Le prie-Dieu à la plaque de cuivre.

C’était il y a quelques jours en l’église Saint-Pierre du Queyroix à Limoges  vers 18H20 , je venais de me confesser à un prêtre  qui m’avait  rudement  secoué , il y a quelques mois, et qui avait eu raison de le faire.

L’apercevant  venir de la sacristie derrière l’autel en se dirigeant  vers le fond de l’église  où j’attendais le confesseur , j’aurais eu le temps de faire  quelques pas de côté pour revenir une autre  fois en espérant  trouver un autre prêtre . Mais mon ange  gardien me dissuada sans doute de faire cette manoeuvre d’évitement  et le Père m’ouvrit de vastes horizons  sur ce que devait désormais être ma prière .

     L’absolution de mes fautes reçues j’allais m’installer  dans la petite nef  de la  chapelle de la  Vierge  où allait être  célébrée la messe de semaine à 18H30. Ce  fut ce moment qu’une fidèle  chargée de trouver  des lecteurs vint me proposer  de lire le texte  de saint Paul mettant à mal les Galates. S’apercevant  de la tâche  qui m’était  échue , mon voisin me prêta alors  alors son  exemplaire de Magnificat  de façon à me permettre de préparer ma lecture. Demander à un universitaire de faire une lecture… J’étais  comblé. Dieu a de ses délicatesses.

    Comme j’avais eu une longue  conversation téléphonique le jour même  avec l’épouse de ce monsieur, le moment lui parut propice pour  me raconter  brièvement une histoire assez étonnante qui leur était arrivée  dans l’église de Bourbon- (!) l’Archambault (03160) où ils se trouvaient pour la première fois.. Alors  que rentrés  dans l’église Saint Georges dominant la Cité, il se  recueillaient un instant sur des prie- Dieu l’attention  du mari fut attirée par une inscription gravée sur une petite  plaque de cuivre  fixée  sur la partie  plate du dossier du prie-Dieu . Une inscription y figurait ;  la plaque portait le nom de jeune fille de l’épouse de ce Monsieur … Ils étaient comblés. Dieu a de ses délicatesses.

   Prier c’est ouvrir  son coeur  … et ses oreilles à son Créateur . C’est lui dire qu’on L’aime et  que l’on sait être aimé de LUI. Prier c’est faire  silence  pour mieux entendre  ce qu’IL a à nous dire. Usons  sans  crainte d’abuser du prie-Dieu dont nous disposons  dans  tous les jours de notre vie et ce  quelque  soit l’endroit où nous nous trouvons. Que  son agenouilloir  soit  en paille ou recouvert d’un tissu couleur prune… Importe peu. Que notre nom  marqué  sur  la petite plaque en cuivre soit  en capitale ou en onciale http://www.cosmovisions.com/textEcriture02.htm n’importe pas d’avantage.

Usons  – nous n’en abuserons jamais- de la possibilité  que nous avons de prier sur le prie-Dieu marqué à notre nom et à nos armes … même  si ce prie Dieu est purement  virtuel.  

Oui vraiment

Pour l’âme pénitente, Prier c’est le bonheur.

Alain TEXIER. Charte de Fontevrault.

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