La Duchesse d’Uzes (1847-1933) née Anne de Rochechouart de Mortemart: Une femme engagée et audacieuse.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Anne_de_Rochechouart_de_Mortemart

https://fr.wikipedia.org/wiki/Anne_de_Rochechouart_de_Mortemart

http://www.noblesseetroyautes.com/a-la-decouverte-du-duche-duzes/#index8

https://www.jaimemonpatrimoine.fr/fr/module/81/2200/sur-les-traces-de-laudacieuse-duchesse-duzes?utm_source=sendinblue&utm_campaign=NL%20JMP%20230309&utm_medium=email

Une femme engagée et audacieuse

      En parallèle de ses activités de chasse à courre et de sport automobile, la duchesse d’Uzès prend part à la vie politique de son pays. Son engagement politique est à l’image de son audace et de son indépendance d’esprit. Bien que monarchiste, elle offre son soutien à des causes diverses.

      Soutenant financièrement de nombreux mouvements politiques, elle décide d’apporter son aide au général Boulanger, porte-parole des indignés de la IIIe République. Espérant que ce dernier apporterait son aide à Philippe d’Orléans * pour rétablir la monarchie, elle lui donne 3 millions de francs pour la prospérité de son mouvement.

4 thoughts on “La Duchesse d’Uzes (1847-1933) née Anne de Rochechouart de Mortemart: Une femme engagée et audacieuse.

  1. Hervé J. VOLTO

    Une tentative de coup d’État fomentée par le militant nationaliste français Paul Déroulède a lieu à Paris le 23 février 1899. Paul Déroulède, fondateur de la Ligue des patriotes et adepte du général Boulanger (« celui qui nous délivrera des chinoiseries parlementaires et des bavards impuissants »), il apprend la mort du président Félix Faure et profite des obsèques pour tenter de convaincre le général Roget de renverser le gouvernement.

    Dans le complot in trouve le Comte de Lur-Saluce et la Duchesse d’Uzès.

    Le complot est raconté évoqué de façon très romancée dans le film Arsène Lupin

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  2. Hervé J. VOLTO

    Le boulangisme est un mouvement politique français de la fin du XIXe siècle (1885-1889) qui constitue une menace pour la Troisième République. Son nom est dérivé de celui du général Georges Boulanger, militaire de prestance qui devient ministre de la Guerre, se rend populaire par ses réformes, mais inquiète le gouvernement par son discours belliqueux.

    Au départ de ce mouvement se trouve une affaire d’espionnage avec l’Empire allemand. Boulanger est à l’origine d’une politique d’espionnage et d’utilisation de fonctionnaires français connaissant la région pour surveiller l’Alsace-Lorraine, ce qui conduit en 1887 à l’affaire Schnæbelé.

    En 1886, autour du général Boulanger se regroupèrent, d’une part, des bonapartistes et d’autre part des Monarchistes désireux de renverser la République. Le boulangisme rencontre le succès en nourrissant deux passions populaires : la patrie et le peuple. La patrie comporte, comme corollaire, l’espoir de la revanche contre l’Allemagne, tandis que le peuple repose sur l’espoir d’une politique sociale porté par les Catholiques Sociaux.

    Sur le plan institutionnel, les boulangistes espéraient une « révision » des institutions installées de façon provisoire en 1875, « pour aboutir à une république définitive et incontestée », mais les Monarchistes et les bonapartistes espéraient profiter de la révision de la constitution pour renverser la République. La droite (notamment la duchesse d’Uzès, les familles d’Orléans et Bonaparte) apporta donc un soutien financier au boulangisme. Selon l’historien Bertrand Joly, « Boulanger ne peut se passer de l’aide Royaliste ; sans l’argent, les meneurs et les électeurs ruraux de la droite, le boulangisme serait mort-né au printemps 1888 » (Bertrand Joly, Aux origines du populisme : histoire du boulangisme, Paris, CNRS Éditions, 2022, p. 385-386).

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  3. Hervé J. VOLTO

    En 1886, le Général Boulanger sollicite la Duchesse d’Uzès (héritière de la plus riche maison de vins de Champagne) pour 25 000 francs puis 3 millions au nom du Roi (Philippe VI d’Orléans). À force de promesses secrètes à ses différents concurrents, il finit par remporter des succès électoraux grandissants. Son arrivée à la Chambre le 12 juillet 1888 est suivie par une foule importante.

    Le 27 janvier 1889, il se présentait comme candidat à Paris. La situation était inquiétante pour ses adversaires. Le président du Conseil général de la Seine Édouard Jacques lui fut opposé. La campagne fut intense. Boulanger l’emporta par 245 236 voix contre 162 875 à son adversaire, le radical Édouard Jacques, et 17 039 voix au blanquiste Boulé. Au moyen du système de candidature multiple, il s’était présenté et a été élu à peu près partout. Alors qu’il célébrait sa victoire en présence de 50 000 personnes, certains de ses partisans, dont Alfred Naquet, lui suggérèrent alors d’effectuer un coup d’État en marchant sur l’Élysée, mais il se refusa à les suivre sur cette voie, estimant qu’il avait toutes chances d’accéder rapidement au pouvoir sans avoir à violer la loi (Barjot, Jean-Pierre Chaline & André Encrevé, La France au xixe siècle 1814-1914).

    Déçut, les Royalistes etnetront de nouveau avec Paul Déroulède.

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  4. Hervé J. VOLTO

    Encouragés par Léon Gambetta et Victor Hugo, Paul Déroulède et Henri Martin fondent la Ligue des patriotes le 18 mai 1882. Déroulède est opposé au colonialisme et est partisan d’une revanche contre l’Allemagne pour récupérer l’Alsace et la Lorraine.

    Porté par sa notoriété, Déroulède avait été élu à la Chambre des députés de 1889 à 1893. Le 27 janvier 1889, il avait déjà tenté en vain, au travers de sa Ligue des patriotes, de persuader le général Boulanger de marcher sur l’Élysée avec une tentative de coup d’État voulue par les partisans du général Georges Boulanger. La Ligue fut d’ailleurs dissoute en mars 1889 et a été recréée en novembre 1896 à travers la naissante Action Française, avec un tournant résolument nationaliste et antirépublicain, galvanisée surtout par l’affaire Dreyfus (« 23 février 1899 : tentative de coup de force de Paul Déroulède » [archive], sur Jeune Nation, 23 février 2020 (consulté le 18 janvier 2023).

    A la fin des années 1890, constatant que toutes les voies pour imposer ses idées s’avèrent être des impasses, Déroulède songe au coup d’Etat. Alors à Nice, Paul Déroulède apprend la mort du président de la République Félix Faure réputé antidreyfusard le 16 février 1899 et décide de se rendre à Paris dont l’atmosphère est agitée. La Duchesse d’Uzes, qui a déjà finacé le Général Boulanger, fait partie des personnes qui finance toutes les opérations minitieusement préparées par le Comte de Lur-Saluce, un proche du Prince d’Orléans.

    De fait, la mort prématurée du président Félix Faure entraine l’élection à la présidence d’Émile Loubet , seul candidat en lice, le 18 février 1899 à Versailles. Cette élection mécontente les Royalistes et exaspère une partie de l’opinion parisienne, hostile à Dreyfus et à la révision du procès par la Cour de cassation. Le nouveau président a une réputation de ferme républicain et d’homme attaché à la légalité, ce que les Royalalistes interprètent comme une menace.

    Lâché par la plupart des autres opposants au régime, dont Jules Guérin, secondé par une faible partie des ligueurs ( les ligueurs sont en trop petit nombre -environ 500- ), Déroulède dut par conséquent se rabattre sur le général Roget et tente en vain l’entraîner lui et ses troupes vers l’Élysée, alors que ce dernier ramenait ses troupes à la caserne de Reuilly – via la place de la Nation – après la cérémonie au Père-Lachaise. Accroché à la bride du cheval de l’officier, Déroulède avec Marcel Habert à ses cotés le suit de la place de la Nation jusqu’à la caserne de Reuilly où il essaie, une dernière fois, de haranguer les militaires afin de prendre l’Elysée et chasser le dreyfusard Émile Loubet pour y installer une république plébiscitaire. La tentative de Reuilly est un échec

    Comme dans le film ARSENE LUPIN, les Royalistes cherchent le trésor des Rois de France mais échouent, et sont sévèrement réprimé : un bar explose avec de nombreux Royalistees à l’intérieur et le Comte de Lur-Saluce est envoyé en exil à Bruxelles (Frédéric Monier, Le complot dans la République, Paris, La Découverte, 1998, 342 p. (lire en ligne [archive]), p. 49 à 74).

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