« Puis vint cette voix, Environ l’heure de midi, Au temps de l’été, Dans le jardin de mon père. »
Jeanne d ‘Arc qui devrait sans doute être plus connue sous le nom de “Pucelle d’Orléans”
Chacun a son jardin secret et voici le mien; c’est celui de la ferme des mes grands parents à Brizay. Dans ce jardin une petite maisonnette , c’est dire, une maisonnette à cheminée. Mon arrière grand-mère Marie Daguet née Doublet ” Mamie”y a tenu une épicerie, qu’elle avait peut -être d’ailleurs fondée. Ma tante Colette Fourcade, soeur de ma mère Yvettte donc, lui a succédé et prés elle nous les enfants d’Yvette et de jean Texier y avons fait des tas de choses pendant les vacances .
Vous noterez l’existence à gauche sous le toît de tuiles d’un mini colombier avec une entrée pour deux pigeons. Jadis- c’est à dire avant la révolution dite Française, le colombier passait volontiers pour un signe extérieur de noblesse . https://www.persee.fr/doc/abpo_0399-0826_1981_num_88_1_3036. Mais ce n’est assurément pas pour cela que par un geste de gratuité totale du Seigneur je suis devenu royaliste.
Lorsque ma chère tante Colette ne se souvint plus à la fin de sa vie que de ses ses souvenirs les plus anciens , allant la voir dans sa maison de retraite, je lui parlai de l’épicerie et de ses clients des Chauleries qui avaient chez elle une importante ardoise. https://www.google.com/maps/place/Les+Chauleries,+86420+Verrue/@46.8843221,0.1362434,14z/data=!3m1!4b1!4m5!3m4!1s0x47fd79e73ebb4d4f:0xa05d394f26008e0!8m2!3d46.884324!4d0.153753
Et elle riait , elle riait en disant “ Ah bien oui, les Chauleries“… Chauleries situées sur la commune de Guesnes , et par ailleurs lieu d’un prieuré fontevriste, bien entendu. https://prieuresfontevristes.wordpress.com/france/nouvelle-aquitaine/86-2/prieure-de-guesnes/.
Merci d’égrener de temps en temps le chapelet des souvenirs , ceux qui font chaud au coeur et permettent d’évacuer le stress d’une époque invivable . Oui elle était belle cette époque des petites épiceries et des petites librairies de tous les charmants commerces qui donnaient vie aux villages où tout le monde se connaissait même si tout le monde ne s’entendait pas forcément mais il y avait une belle unité dans l’appréciation des valeurs et la joie d’être français .
Merci à vous de m’avoir lu et de me l’avoir dit.