Louis Chiren, Maître imagier de la « flotte providentialiste” offre aux royalistes “L’on verra le Phoenix”

AVIS IMPORTANT DE LOUIS  CHIREN,  Artiste et poète inspiré, d’oeuvres catholiques et royales

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     “La Charte de Fontevrault fondée par Monsieur Alain Texier le 25 août 1988 en l’abbaye royale homonyme, a l’autorisation de reproduire les textes ainsi que les oeuvres picturales de Louis Chiren pour l’ensemble de ses oeuvres”

L’ON VERRA LE PHÉNIX

Cette œuvre est née les 5, 6, 7 et 8 août pour s’achever le 11 août 2019.
Le cinq août honorait la dédicace de Sainte Marie aux Neiges tandis que le huit août fêtait saint Jean-Marie Vianney le saint curé d’Ars.
Ce même huit août, je me rendais en pèlerinage à Reims sur les pas de Clovis, de saint Remy, de sainte Jeanne d’Arc et de Charles VII. Le 11 août, j’achevais enfin cette illustration dont la source prend vie dans la couronne d’épines de notre Seigneur et Roi.

Petit clin d’œil du Ciel nous fêtions la canonisation de Louis IX le grand saint Louis le 11 août 1297. Le royaume de France gouverné alors par son petit-fils Philippe IV Le Bel faisait figure du plus puissant et du plus prospère de la chrétienté.

Du vieux Chiren l’on verra le Phoenix
Estre premier et dernier des fils
Reluire en France et d’un chacun aimable
Régner long-temps avec tous les honneurs
Qu’auront jamais eu ses prédécesseurs
Dont il rendra la gloire mémorable

Ces vers rédigés par Michel de Nostre-Dame résonnent depuis un moment dans mon âme. Il semble qu’ils désigneraient Henri IV et Louis XIV mais ils pourraient tout aussi bien désigner le vert galant et son prochain successeur dont le chiffre succédera au sien.

Pour ce qui est de cet oiseau mythique repris dans l’iconographie et la symbolique catholique. Il est à noter que sous le consulat de Paulus Fabius (v.-46-14)  et de Lucius Vitellius (-10+ 51), l’on parle du phénix en Égypte.

Leurs charges s’étant effectuées à la fin du règne de Tibère (-42 37) – vers l’an 34, ceci coïncide étonnamment avec le passage du Christ et sa résurrection, voyant le début de l’Église.

Dans les mythologies orientales le phénix “né de lui-même”. L’oiseau est lié au soleil et au cycle de la vie.

C’est un oiseau unique :” unica semper auis” disent Ovide (- 43 +17/18) et Lactance (250-325) Carmen de ave phoenice (Chant sur l’oiseau phénix). Étant capable de se régénérer sans rapport sexuel il devient un modèle de sainteté solitaire et est évoqué dans les textes traitant de la virginité.

Père et fils s’engendrant lui-même, unique, immortel, vierge, le phénix est une figure employée par la théologie sur la génération divine. Il s’ajoute à la foi en la résurrection et l’idéal ascétique de la virginité consacrée.

C’est ainsi qu’il est devenu la figure éminente de la résurrection du Christ mais également celle de la résurrection personnelle de chaque homme. Il annonce aussi la renaissance des saints à la fin des temps.

C’est à coup sûr l’oiseau de l’espérance car si son évocation émerge de la nuit des temps, il ne cesse de renaître dans l’imaginaire des civilisations qui se succèdent.

Le christianisme a trouvé en lui le moyen de développer toutes les vertus qu’il enseigne dépassant les incertitudes des enseignements antiques.

L’oiseau de l’espérance en la résurrection des morts, en une vie éternelle. Il regroupe la naissance, la vie et la mort, expériences que fera tout homme dans ce bref passage sur terre.
Au travers de toutes ses renaissances, le phénix est le messager du ressuscité qui nous attire à lui pour embrasser la vie éternelle. Rappelons au passage que l’oiseau dans la symbolique catholique représente l’âme.

La couronne d’épines comme je l’évoquais est à la naissance de l’œuvre, des flammes de vie en sortent symbolisant la puissance divine. Juste au-dessus une couronne royale émanant de sa générosité pour ses créatures s’inspire de celle qui fut détruite par la convention nationale et que l’on nommait la couronne de saint Louis.
Elle abritait une épine de la sainte couronne placée sous une pierre précieuse. Cette couronne reliquaire présente jusqu’à la révolution dans les regalia était portée en procession lors des messes solennelles de nos rois.

Participant à ce principe de résurrection, symbolisés par la couronne du Christ et par le phénix dont les vertus ont été exposées plus haut, cette couronne renferme notre espérance dans cette action royale que Dieu remettra si telle est Sa sainte volonté entre les mains de cet héritier de saint Louis qui pour la dernière fois relèvera la fille aînée de l’Église avant que le Maître ne revienne pour juger les vivants et les morts.

Nous pourrions mettre un mot sur chacune des trois figures représentées en commençant par la couronne d’épines comme le disait notre Seigneur : JE SUIS, la Voie, la Vérité, la Vie.

Le V de la Victoire se détachant implicitement, nous pourrions penser que les étendards du roi s’avancent.

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