Le Mot du Gouverneur : Sur les 100 jours… (Partie 1)

Chers amis lecteurs,

      Après mon petit commentaire à l’article du 19 avril 2023 :

«  Lorsque de Président Macron prophétise – involontairement ?  – la restauration monarchique en France… Dans Cent jours »,

         je crois qu’il est nécessaire de préciser ici que cette durée que Macron se donne ne prophétise pas l’imminence de la restauration monarchique, mais plutôt la date à partir de laquelle la protection qui lui a été impartie par le Maître de l’Histoire, pour accomplir ce qu’il a à faire selon les desseins de la Providence, lui est retirée.

 

      Il ne faut donc pas s’attendre à une restauration inopinée, immédiate et inéluctable, vivement désirée par les uns et foncièrement redoutée par les autres, s’abattre sur la France comme une chape de protection soudaine, mais au contraire se préparer, en hâte et en dernier ressort, à la proche montée au paroxysme des événements précipités, nationaux et internationaux, que la France doit subir, de gré ou de force, du fait de ses choix politiques et de la nature de ses dirigeants, depuis 232 ans.

 

      Comme je le disais le 19 juin 2019, dans l’article de la Charte :

     « Les étranges rapports entre le Président Macron et le Grand-Monarque… Réflexions de Chouandecoeur »,

       nous avons reçu de la Providence le moyen de connaître et comprendre l’information sous-jacente de l’arrivée, inopinée celle-là, de ce président sauveur improbable, ce Janus accompli, chargé de rassurer en même temps que d’angoisser, de proposer en même temps que de disposer, bref de détruire en même temps que de sauver.

 

Ce moyen, cet élément révélateur, c’est son nom !

 

     Je suppose que beaucoup d’entre vous ont vu le film « Le Nom de la Rose » tiré du roman d’Umberto Eco. Ce roman, sous couvert d’intrigue policière à la Sherlock Holmes, est en fait un conte philosophique évoquant le Nominalisme de Guillaume d’Ockham, naissant en cette période du XIIIème siècle pleine de la Querelle des Universaux.

Ainsi le héros secondaire Adso de Melk (novice bénédictin, issu de l’ordre fontevriste, mais présenté dans le film comme franciscain), faire-valoir du moine détective Guillaume de Baskerville, et narrateur de cette aventure, fait non seulement l’apologie du rationalisme d’Ockham appliqué par son protecteur et maître, mais en conclusion du film aborde clairement le Nominalisme par une simple question.

 

     Pour rappel et succinctement, le nominalisme enseigne que les êtres et les choses n’existent qu’à partir du moment où on leur a donné un nom, sinon elles restent dans le domaine de l’idée pure. En cela, le nominalisme est en contradiction totale avec l’enseignement de l’Église qui dans la Genèse explique bien que Dieu crée d’abord les êtres, puis les met devant Adam pour qu’il leur donne un nom. La création précède « la nomination ».

      Ainsi le titre du roman – le Nom de la Rose – questionne le lecteur : la fleur Rose existe-t-elle du fait même de son seul nom ?

 

    C’est toute la question d’Adso de Melk qui, ayant connu charnellement une superbe fille (personnifiant la rose du titre), rencontrée au cours de son noviciat et lors de cette enquête policière, se la remémore dans sa vieillesse, avec un regret sentimental certain, mais aussi pour calmer son remord de religieux, par cette dernière réflexion en toute fin du film : « Et cette fille, a-t-elle seulement existé puisque je n’en ai jamais connu le nom ! »

 

Ce sera aussi la nôtre, dans la partie 2, au sujet de notre Macron de président.

Chouandecoeur

 

1 thought on “Le Mot du Gouverneur : Sur les 100 jours… (Partie 1)

  1. Hervé J. VOLTO

    Le premier quinquénat Macron fut marqué par un déchaînement sans précédent de crises et de tensions, tant en France qu’à l’échelle internationale. Engagée dans une fuite en avant autoritaire depuis près de deux décennies, et particulièrement depuis le tournant de l’année 2020, l’oligarchie occidentale n’a cessé d’accentuer les crises qu’elle prétendait combattre pour justifier des politiques de plus en plus liberticides et démanteler méthodiquement les derniers vestiges de notre souveraineté et de nos libertés: la Foi de nos pères qui nous civilise, la famille qui nous indentifie et la patrie -terre de nos pères- qui nous enracine !

    Une telle persévérance dans l’erreur -jusqu’à permettre à un trops zélé collaboratueur de risquer l’incident diplomatique avec un pays satellite !- n’est évidemment pas fortuite et ne procède pas de l’incompétence, mais bien de l’application à marche forcée d’un agenda décidé dans l’opacité la plus totale et hors de tout contrôle démocratique par cette véritable lobbycratie transnationale dont Klaus Schwab -le président du World Economic Forum- semble l’un des portes-paroles les plus zélés.

    Les prochaines étapes de cet agenda occulte se dessinent déjà : GPA pour tous, inscription au droit à l’euthanasie dans la constitution, le polyamour (la banalisation d’une nouvelle forme de polygamie pouvant porter à l’acceptation du principe du harem) et la dépénalisation des relations sexuelles entre adultes et enfants…

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