Le Dauphin de décembre 1815 : étude d’une rumeur malouine.

Yann Guerrin

À Saint-Malo, en décembre 1815, un inconnu arrêté par la police se prétend le fils de Louis XVI. C’est le point de départ d’une rumeur qui submerge la Bretagne puis la Normandie et enfin toute la France. Au-delà des prétentions d’un pseudo Louis XVII, c’est d’une rumeur à portée politique dont nous traitons dans cet article.

Entrées d’index

Chronologie :XIXe siècle

Noms de lieux :Saint-Malo

Yann Guerrin, « Le Dauphin de 1815 : étude d’une rumeur », Annales de Bretagne et des Pays de l’Ouest, 110-2 | 2003, 111-128.                                                      http://abpo.revues.org/1419

Les Annales de Bretagne ont été créées en 1886 ; elles sont devenues les Annales de Bretagne et des Pays de l’Ouest en 1974. La revue est trimestrielle, publiée conjointement par les sept universités du Grand Ouest : celles d’Angers, de Lorient (Bretagne-Sud), de Brest (Bretagne occidentale), du Mans (du Maine), de Nantes, de Rennes-2 et de Tours (François Rabelais). Vitrine du dynamisme de la recherche historique dans ces universités, elle a vocation à diffuser des travaux d’histoire concernant particulièrement l’Ouest de la France, mais sans aucune exclusivité.

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2 thoughts on “Le Dauphin de décembre 1815 : étude d’une rumeur malouine.

  1. Pingback: Louis XVII à Saint-Malo ? « CRIL17

  2. Irène Pincemaille

    Bonsoir à vous tous,
    Je n’ai pas parcouru toutes les rubriques de ce chapitre Louis XVII, mais je pense que ce “Louis XVII” malouin n’est autre que Mathurin Bruneau qui, après moult aventures, se retrouva prisonnier à Rouen (le fameux prisonnier de Rouen de 1816) : personnage aussi énigmatique que mystérieux et à facettes multiples qui pourrait même ne faire qu’une seule et même personne avec Jean-Marie Hervagault (des témoignages existent à ce sujet). Fils d’un sabotier (“Prince, faites-nous des sabots” chantait le chansonnier Ouvrard) de la forêt de Vézin et dont il serait, ici, trop long de relater le parcours.
    La Duchesse d’Angoulème lui adressa un questionnaire par l’intermédiaire de son fidèle Turgy, Mme Simon demanda à être emmenée à Rouen pour confirmer ou infirmer sa prétendue identité royale : on lui refusa et Mme Royale n’obtint rien de convainquant ! et pour cause !
    “Autopsie d’une fausse Vérité” est actuellement sur ma table de lecture, j’en ferai un commentaire sûrement ce mois-ci. Son 1er mérite est qu’il résulte d’un gros travail (géomètre, arpenteur, entre autres) et le 2ème dans le fait qu’il réhabilite le malheureux fossoyeur Pïerre, dit Valentin Bertrancourt, si injustement traité de “faussaire, hâbleur” et autres joyeusetés dont l’a généreusement gratifié la Commission du Vieux Paris. Pour le reste, j’en parlera plus tard quand j’aurai fini le livre.
    Á bientôt donc. Amitiés à tous.

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