlerins. On les nommait parfois chemin d’une lieu car la distance à genoux qu’il fallait pour les parcourir correspondait à peu près au même temps à pied. Ils figuraient aussi le chemin de Croix du Christ.

  Les cathédrales, lieux de pèlerinage important au moyen Âge pour celui qui ne pouvait se rendre en terre sainte, étaient des sanctuaires convoités pour les croyants.

   Ces derniers achevaient à genoux ce chemin de conversion. L’entrée des labyrinthes était toujours à l’Ouest du côté du soleil couchant, celui de la mort puisqu’il faut mourir pour renaître à la vie éternelle.

   Les multiples détours symbolisaient les tribulations de la vie chrétienne. C’était l’occasion d’une véritable méditation pour le fidèle. Ceux qui étaient ronds comme à Chartres, faisaient référence à l’unité, la perfection, l’infinité de Dieu. Les carrés, l’univers ou la terre, la création. Les lignes verticales le masculin, les lignes horizontales le féminin et la rencontre des deux, l’humanité.

   La spirale était aussi le devenir, le cycle de la vie et par conséquent de l’histoire puisque tout revient sans cesse, le contraire de la ligne et d’une conception unilinéaire du temps.

  Pourquoi ce choix du labyrinthe de Reims. D’une façon prédestinée il a été choisi comme symbole des monuments historiques français ( 12 ) . Il est celui de la cathédrale des sacres, il a disparu et pourtant sa mémoire porte l’ensemble du patrimoine de France, l’on pourrait dire matériel et immatériel. Un peu comme l’absence du roi qui ne meurt pas mais qui est portée.

     La cathédrale de Reims est le centre névralgique du royaume de France. Sainte Jeanne d’Arc, la pucelle d’Orléans, a probablement marché sur ce labyrinthe menant Charles VII pour le faire sacrer.

   Symbole du cheminement des pèlerins pour atteindre la perfection, tracé géométrique représentant la complexité de nos vies avec ses joies et ses obstacles, quelle plus belle âme que celle de la noble guerrière pour représenter ce combat jusqu’au plus haut sacrifice dans l’obéissance absolue au Christ Roi.

   Elle est placée au centre car c’est une pièce maîtresse comme celle d’un échiquier. La bergère de Domrémy a été prédestinée, ce choix divin malgré ses faiblesses est la marque du Ciel pour les âmes choisies montrant qu’avec l’aide de Dieu tout est possible. Ceci pour nous rappeler que rien n’est perdu si l’on place sa confiance et son espérance en lui.

   L’élaboration des dessins pour obtenir ces labyrinthes faisait appel aux avancées mathématiques les plus poussées de leur époque. En essayant de reproduire avec difficulté celui de Reims, je me suis aperçu qu’il pouvait évoquer un circuit imprimé moderne, quoique plus esthétique. Comme si une connexion s’établissait avec notre temps libérant une énergie spirituelle propre à bouleverser les plans d’un siècle qui a fait le choix de la technique à outrance.

    La présence surnaturelle de sainte Jeanne d’Arc est au cœur du labyrinthe de Reims devenu immatériel. Elle a suivi son chemin de vie catholique en écoutant ses voix avec persévérance, accomplissant sa mission avec ardeur dans un esprit de dévotion et d’amour total en son Sauveur. Supportant les embûches et les dangers d’une vie engagée. Elle a entraîné dans son sillage les troupes et les autorités jusqu’au roi Charles VII le convainquant du même coup au point de lui faire signer un pacte de triple donation de son royaume. Il n’y a pas d’autre exemple dans notre histoire d’une telle mission.

    Seconde patronne de la France avec sainte Thérèse de l’enfant Jésus (13) , notre sainte Lorraine pourrait bien accomplir sa dernière mission de libération en nom Dieu, accompagnant le futur roi que nous attendons dans la reconstruction du royaume de France.

    Mais avant cela le petit reste devra suivre son chemin de Croix dans ce labyrinthe de la vie, implorant le Cœur Immaculée de Marie afin qu’elle intercède auprès de son Fils pour qu’il nous donne son roi.

  Notre Dame de la Sainte Espérance, convertissez-nous !

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Et encore.

(*) LETTRE DE VENISE (3 mai 2009) ; le confessionnal de Sainte-Marie-des-Français. http://charte.de.fontevrault.over-blog.com/article-31726284.html

(1)https://nominis.cef.fr/contenus/saint/494/Saint-Francois-de-Sales.html

(2) https://nominis.cef.fr/contenus/saint/249/Sainte-Jeanne-Francoise-de-Chantal.html

(3)http://www.la-visitation.org

(4) Ce 22 août est aussi l’antépénultième (jour qui précède l’avant dernier) jour de la neuvaine de préparation spirituelle aux Rencontres de Fontevrault.

(5) En arts plastiques, une technique mixte est une approche picturale ou sculpturale, figurative ou abstraite, par laquelle l’artiste utilise au moins deux médiums différents. En peinture, on parle de technique mixte quand la matière colorée comporte au moins deux liants de nature différente ou des matériaux hétérogènes. https://fr.wikipedia.org/wiki/Technique_mixte#:~:text=En%20arts%20plastiques%2C%20une%20technique,différente%20ou%20des%20matériaux%20hétérogènes.

(6) – https://fr.wikipedia.org/wiki/Labyrinthe

(7)http://www.resonance-cosmique.com/GEOMETRIE/HTML/Formes_Radionique_Labyrinthe.htm                           

(8) Labyrinthe de Ravenne. L’ Illustration  ci-dessous  figure  dans le site                                 auquel conduit le lien ci-dessus.   

 

 

 

 

(9) https://laportedepierre.com/Le-labyrinthe-de-Chartres

(10) L’originalité du labyrinthe est de présenter les maîtres d’œuvre de la cathédrale en les faisant sortir de l’anonymat qui règne sur les autres églises ou cathédrales.
En haut à droite : Jean d’Orbais (1211-1231),
En haut à gauche : Jean-le-Loup (1231-1247),
En bas à gauche : Gaucher de Reims (1247-1255),
En bas à droite : Bernard de Soissons (1255-1290).
  Le personnage central est identifié à Aubry de Humbert, archevêque rémois qui décida en 1211 de reconstruire une nouvelle cathédrale.
    On ne trouve pas trace du 5e maître d’œuvre, sans doute le plus connu, Robert de Coucy (1290-1311).                                                                                                           http://www.resonance-cosmique.com/GEOMETRIE/HTML/Formes_Radionique_Labyrinthe.htm 

(11)https://fr.wikipedia.org/wiki/Albéric_de_Humbert

(12)http://vosges-diagnostic.fr/que-represente-le-logo-des-monuments-historiques/

(13)-https://nominis.cef.fr/contenus/saint/1949/Sainte-Therese-de-l-Enfant-Jesus.html                                                            

0 thoughts on “Louis Chiren, Maître imagier de la « flotte providentialiste” offre aux royalistes “Le labyrinthe de Reims”

  1. Marie-Agnès Lacour

    Dieu vous garde tous , Providentialistes !
    Le labyrinthe de Chartres est pour le moment caché par des chaises posées dessus .On ne peut le voir malheureusement que le vendredi ( si mes souvenirs sont exacts ) Pourquoi ? je ne sais pas . Peut-être parce que trop de touristes passent et à la longue il se serait effacé . En tout cas c’est le plus grand jamais réalisé dans un édifice religieux à un moment très important du développement de la culture de l’Occident.

    Pour ceux que cela intéresserait il y a un excellent livre de John et Odette ketley-Laporte : Chartres le labyrinthe déchiffré. http://www.beji-mozaike.com/labyrinthe-chartres-histoire.html .Il se lit comme un roman
    Monsieur Chiren votre dessin aujourd’hui me va plus au coeur que jamais parce que vous avez représenté notre Jeanne telle que moi je la possède en tableau en couleur réalisé par un prisonnier dans un camp de concentration de mémoire . J’avais acheté dans une vente de charité ce dessin à Monsieur l’Abbé Bonneterre aujourd’hui malheureusement disparu https://www.riposte-catholique.fr/archives/51534 et je l’ai fait encadrer . C’est bien sûr un original , l’histoire est écrite au dos avec la date mais il n y a pas le nom du Monsieur . Il est dans mon entrée à côté de Ma patronne Ste Agnès et face à une très belle reproduction de Notre Dame du Perpétuel Secours . J’y tiens comme à la prunelle de mes yeux

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