Ultime conséquence de la révolution dite Française . Survivance (?) de la “Petite Eglise”

Dans le Poitou, on appelle « Dissidents » les fidèles regroupés dans la « Petite Église » qui ont refusé les termes du Concordat de 1801 signé par Bonaparte et Pie VII. Un bref de ce Pape daté du 27 septembre 1820 a décrété la « Petite Église » schismatique. De nos jours, sans prêtres depuis la mort de Jean-Nicolas Ozouf, les « Dissidents » poitevins du catholicisme maintiennent toujours en Poitou les rites de l’Église catholique d’avant 1789.

http://www.vendeensetchouans.com/archives/2016/11/17/34578483.html#utm_medium=email&utm_source=notification&utm_campaign=guerredevendee

La Petite Église résulte du double refus de la Constitution civile du clergé (1790) et du concordat de 1801 par une partie de l’Église de France.

Il s’agit du terme générique sous lequel on rassemble l’ensemble des groupes qui de 1801 à nos jours ont refusé le Concordat signé entre le Premier consul Bonaparte et le pape Pie VII. Des recherches récentes ont permis d’identifier une quarantaine de ces groupes dans toute la France et en Belgique, française à l’époque1. Ces groupes rassemblaient quelque 100 000 fidèles au début du xixe siècle. Ce sont les derniers survivants du gallicanisme de la France d’Ancien Régime qui refusent l’ultramontanisme, le concordatisme et la Révolution française. Leurs missels continuent d’utiliser les formulations en latin du rite gallican que lisaient le roi Louis XVI et la reine Marie-Antoinette en captivité, le rite de saint Pie V n’ayant été introduit en France qu’au milieu du xixe siècle.

Ces communautés schismatiques ont perduré après la Restauration et ont pu compter ensemble jusqu’à 90 0003 fidèles. Leur déclin s’est pourtant fait sentir dès le xixe siècle sous les pressions conjointes des autorités politiques et de l’Église catholique mais surtout consécutivement à la disparition progressive du clergé non concordataire dont le dernier représentant meurt en 18523 ; en effet aucun de ces évêques n’avait consacré de successeur susceptible d’ordonner de nouveaux prêtres.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Petite_Église

2 thoughts on “Ultime conséquence de la révolution dite Française . Survivance (?) de la “Petite Eglise”

  1. auguy jean

    Chers amis,.
    Il faut préciser pour étudier le sujet qu’il existe un maître livre : ” La Petite Eglise dans la Vendée et les Deux-Sèvres 1800 – 1830 ” par le chanoine Auguste Billaud .L’auteur publie ainsi sa thèse de Doctorat ès lettres , le livre est paru en 1962 et a été réédité en 2008 . Vous trouverez d’autres références sur le site ” chire.fr ”
    Je me suis intéressé très tôt à ce sujet car arrivant à Poitiers en 1962, pour mes études, j’ai utilisé les services d’un coiffeur d’une famille des Deux-Sèvres comme moi et il en était en était membre ! ! J. Auguy

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