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La démocratisation du recrutement épiscopal au XIXesiècle, entraina, en l’absence d’ar-moiries familiales, la création de blasons composés le plus souvent dans une totale ignorance des règles de l’héraldique et même de celles du simple bon goût. On pourrait, à cepropos, citer le blason du cardinal Gerlier, archevêque de Lyon de 1937 à 1965, véritablecurriculum vitae en image rassemblant le clocher de Fourvière, Notre-Dame de Lourdes,le lion de Lyon, le dauphin du Dauphiné, la Croix de Guerre, la balance de la justice,une grappe de raisin et des épis de blé.
Depuis le milieu du XXe siècle s’est amorcé un re-nouveau de l’héraldique ecclésiastique sous l’influence d’experts avertis, dont le plus distingué fut, sans conteste,Mgr Bruno Bernard Heim, archevêque suisse qui composa les belles armoiries des papes Jean XXIII, Paul VI et Jean-Paul 1er, ainsi que celles de nombreux cardinaux et évêques, en revenant à la pureté et à la simplicité de l’héraldique médiévale
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Armoiries du cardinal Gerlier, Primat des Gaules : une caricature de ce dont de pseudo-héraldistes peuvent être capables !
Mais n’oublions pas que cette descente aux enfers (si j’ose dire) a commencé au XVI ème siècle et s’est étendue jusqu’au XX ème où un véritable renouveau est apparu.
A la Charte de Fontevrault, Gérard de Villèle, graphiste prublicitaire de son état, est également un spécialiste de dessin héraldique. Peut-être devrions nous lui demander son avis.