Louis Chiren, Maître imagier de la « flotte providentialiste” offre aux royalistes “Sous la rose”.

AVIS IMPORTANT DE LOUIS  CHIREN,  Artiste et poète inspiré, d’oeuvres catholiques et royales

https://louischiren6.wixsite.com/peintreetpoete

     “La Charte de Fontevrault fondée par Monsieur Alain Texier le 25 août 1988 en l’abbaye royale homonyme, a l’autorisation de reproduire les textes ainsi que les oeuvres picturales de Louis Chiren pour l’ensemble de ses oeuvres

    Et afin que  vous n’oubliez rien du cadeau qui nous est fait; veillez à consulter le tableau récapitulatif des oeuvres de maître Louis Chiren .

https://chartedefontevraultprovidentialisme.wordpress.com/2019/08/02/tableau-recapitulatif-des-oeuvres-de-maitre-louis-chiren

(*) LETTRE DE VENISE (3 mai 2009) ; le confessionnal de Sainte-Marie-des-Français. http://charte.de.fontevrault.over-blog.com/article-31726284.html

Sous la Rose

               Cette œuvre a été réalisée sur quatre jours, les 19, 20, 22 et 23 février 2021. Le 19 février nous fêtions saint Conrad Confalonieri, ermite mort près de Noto en Sicile en 1351. Cette année nous renvoie à la découverte d’une autre Île, celle de Madère où des signes pour notre temps ont été donnés (1) . Le 20 février 1920, Jacinthe la petite voyante de Fatima rendait sa belle âme à Dieu, nous l’honorions en ce jour. Le 22 février 1358 voyait l’échec d’une première révolution fomentée par Étienne Marcel. Premier signe de l’histoire, le dauphin Charles héritier du trône, fut coiffé d’un chaperon bleu et rouge aux couleurs de Paris que portaient les insurgés. Ce qui n’est pas sans nous rappeler l’épisode révolutionnaire où le bon roi Louis XVI fut contraint de coiffer le bonnet phrygien à la cocarde tricolore. Enfin le 23 février nous fêtions le bienheureux Nicolas Tabouillot (2) , prêtre de Verdun (3) et martyr de la révolution dite française (4)  en 1795. Il avait refusé la constitution civile du clergé comme de nombreux confrères et fut déporté sur les pontons de Rochefort.

         J’ai souhaité par cette œuvre honorer la mémoire du roi Louis XVI. Comme vous le savez sa seconde passion avec la chasse, était l’art de la serrurerie.(5)  Le monarque que beaucoup ont voulu faire passer pour un incapable avait reçu une instruction très poussée. Il était doué dans les matières qui lui étaient enseignées, d’une intelligence vive, maîtrisant plusieurs langues et sur ce point plus brillant que beaucoup de ses prédécesseurs. Ceci ne l’empêchait pas de rester simple et proche de ses peuples, qu’il avait en grande estime.

           Peu enclin aux mondanités, il s’était fait aménager un atelier dans les étages supérieurs de Versailles, juste au-dessus d’une bibliothèque où il accomplissait ses devoirs de dirigeant. Le roi de grande taille et d’une charpente robuste n’hésitait pas à forger lui-même le métal de ses pièces, partageant l’expérience du labeur avec ses sujets. Sous son règne, l’essor des maîtres serruriers, une corporation très réglementée, sera en pleine expansion.

           Il semble qu’il cachait cette activité à ses proches, peu de personnes connaissaient cette passion royale. N’ayant pas peur de l’effort physique que demandait cette discipline, il avait tout de même une préférence pour la finesse et la précision que réclamaient certains ouvrages. Je l’avais déjà évoqué dans la présence de Louis XVII, c’est un ancien militaire reconverti dans la serrurerie François Gamain (6)  qui le formera. Bien que passionné, le roi restera un modeste artisan, après tout à chacun son métier.

            Pour l’anecdote, ses connaissances le sauveront d’un début d’incendie lui permettant de s’échapper en crochetant une porte. Les flammes commençaient à gagner son atelier.

               Le roi sera initié à la fabrication des serrures à secret, ces dernières offrant plus de résistances aux infractions. C’est en commandant une armoire secrète à Gamain, dissimulée dans un mur et protégée par ce type de serrure que l’artisan du roi livrera des informations aux révolutionnaires qui lui seront fatales (7) .

            L’illustration d’une serrure à secret que vous pouvez admirer, est inspirée d’une pièce d’un maître serrurier italien du 18ème siècle. Elle n’a pratiquement pas été modifiée pour coller aux propos que je vais vous exposer. J’ai été agréablement surpris de pouvoir la dénicher tant sa portée symbolique s’accommode à notre combat catholique et royal.

             Cette merveille est entièrement faite de fer. Sur la platine (8) , soulagée de son cache, les pièces sont disposées conservant le secret du maître. Quatre pênes (parties mobiles qui s’engagent dans la gâche, la partie femelle) sont sortis de leurs logements. Aux extrémités, deux sont ornés d’un Lys. Au centre, cachant un mécanisme secret, une rose au motif ancestral couvre l’emplacement. Cette rose comporte six pétales contrairement à la rose classique, symbole du secret qui en a cinq. Car elle est unique, elle renvoie à l’expression latine Sub Rosa  (9) employée depuis longtemps et connue de plusieurs cultures européennes. Littéralement elle signifie sous la rose, elle exprime la confidentialité et le secret d’une action particulière, elle était utilisée depuis l’Antiquité. Au Moyen Âge, une rose était suspendue au plafond d’une salle qui engageait ceux qui participaient à la réunion au secret.

         On la retrouvera dans la sculpture et les ornements. Des confessionnaux dans l’art chrétien seront enrichis de la rose aux cinq pétales car ce qui se dit à l’intérieur est couvert par le secret. Elle sera le symbole d’Henri VIII d’Angleterre par la rose stylisée des Tudors et séduira jusqu’aux services secrets américains qui l’utilisent dans leur médaille (10) .

       Je passe volontairement sur les officines occultes qui y font référence, le secret fait partie de leurs règles fondatrices, rien d’étonnant à cela pour ceux qui avancent masqués.

        Revenons à notre ouvrage après cet aparté important. Au-dessus de la rose un autre lys et à l’intérieur de cette platine, deux petits lys indiquent deux directions opposées.

      En périphérie, la pièce porte trois Lys qui indiquent le Nord, le Sud et l’Ouest. Ceux du centre pour trois indiquent l’Ouest et les deux petits complètent cette direction par le nord et le sud.

        Au total il y a huit Lys, trois gros aux extérieurs, cinq à l’intérieur du mécanisme, déclinés en trois et deux.

      Que peut-on tirer de cette pièce d’exception pouvant illustrer notre attente du roi et cette histoire catholique et royale ?

       La rose centrale cache un secret bien gardé, nul ne peut en déclencher le mécanisme et libérer le message si ce n’est le Ciel, véritable Maître artisan qui en conserve précieusement la clé. Celle-ci ne figure pas sur cette illustration. Pour les personnes qui auraient été mise au courant du secret, elles l’ont gardé et emporté dans la tombe, fidèles à leur serment Sub Rosa.

         L’ensemble des huit Lys indique qu’il est question d’un secret royal (comme il y avait huit chevaux à leur carrosse) (11)  sous la protection de la Vierge Immaculée, la rose des roses. Ils font référence au H, la huitième lettre de l’alphabet, possible écho au symbole d’Henri VIII d’Angleterre.

          Les trois plus gros Lys extérieurs pourraient positionner la pièce sur une carte de France unique, en se basant sur le Nord et le Sud. Sur cette carte d’échelle concordante, l’œil de la rose pourrait servir de mire, chaque lys susceptible de cibler un lieu ou une zone en suivant des points de fuite. Celui qui pointe la partie Ouest est renforcé par les trois Lys centraux accompagnés de deux plus petits dirigés vers le nord et le sud.

        Il est question de nous indiquer la mémoire des Armées Catholiques et Royales englobant toutes les régions- provinces- anciennes de Bretagne, d’Anjou, du Maine, du Poitou, de Vendée et cætera, nous sommes leurs héritiers. Pour ces lieux gardés sous silence, nous les découvrirons une fois le secret révélé, les grands sanctuaires de prière en sont peut-être. Une serrure de ce genre outre son usage commun pourrait fort bien désigner à ses fidèles, le pré carré où se rendra le roi, à l’heure de Dieu.

     Ces trois Lys externes nous renvoient à la troisième lettre de l’alphabet qui est le C, évoquant Clovis le fondateur ainsi que la Croix Trinitaire.

         Enfin les cinq Lys centraux évoquent la cinquième lettre de l’alphabet qui est le E. Elle nous renvoie au verbe enter qui signifie greffer car la branche coupée que représente le roi caché sera rattachée à l’arbre de ses pères, comme autrefois celui de Jessé ;  le plus bel arbre de la forêt.

      Au figuré, enter signifie également lier, attaché, joindre, le chiffre du roi à venir revêt une symbolique cachée et en chassera un autre, il réunira ses peuples et plus encore.

           Vous l’avez compris, cet ouvrage évoque le roi attendu Henri V de la Croix, ce roi qui en silence tisse sa toile telle l’universelle aragne  (12) . La rose centrale le représente, elle porte six pétales en rapport avec le F de la France à laquelle il est promis. Cette forme fait référence à l’hexagone étoilé ou hexagramme, figure connue sous le nom de sceau de Salomon (13)  qu’incarne la fleur de lis au naturel.

   Des exemples de ce sceau existent comme dans cette rosace ornant la façade de l’abbaye de Saint-Martin à Laon (14) . Ville dont l’un des pairs ecclésiastiques, l’évêque-duc de Laon portait la sainte ampoule au sacre de nos rois.

      Signes répétés de cette trame divine et de ses connexions infinies, si l’on tient compte comme cité en préambule de mes dates de création. L’évêque de Laon de 1351 à 1358 était Robert Le Coq (15) , ce dernier jouera un rôle important dans le soulèvement provoqué par Étienne Marcel contre le régent (futur Charles V). Il sera exclu de l’amnistie faisant suite au traité de Calais en 1360.

       Cette trahison en rappelle d’autres aujourd’hui comme hier sur le choix des prélats et hommes d’Église, jureurs ou martyrs, ermites ou mondains, fidèles ou traitres à la Sainte Église du Christ.

      Cette Rose couvre de son ombre protectrice le dernier Lys. Elle nous parle du Christ car si nous ne pouvons voir sa couleur, elle pourrait être rouge, la tradition catholique la reliant à sa Passion. Le roi caché est le lys fleuri parmi les épines.

        Le roi du Sacré-Cœur, celui de nos espérances qui soignera nos plaies, doux comme l’agneau, ferme comme le fer. Le roi que le Christ depuis toujours tient sur son Cœur et qu’il a subtilement évoqué par son sang, prenant le profil de Louis XVI sur le Saint Suaire. (16) Le Sang Royal, Sub Rosa, d’où sortira le grand monarque Henri V de la Croix.

          Gardons confiance, les ténèbres annoncent la lumière comme l’ont dit récemment des âmes éclairées. L’olivier Franc renaîtra conformément à sa nature, c’est une promesse doublée d’une mise en garde du Christ Sauveur. Le Lys de David, la fleur de Salomon refleurira au printemps.

         Si Rome autrefois est tombée, que la fille des lumières dans sa superbe médite ces paroles à son tour. Car sa nature sauvage ne sied guère à l’olivier qu’est la France, son greffon rafraîchi à cinq reprises (17) sera définitivement rejeté. Tout comme les boutures allogènes qu’elle entretient avec soin au point de l’étouffer. Quant à Henri le cinquième il reprendra racine le plus naturellement du monde.

Attendu que : Romains 11-24

“Si toi, tu as été coupé sur un olivier de nature sauvage, et enté, contrairement à ta nature, sur l’olivier franc, à plus forte raison les branches naturelles seront-elles entées sur leur propre olivier”.

Louis Chiren

https://louischiren6.wixsite.com/peintreetpoete/au-service-du-roi 

https://louischiren6.wixsite.com/esperance/

                                        INDEX.

(1) – louis Chiren . La main de justice . https://chartedefontevraultprovidentialisme.wordpress.com/2020/04/18/30344/

(2) -https://nominis.cef.fr/contenus/saint/11472/Bienheureux-Nicolas-Tabouillot.html

(3)- Verdun vit  également la tragique  destinée  de  celles  que l’histoire  connait  sous le nom de vierges de Verdun guillotinées sous la Terreur en 1793.. http://shenandoahdavis.canalblog.com/archives/2012/04/14/24013529.html

(4) https://www.sylmpedia.fr/index.php/La_révolution_dite_Française . Le 25 août 1993, le Chapitre de la  Charte de Fontevrault décide de promouvoir l’emploi de l’expression « révolution dite française”

     L’emploi préférentiel de l’expression: “révolution dite Française” a été recommandé par l’ Assemblée générale de La Charte de Fontevrault, tenue en l’Abbaye royale homonyme -Prieuré saint Lazare – , le 25 août 1993. Le bicentenaire de la Terreur, que nous y commémorions alors, rendait quasiment obligatoire ce qui est, à tout le moins, une correction sémantique. L’impression qui nous étreignait à l’époque, et qui nous étreint naturellement toujours, était que:

• Si nous ne dénoncions pas les crimes de la révolution dite Française, Nous nous en rendions, par le fait même, complices.

• Or, en Droit, la complicité est punie comme le Crime. Dés lors, nous ne pouvions livrer au public une première liste des ombres de la révolution sans préciser en même temps que cette révolution ne pouvait plus désormais être licitement qualifiée de “Française”.                                                                                                                                                                                                                                                                                                        (5)  https://serrurier.wiki/qu-est-ce-que-la-serrurerie/histoire/louis-xvi/                                                                                                                                                                                   (6) -https://fr.wikipedia.org/wiki/François_Gamain                                                                                                                                                                                                                     (7)- Dans l’après-midi du 20 novembre 1792, le ministre Roland remet à la Convention nationale un ensemble de documents trouvés le matin même dans une armoire de fer, cachée derrière des lambris dans un corridor des appartements de Louis XVI, au château des Tuileries.  Cette découverte fait suite à la révélation que François Gamain a faite à Heurtier, collaborateur direct de Roland, d’avoir fabriqué et installé sur l’ordre du roi, cette armoire de fer au mois de mai 17922. dans le couloir qui relie les appartements du roi à ceux du dauphin. Cette révélation a constitué une pièce maîtresse dans le dossier d’accusation du procès de Louis XVI qui l’enverra à l’échafaud. https://fr.wikipedia.org/wiki/François_Gamain

(8) – Platine – Nom de toute feuille de tôle ou de fer battu, découpée et évidée de différentes formes, sur laquelle on fixe les verrous de bascule, les verrous à ressort, les loqueteaux, les targettes, les loquets à vielle. https://fr.wikipedia.org/wiki/Lexique_de_la_serrurerie#P

(9) Sub rosa est une expression latine dont la traduction littérale est « sous la rose ». Elle est utilisée dans un grand nombre de langues européennes pour exprimer la confidentialité ou le secret d’une action particulière. La rose comme symbole du secret a une histoire ancienne. https://fr.wikipedia.org/wiki/Sub_rosa

(10) Voir aussi La petite histoire d’une expression : Découvrir le pot aux roses; https://www.btb.termiumplus.gc.ca/tpv2guides/guides/chroniq/index-eng.html?lang=eng&lettr=indx_autr8hiVhrxl0SEI&page=9-6-G0pZzk_0.html

(11) – Huit lys , aussi,  comme le cercle d’or surmonté de  huit fleurs de lys de la couronne royale de France.

 

 

 

 

 

 

(12)– https://fr.wikipedia.org/wiki/Universelle_Aragne

(13)- https://fr.wikipedia.org/wiki/Sceau_de_Salomon_(légende)

(14) –http://www.histoireaisne.fr/memoires_numerises/chapitres/tome_25/Tome_025_page_067.pdf

 

 

 

 

 

(15)– https://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Le_Coq

(16)- http://charte-de-fontevrault.over-blog.com/article-providentialisme-louis-xvii-d-ou-viendra-la-descendance-de-louis-xvi-le-profil-de-la-tete-decoll-79705739.html

(17)-Allusion aux  cinq républiques  qu’a  connues la France. « Cinq Républiques depuis que nous sommes parti… Mais c’est de la gourmandise », ironise Louis XVI, https://www.lepoint.fr/medias/louis-xvi-cinq-republiques-depuis-1793-c-est-de-la-gourmandise-21-01-2021-2410595_260.php