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L’auteur émet également une autre hypothèse :
« Que veulent les Arabes ? La destruction de l’Iran avec la bénédiction de l’Occident et le restant humant la poussière sous les pieds du roi saoudien et du prince qatari. » Pour conclure l’auteur, Mimi Missiva, émet le vœu que cesse cette guerre arabo-arabe: « Les temps ont changé, mais les régnants arabes non, ils continuent tels des vampires à avoir besoin de sang pour asseoir leur règne sur des cadavres comme leurs ancêtres. Il est temps de leur donner des livres d’histoire écrits par de vrais historiens, s’ils savent lire, pour les réveiller. Ils ont fait de l’Islam une horreur du monde arabe, une boucherie, [et] de l’Arabe un psychopathe, un zombie. Il est temps que ça cesse. En tous les cas, les forces vont finir par s’épuiser d’elles-mêmes avec le dessèchement des puits [de pétrole]. »
L’auteur considère donc que l’islam (de paix et d’amour ?) a été transformé par les Arabes en une « horreur et une boucherie » ; est-ce vrai ?
N’est-ce pas accréditer la thèse « raciste », que j’ai entendue, moi-même, des dizaines de fois dans la bouche des Arabes, qui prétend que « les Arabes sont des dégénérés, qui ne méritent pas leur religion de sagesse et de paix… » ?
C’est une thèse digne des théories du « national-socialisme », c’est-à-dire du nazisme. Arrêtons-nous justement à ce national-socialisme et à ses adeptes, pour nous poser la question : a-t-on jamais entendu dire que les Allemands étaient des dégénérés à cause des horreurs nazies, et qu’ils ont été indignes du national-socialisme, une idéologie de paix et d’harmonie ?
N’est-ce pas plutôt le national-socialisme qui a fait des Allemands des nazis d’une inhumanité devenue légendaire ?
Si nous considérons le passé des Arabes, sur ce territoire élargi par l’auteur de l’article, nous découvrirons que leurs ancêtres sont à l’origine de grandes civilisations qui ont laissé de considérables vestiges, qu’il y a eu des écrivains et des penseurs païens non négligeables, des saints et des théologiens chrétiens remarquables.
L’auteur cite d’ailleurs, à une époque où l’islam n’avait pas encore imposé sa domination définitive sur les populations non-musulmanes, de belles réalisations : « Certes la révolution abbasside [de Abbas, un parent de Mahomet] a été sanglante, terrifiante, avant d’aboutir à l’âge d’or arabo-musulman, fait essentiellement par les convertis issus des grandes civilisations défuntes, mais aujourd’hui le sang coule pour rien… »
Nous savons, nous chrétiens, qu’aucune parole du Christ ne peut corroborer ces thèses racistes, selon lesquelles certains peuples, certaines ethnies, certaines tribus, pour ne pas parler de races, sont plus viles que d’autres et condamnées à faire le mal. Du reste, de la lecture de la Bible, nous ne pouvons pas tirer d’autre conclusion : il n’y a qu’une seule race humaine
Allah (puisque c’est le nom de Dieu en langue arabe) n’a donc pas fait des Arabes des dégénérés ou des tarés. Tout musulman censé n’en doutera pas un instant.
Alors pourquoi l’auteur de l’article, qui s’est montré cultivé et intelligent tout du long, nous laisse sur cette impression de malaise.
C’est que, selon moi, il n’a pas l’audace de l’un de ses commentateurs, portant l’alias de Khelaf Hellal qui écrit : « Il ne faut pas avoir peur de dire les quatre vérités : Ils ont fait de l’islam une horreur peut-être aussi parce que l’islam a fait d’eux une horreur. Vous ne le pensez pas? Il y a un grand effort d’introspection, d’autopsychanalise et de remise en question de soi pour pouvoir comprendre les choses. Pour en avoir trop souffert, les arabes sont normalement les mieux placés pour dire toute l’horreur qui y réside et tous les malheurs qui en découlent. La célèbre psychiatre d’origine arabe Wafa Sultan ne mâche pas ses mots quand elle a prononcé son diagnostic: Islam is the problem. »