Affaire Jacqueline Sauvage. Abaissement de la fonction présidentielle, clé de voûte des institutions nationales en quoi se perpétue l’ombre de la majesté royale, avec la complicité du toxique Hollande.

Bizarrement, après le jugement d’appel de décembre 2015, au lieu de se pourvoir en cassation, Jacqueline Sauvage et son clan organisent une campagne d’opinion. Soutenues par des actrices comme Nathalie Baye ou Eva Darlan, par les Femen, par des hommes politiques de tous les partis bien pensants, Valérie Pécresse, Mélenchon, Cohn-Bendit, Anne Hidalgo, Nathalie Kosciusko-Morizet, elles présentent une pétition qui, assurent-elles, aurait réuni quatre cent mille signatures, demandant à François Hollande d’accorder sa grâce à la meurtrière. Et finalement ce week-end, après un délai de réflexion, le président l’accorde.

Quand Hollande, Sauvage et la classe politique piétinent le droit
Tout surprend dans cette histoire. Dans un contexte où la légitime défense est de plus en plus encadrée et même combattue par le politiquement correct, des avocates de gauche la plaident, alors que les faits ne permettent manifestement pas de l’invoquer.

Premier signe d’une intention politique de changer le droit. Ensuite, la gauche, globalement opposée au droit de grâce présidentielle, supplie François Hollande, lui-même pas très chaud partisan de son utilisation de l’accorder, dans « ce cas ».

Deuxième signe. Ce qu’il fait, alors même que le jugement n’est pas définitif, que toutes les voix de recours n’ont pas été épuisées. C’est contre l’usage, et c’est se moquer ouvertement du droit, et de la grâce, qui est une affaire sérieuse, soumise à des conditions juridiques et morales strictes.

Troisième signe. L’ancien procureur général Philippe Bilger a raison de juger « extrêmement dangereuse cette tendance qui va demander la mise en branle de la grâce présidentielle dans des processus judiciaires qui n’ont rien de critiquables ».
 Hollande le sent si bien que, au lieu d’user largement de son droit de grâce régalien, il trouve une espèce de compromis, en éternel épicier de la république, qu’il justifie en plus dans un communiqué alambiqué. Ce faisant, il abaisse la fonction présidentielle en même temps qu’il donne des arguments aux opposants au droit de grâce. Le député PS de Paris Christophe Caresche en demande la suppression, bientôt suivi par le Huffington Post, et d’autres voix, notamment à l’Union syndicale des magistrats. Celle-ci note à juste titre qu’il déjuge deux tribunaux ayant statué en connaissance de cause. Et que le droit de grâce est une survivance de « l’Ancien Régime ». Un professeur de droit constitutionnel, Pascal Jan, ajoute dans une tribune où il demande lui aussi sa suppression que c’est, selon lui, un empiètement de l’exécutif sur le judiciaire. Et ce n’est que le début d’une campagne.

La manipulation des féministes pour dénaturer l’homme à travers le droit
Tout se passe donc comme si l’affaire Sauvage entrait dans un double processus. L’un vise à l’abaissement de la fonction présidentielle, clé de voûte des institutions nationales en quoi se perpétue l’ombre de la majesté royale, avec la complicité du toxique Hollande. L’autre vise la dénaturation du droit en tablant sur l’émotion naturelle que suscite la violence contre les plus faibles. Ce que nous suggère l’histoire de Jacqueline Sauvage telle que les médias manipulés par les féministes nous la racontent, c’est que le mâle est un prédateur mauvais, et qu’il a exercé jusqu’ici en toute impunité sa brutalité à l’intérieur de la famille : il faut donc donner à la femme les moyens juridiques de se défendre, puisque les cours d’assise les leur refusent. Il est significatif que dans sa chronique Pascal Jan demande aussi la suppression des jurys populaires. Pour que la justice devienne la seule affaire des professionnels – soumis à leur hiérarchie et aux cercles de pensée. Dans le même esprit un nouveau texte sur les violences faites aux femmes est en préparation, plus conforme aux revendications féministes. La justice, le droit, la politique ne doivent plus être l’affaire du peuple mais celle des militants éclairés par la grâce spéciale de l’humanisme.

Pauline Mille

http://reinformation.tv/sauvage-hollande-droit-grace-feministes-mille-50459-2/

4 thoughts on “Affaire Jacqueline Sauvage. Abaissement de la fonction présidentielle, clé de voûte des institutions nationales en quoi se perpétue l’ombre de la majesté royale, avec la complicité du toxique Hollande.

  1. Hervé J. VOLTO

    Au-delà de toute polémique, on ne met pas une petite mamie comme Jacqueline Sauvage en prison. En Italie, une personne de l’age vénérable de Jacqueline Sauvage aurait été assignée à résidence.

    On met les mamies en prison et on laisse courir les terroristes : c’est tout bonnement « dégueulasse » !

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    1. chartedefontevrault

      Pas d’accord du tout.

      En l’occurence, c’est quand même une « mamie » flingueuse qui a tiré dans le dos de son mari à trois reprises. En France, on ne se fait pas justice soi même … sinon, on ne sortira plus jamais de chez soi.

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  2. Hervé J. VOLTO

    François Hollande est un « incapable » qui fait honte à la France. Sous un Roi, les avocats de jacqueline Sauvage auraient immédiatement demandé la Grace Royale et l’auraient obtenue.

    Le Roi, VITE !

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    1. chartedefontevrault

      Jacqueline Sauvage n’en reste pas moins une meurtrière qui a abattu son tortionnaire, certes, en lui TIRANT à trois reprises DANS LE DOS… Cette affaire jugée et confirmée par deux Cours d’Assises dans lesquelles les jurés populaires sont majoritaires (Six sur neuf) est plus compliquée qu’elle n’en a l’air.

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