Une référence fâcheuse
« Avec tous les communicants autour de lui, ces gens qui ont fait l’ENA, il n’y en a pas un qui lui a dit que les cent jours c’est grave, ça se termine à Waterloo, à Sainte-Hélène. Comment est-il possible qu’il ait mis son allocution sous le signe des cent jours ? C’est délirant », tacle encore Clémentine Autain. La référence renvoie traditionnellement aux derniers feux du règne de Napoléon Ier, et à la période écoulée entre son retour de l’île d’Elbe le 1er mars 1815, la reconquête éclair du pouvoir, et finalement la débâcle de Waterloo face à une coalition rassemblant Britanniques, Allemands et Néerlandais le 18 juin 1815. Contraint à l’abdication, Napoléon est exilé sur l’île de Sainte-Hélène au milieu de l’Atlantique sud, en août 1815, où il décède six ans plus tard.
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« Emmanuel Macron est tellement hors sol, déconnecté, dans un tel délire de toute puissance qu’il y a forcément une dimension psychanalytique », poursuit notre invitée, qui dénonce également les travers d’un régime présidentiel. « Il avance avec la brutalité, avec l’autorité que lui permet la Cinquième République », estime Clémentine Autain. « Aucun régime démocratique ne confère autant de pouvoir à un seul homme », pointe-t-elle. « Nous devrions avoir un système institutionnel qui empêche un homme seul de décider contre son peuple, c’est pourquoi nous sommes dans une crise de régime, et je pèse mes mots. »
https://www.publicsenat.fr/article/politique/allocution-d-emmanuel-macron-les-cent-jours-se-terminent-a-waterloo-raille
En avril 1814, sa défaite militaire face à la Sixième Coalition lors de la campagne de France l’a contraint à abdiquer. Louis XVIII rétablit la monarchie et Napoléon Ier est envoyé en exil sur l’île d’Elbe. Il parvient à s’échapper en février 1815, à bord de l’Inconstant, et entame sa traversée de la France, durant laquelle de nombreux anciens maréchaux se rallient à sa cause. Direction Paris, où il entre triomphalement le 20 mars 1815, au lendemain du départ de Louis XVIII.
La période dite des « Cent Jours » commence. Napoléon Ier tente de mettre sur pied une monarchie constitutionnelle, mais les grandes puissances ne voient pas son retour d’un bon œil. Après la fameuse cinglante défaite de Waterloo, le 18 juin, Napoléon abdique une seconde fois quatre jours plus tard et est exilé sur l’île de Sainte-Hélène.
https://www.lepoint.fr/histoire/allocution-de-macron-les-cent-jours-une-reference-historique-18-04-2023-2516782_1615.php
De retour à Paris, Napoléon est contraint d’abdiquer une seconde fois le 22 juin. Le 8 juillet 1815 Louis XVIII remonte sur le trône. Alors qu’il accueille le Roi à son retour de Gand, le préfet de la Seine Chabrol de Volvic évoque les « Cent jours » de Napoléon, expression passée à la postérité pour désigner le bref retour de l’empereur déchu. On parle aussi du « vol de l’Aigle » ou, pour Chateaubriand, de « l’invasion d’un pays par un seul homme »
https://www.geo.fr/histoire/cent-jours-le-court-regne-de-lempereur-napoleon-204507
100 jours dis-tu ?
Tu es bien téméraire et bien présomptueux, citoyen Président !
Alors comptons ensemble, veux-tu ?
Annoncée le 17 avril au soir, ton ultime période probatoire, c’est-à-dire « propre à prouver » ou encore « qui fait force de preuve », a donc commencé ce 18 avril et se terminera le 26 juillet au soir… Au delà ???
100 jours !
C’est aussi 14 semaines + 2 jours.
Ce soir, le deuxième jour de ton audace se termine… A partir de demain, 20 avril, il te restera désormais un temps, deux temps et un demi temps…
Cette durée, c’est toi qui l’as choisie !
Plus à Dieu que le Roi nous revienne dans 100 jours !
La Restauration (1814-1830) méritera bien son nom. Ayant trouvé le Pays vaincu et ruiné en 1815, elle restaure la France en quelques années, elle relève les finances, et dès 1823, grâce à la sage administration du Baron Louis, le franc est au pair et la rente le dépassait à 104 francs or. En dix ans, notre commerce extérieur doublera presque. La prospérité devient générale. On établit les caisses d’épargne. Successivement sont fondées l’Ecole des Mines, l’Ecole des Chartes, l’Ecole Forestière, l’Ecole Centrale, etc… La Restauration inverse en fait ce que la Révolution dite Française a voulu faire par son laïcisme d’état, REFAISANT DE LA DEFENSE DE LA FOI CATHOLIQUE UN PRINCIPE DE GOUVERNEMENT.
Aussi Ernest Renan a-t-il pu dire :
-La Restauration a fondé le vrai développement intellectuel de la France au XIX° siècle.
C’est la surprise maison concoctée par le groupe liberté et territoires (LIOT). Dans le cadre de sa niche parlementaire du 8 juin prochain, le groupe de Charles de Courson va user de son droit en proposant notamment une loi abrogeant la réforme des retraites promulguée nuitamment par le président de la République. Le groupe va donc tenter par sa proposition au maximum d’obtenir l’abrogation de l’intégralité de la réforme des retraites ou a minima son article phare qui recule l’âge de départ de 62 à 64 ans. Pour rappel, c’était la motion de censure déposée par le groupe LIOT qui a failli provoquer la chute du gouvernement Borne à une dizaine de voix près (que voilà des gens enfin intelligent !).
C’était pourtant le souhait le plus cher de l’exécutif et de sa majorité : tourner la page de la réforme des retraites et se donner cent jours pour convaincre l’opinion en faisant oublier ce bras de fer entre la rue et le palais, entre la minorité présidentielle et la myriade d’oppositions civiles et politiques
Cette initiative très intelligente part de Charles de Courson
https://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_de_Courson
député du Groupe LIOT et membre de la famille Buisson de Courson : écartelé, aux un et quatre d’azur à trois roses de buisson d’or; aux deux et trois d’argent au canton de gueules posé à dextre.
L’idée est d’annuler le Projet de Loi du Gouvernement (passé en force grace au 49.3) par une Prosition de Loi du Parlement.
En attendant le Roi, croisons les doigts…
Attention : Emmanuel Macron a annoncé en direct télévisée qu’il ne démissionera pas ! il faudra attendre 2027
https://www.tf1info.fr/politique/video-reforme-des-retraites-il-faudra-attendre-2027-emmanuel-macron-l-assure-il-ne-demissionnera-pas-2254744.html