Bernard Antony, président, communique :
L’AGRIF s’associe pleinement à l’indignation de ceux qui réagissent à l’immonde outrage à Jeanne d’Arc perpétré à l’Opéra de Lyon, dénaturant le bel oratorio dramatique de « Jeanne au bûcher » ( Honneger ; Claudel).
Une fois de plus, pareil spectacle est le fait du misérable metteur en « obs-scène », Roméo Castellucci, comme toujours protégé par notre triste État et notre in-justice sous couvert de liberté d’expression artistique. Dans sa création-exécration, le misérable acteur jouant le personnage de Jeanne, présenté comme transsexuel, est entièrement dévêtu, ce qui évidemment constitue un grand attrait pour la faune boboïde friande d’une telle innovation.
L’AGRIF, n’attendant en l’occurrence rien du ministère de la culture ni d’un tribunal dans l’état actuel de la jurisprudence, condamne Castellucci à recevoir l’expression du mépris de toutes les personnes qui n’ont pas le masochisme d’accepter que l’Opéra national de Lyon, financé avec leurs impôts, serve à sa nouvelle mais toujours vomitoire production-déjection.
http://www.lagrif.fr/index.php?option=com_k2&view=item&id=624:a-l-opera-de-lyon-le-vomitoire-spectacle-de-detournement-de-jeanne-au-bucher-par-le-porcinide-castellucci
Un prologue muet de 15 minutes (!) dans un décor du aussi ($$) à Castellucci met en scène un technicien de surface vidant l’endroit de tout son mobilier avec une violence et un essoufflement grandissants. Cela impatiente une partie du public qui invective : « On appelle les déménageurs ? » « Vous voulez qu’on vous aide ? »
L’homme va devenir femme.
Le plancher sera désossé avec frénésie
Un cadavre de cheval sera glissé au sol pour une chevauchée orgastique.
Jeanne creusera la tombe dans laquelle son corps finalement nu basculera dans les entrailles de l’Histoire.
Castellucci rend hommage en incluant à son décor un blason géant aux initiales de la comédienne (A. B.) Denis Podalydès joue le rôle de proviseur impuissant qu’il jouait déjà dans La Journée de la jupe.
L’imposante partie chorale semble parvenir d’un mégaphone géant, l’inconfort auditif est mémorable.