Louis Chiren, Maître imagier de la « flotte providentialiste” offre aux royalistes “La maison du Bourreau”

AVIS IMPORTANT DE LOUIS  CHIREN,  Artiste et poète inspiré, d’oeuvres catholiques et royales

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     “La Charte de Fontevrault fondée par Monsieur Alain Texier le 25 août 1988 en l’abbaye royale homonyme, a l’autorisation de reproduire les textes ainsi que les oeuvres picturales de Louis Chiren pour l’ensemble de ses oeuvres

Et afin que  vous n’oubliez rien du cadeau qui nous est fait. Index actualisé des oeuvres de maître Louis Chiren https://chartedefontevraultprovidentialisme.wordpress.com/2019/08/02/tableau-recapitulatif-des-oeuvres-de-maitre-louis-chiren/

LA MAISON DU BOURREAU

Cette œuvre a été réalisée en trois jours les 25, 26 et 27 août 2019.

Le 25 août nous fêtions le bon roi saint Louis. Le 26 août nous honorions sainte Elisabeth Bichier des Ages. Issus de la noblesse poitevine, née en 1773, elle sera bouleversée par la déchristianisation après la révolution dite française.
Elle se placera sous la direction spirituelle de saint André-Hubert Fournier. Elle fondera avec lui la Congrégation des Filles de la Croix qui s’installera à La Puye dans un ancien bâtiment ayant appartenu à l’ordre  de Fontevraud.

Le 27 août nous fêtions sainte Monique la mère de saint Augustin. Nous nous rappelons également de l’entrevue de Pillnitz qui eut lieu le 27 août 1791 entre le roi de Prusse Frédéric-Guillaume II, l’empereur allemand Léopold II et l’électeur de Saxe. L’empereur exigera des révolutionnaires français qu’ils rétablissent Louis XVI dans la plénitude de ses droits perdus depuis la fuite de Varennes.

Cette illustration vous présente un monument historique à plusieurs égards puisqu’il est le lieu emblématique des bourreaux de la cité médiévale des comtes de Champagne mais également là où vécu Louis-Cyr-Charlemagne Sanson jusqu’à l’aube de la révolution dite française.

Ce personnage né en 1748 et mort en 1794 était le bourreau de Provins. Frère de Charles-Henri Sanson qui fut en poste à Paris en tant que bourreau officiel procédant à l’exécution de Louis XVI et de Marie-Antoinette entre autres, Cyr-Charlemagne quittera Provins pour Paris où il assistera son frère pour ce sinistre labeur.

La bâtisse se trouvait à l’écart de la population, incluse dans les remparts de la cité des comtes de Champagne à Provins. Les bourreaux y accédaient par un chemin de ronde dont une partie était à l’époque couverte, à l’abri des regards.

Vous pouvez toujours l’admirer, elle est dans son jus, aucun soin ou autres mise en valeur ne la distingue des richesses de cet héritage médiéval.

La tour datant des XIVème et XVème siècles a été construite à cheval sur la courtine ouest. Cette tour faisait partie de l’ancien système fortifié de Provins. Isolée des habitations, elle servait de logement à l’exécuteur des sentences criminelles du bailliage de Provins. Le dernier bourreau qui l’occupe en 1788 est ce Cyr-Charlemagne Sanson.

Remontons la lignée de cette famille. Sous Louis XIV Charles Sanson, ancien officier près de Rouen deviendra l’aide de Pierre Jouenne vers 1675, à la suite de son mariage avec sa fille Marguerite (cette corporation très fermée restera familiale jusqu’au dernier bourreau en exercice de la république dite française).

Son fils Charles II né en 1681 deviendra son aide et sera le bourreau officiel en 1707. Il présidera à l’exécution du célèbre Cartouche. Il meurt en 1726 laissant son fils Charles Jean Baptiste âgé de 7 ans.

Ce dernier relèvera le flambeau en 1739 récupérant la charge de son père exercée entre-temps par son beau-père, François Prudhomme.

En 1754 frappé par une attaque qui le laisse paralysé il doit passer le flambeau à son fils Charles-Henri seulement âgé de quinze ans. C’est de nouveau François Prudhomme qui assurera l’intérim lors de l’exécution du régicide Damiens.

Charles Jean Baptiste n’obtiendra pas du parlement son remplacement officiel par son fils, bien qu’invalide. Il devra démissionner peu avant sa mort vers 1778, en faveur de son fils Charles-Henri.

Charles-Henri était né en 1739 (dit Sanson le grand). En 1766 il ratera la décapitation de Lally-Tollental, son père finira par trancher le cou du malheureux soldat.

Quand éclatera la révolution, Charles-Henri a cinquante ans. En 1791 le docteur Guillotin réclame une mise à mort “égalitaire”. Charles-Henri rédigera un mémoire indiquant la fatigue occasionnée par le fait de couper plusieurs têtes à la suite.

La mécanisation de la mise à mort commence à germer. Sanson s’attribuera en partie l’invention de la guillotine. En 1792 le croquis sera même présenté à Louis XVI et dans ses mémoires, Sanson indiquera que c’est le roi qui aurait préconisé de rendre la lame oblique.

La machine infernale commencera sa sinistre carrière en coupant la tête de deux moutons. Sanson l’inaugurera le 25 avril en place de Grève en tranchant la tête du bandit Nicolas Pelletier.

2918 têtes tomberont dont celle de Louis XVI, de Marie-Antoinette, de madame Élisabeth. En 1793 Sanson proposera à son fils Henri de lui succéder. Officiellement il reste le bourreau mais il ne procèdera à aucune mise à mort jusqu’à son décès en 1806.

Henri Sanson exercera sa charge de bourreau durant trente-cinq ans tranchant la tête d’inconnus et de sinistres célébrités du crime.

Son fils Henri-Clément relèvera le flambeau en 1840. Il n’y aura que dix-huit exécutions durant sa carrière dont celle de Lacenaire. Henri-Clément est un joueur compulsif, criblé de dettes il sera incarcéré à Clichy sous ce motif. De ses créanciers qui réclamaient un gage, il leur donnera la guillotine dont-il était le responsable en titre. C’est la justice qui paiera pour sa libération.

Personnage trouble, Sanson le sixième du nom ayant officié à Paris sera révoqué par le nouveau Garde des sceaux en faveur de Charles-André Férey en 1847.

C’est ainsi que devait finir cette dynastie de bourreau (pour la branche parisienne car de nombreux Sanson issus de cette lignée, ont officié ailleurs en France) par la mort d’Henri-Clément le 25 janvier 1889 à Versailles. Cela ne s’invente pas.

Pour ce qui est de cette cloche fêlée que vous pouvez apercevoir au premier plan. Il se trouve que les Sanson se vantaient d’être nobles et de porter “d’or à trois merlettes de sable”.

Leur blason officiel présentait tout simplement des armes parlantes sous la forme d’une cloche fêlée avec la devise “sans son”.

Il faut rappeler à ce sujet que l’état de noblesse ne se réduisait pas à porter une particule et un nom de terre ainsi que des armoiries. Louis XIV avait établi des règles à ce sujet exigeant que les familles nobles fassent leurs preuves de noblesse sur plusieurs générations par des documents officiels plongeants certains dans la panique.

Il fut autorisé à des bourgeois ayant acheté des terres nobles d’en porter le nom sous réserve de verser de fortes sommes en espèces sonnantes et trébuchantes, renflouant les caisses royales. Ils n’en devenaient pas pour autant nobles. Les corporations de métier, les villes, des confréries, des familles, pouvaient avoir un blason sans rapport avec l’état de noblesse. Le célèbre Fouquet par exemple avait pour emblème l’écureuil (Fouquet désignant cet animal en vieux français) et n’était pas noble.

Pour en revenir à cette terrible dynastie dont la fonction ancestrale validée sous la monarchie et ayant perduré sous la république devait finir dans le caniveau pour la branche parisienne comme une malédiction héritée du régicide orchestré par le pouvoir révolutionnaire et sanguinaire.

Il est troublant de constater que cette fin sans gloire si tant est que leur métier en apportât une, devait répondre en écho à leur patronyme.

Charles-Henri qui rétablira dans ses mémoires la vérité sur les derniers instants de Louis XVI, nous pouvons lui rendre cet hommage, cédera dès 1793 sa sinistre fonction à son fils.

Comme si le poids de la mort du roi et de la reine lui était insupportable. Si les derniers mots du roi furent étouffés par le bruit des tambours, la fin de cette dynastie parisienne ne fit pas plus de bruit, comme étouffée “sans son”.

Leur cloche brisée incapable d’émettre des sons est comme le pendant du tocsin que symbolisent ceux qui aujourd’hui annoncent les bruits de guerre qui montent pour notre France oublieuse de sa mission.

Une lettre sépare leur patronyme de celui de Samson, le personnage de l’Ancien Testament dont mon pèlerinage en terre bretonne le jour de sa fête en 2015 m’apprit qu’il signifiait “petit soleil”.

Le M de Marie, le M de monarque annoncerait-il que le bourreau qui donna la mort aux martyrs royaux trouve en parallèle un héros biblique dont le nom évoque la lignée de Louis le grand premier roi du Sacré-Cœur qui tel le phœnix renaîtra pour le royaume par le feu de l’amour divin.

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0 thoughts on “Louis Chiren, Maître imagier de la « flotte providentialiste” offre aux royalistes “La maison du Bourreau”

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  2. MA Guillermont

    Bonsoir Louis Chiren , cette histoire familiale de bourreaux de père en fils est a-bo-minable … Quelle horreur mais comment l’homme peut-il assoir une descendance sur tant de scènes de crimes … ?
    Ces gens-là sont des tueurs en série … manufacturés ” Fabrication francaise ” !
    L’ éternité doit être difficile … s’ils sont morts en assassins heureux de leurs assassinats … !
    Crimes et châtiments sont étroitement mêlés … !

    Merci encore Monsieur Louis Chiren pour ces lumières singulières et puissantes qui nous fait connaitre les choses futures pour rendre à la France de recouvrir la couronne des Lys par un jeune captif …
    Le M de Marie par la plus ancienne des prophéties se rapportant encore aux temps actuels est celle de St Césaire d’Alès (470-542) .
    Elle fut découverte parmi les papiers de Mgr Du Lau , dernier archevêque d’Alès , mort pendant la Révolution de 1789 …. Ça ne s’invente pas .
    Le texte original est en latin et fut traduit par Élie Daniel .
    En annonce … le Saint Pontife et le Grand M onarque .

    Le 25 Août est la Fête de St Louis Roi parfait et saint parfaitement aimable et c’est aussi la Fête de … St Césaire ou César d’Arles qui durant son long épiscopat eut affaire à trois sortes de barbares :
    Aux Wisigoths, jusqu’en 507 ; aux Ostrogoths qui les avaient chassés , jusqu’en 536 ; enfin aux Francs , qui expulsèrent les Ostrogoths et , quant à eux , ne partirent jamais .

    Reply
    1. Louis Chiren

      LA TOUR DU ROY

      Cette illustration a été initiée en trois jours, les 1, 2 et 3 septembre 2019. Le 1er septembre 1715, Louis XIV s’éteignait à Versailles après un règne qui aura duré soixante douze ans. Le 2 septembre 1792, nous nous rappelons de la barbarie révolutionnaire consacrée dans l’histoire sous le nom de “massacre de septembre”. Un millier de victimes périront dont la princesse de Lamballe. La révolution dite française entrait dans sa phase la plus ignoble.

      Le 2 septembre 1429, sainte Jeanne d’Arc levait le siège de Paris renonçant à l’enlever aux anglais.
      Enfin le 3 septembre nous fêtions saint Pie X. Ce grand pape était né de Jean-Baptiste Sarto, un humble facteur de campagne et de Margherita Sanson dont-il dira bien souvent que c’était une sainte mère.
      Ce nom de Sanson évoqué lors de ma dernière production (la maison du bourreau) d’inspiration biblique, se retrouve sous plusieurs formes en Italie du sud et au Piémont.

      Saint Pie X fera face à la loi républicaine votée le 9 décembre 1905 concernant la séparation de l’Église et de l’État. Devant la politique anticléricale héritière des lumières, saint Pie X se montrera moins conciliant et plus dogmatique que Léon XIII.
      La majorité des évêques français conseillera de se plier à la loi. Le saint pape interdira lui toutes collaborations par l’encyclique “Vehementer nos” du 11 février 1906. Puis “Gravissimo officii munere” du 10 août.

      Il affirmera : “La loi […] en brisant violemment les liens séculaires par lesquels la nation française était unie au siège apostolique, crée à l’Église catholique en France, une situation indigne d’elle et lamentable à jamais”.

      Que devrait-il dire aujourd’hui…j’écris au passage ces lignes le 5 septembre, commémorant la naissance de Louis XIV en 1638 au château de Saint-Germain-en-Laye.

      Pour terminer avec l’histoire de la cité des comtes de Champagne, j’ai souhaité représenter une tour emblématique remarquable à plusieurs titres. Elle domine l’ancien fief des comtes de Champagne bâtie sur un éperon rocheux. Actuellement connue sous le nom de Tour César par l’inspiration incongrue d’un certain Opoix souhaitant coller avec les idées de son siècle.

      Cette tour se nommait autrefois Tour du Roy. Il est vrai qu’elle prendra également pour nom, grosse Tour ou Tour des prisonniers. Il existait dans le royaume de France plusieurs Tour du Roy.

      Deux raisons à ma connaissance leur valaient cette dénomination. Soit le roi en avait commandé la construction, soit le territoire en question baptisait ainsi la Tour pour indiquer que nous étions sur une terre soumise à l’autorité royale.

      Cette tour a été construite entre 1152 et 1183 sous le règne d’Henri le Libéral. Une tour plus ancienne existait en 1137. Elle est érigée sur une motte artificielle à cheval sur les murs de fortification dont elle était le donjon. Vous pouvez apercevoir sur la gauche les vestiges d’une muraille dont on a vidé le cœur et qui rejoignait autrefois le même mur de fortification sur lequel s’érige la maison du bourreau.
      Son rôle était essentiellement militaire, ses chemins de ronde assurant la surveillance de la plaine environnante. Elle est la seule tour carrée à la base présentant un plan octogonal à mi-hauteur.
      Quatre tourelles couvertes en tuiles de châtaigné se dressent à partir du premier chemin de ronde. Une muraille ceinturant l’ouvrage, ajoutée par les Anglais après le siège de 1432 est connue sous le nom de “pâté aux Anglais”.

      La Tour du Roy était surmontée d’une tour de guet et d’un chemin de ronde crénelé.
      En 1554 elle sera couverte par une charpente, les cloches de l’église Saint Quiriace à deux pas de là y seront placées après l’effondrement de la Tour-clocher en 1689.

      Cette tour aux quatre tourelles rappelle à nos mémoires la tour du Temple, beaucoup plus imposante où seront enfermés Louis XVI et la famille royale. Le roi martyr par ce destin tragique devait physiquement marquer de sa présence cette autre Tour du Roy.

      Provins est lié à sainte Jeanne d’Arc car le 2 août 1429, elle y passe après le sacre de Charles VII à Reims le 17 juillet. Elle y restera selon Perceval de Pagny du 2 au 5 août avant de partir préparer la campagne de Paris pour le mois de septembre.

      Provins se soumettra rapidement au roi. La cité n’était pas inconnue de sainte Jeanne d’Arc car la chapelle de Notre-Dame de Bermont à Domrémy était alors dédiée à saint Thibaut de la dynastie des comtes de Champagne.
      Elle en avait une grande dévotion. Fils d’Arnolf et de Guille il était né en 1039. Damoiseau du château de Provins il sera attiré très tôt par la vie érémitique et partira vivre sa foi sur les pas du Christ. Canonisé en 1073 son culte trouvera son apogée aux 12e et 13e siècles au-delà des frontières, de l’Italie à la Palestine.

      Notre grande sainte ira prier à la collégiale saint Quiriace non loin de la Tour, une plaque en témoigne ainsi qu’une belle statue agenouillée près du maître-hôtel. Cette église inachevée dédiée à Quiriace (ou Cyriaque de Jérusalem) est intimement liée aux événements de l’invention (du latin inventio, c’est-à-dire découverte) de la sainte Croix par sainte Hélène.

      Il faut rappeler que les comtes de Champagne étaient issus de la maison de Blois. La cité fut très puissance sous leur règne au point de battre monnaie. La collégiale vit s’installer un chapitre de chanoine dit de Saint-Quiriace dès le XIème siècle. Vous pouvez admirer leurs armes aux trois Croix présentes sur le portail monumental en fer forgé, à l’entrée du saint édifice. Ces chanoines perdureront jusqu’à la révolution dite française.

      Pour en revenir à la Tour du Roy, nous pourrions rebondir sur son nom erroné de César en reprenant les paroles de Notre Seigneur: “rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu”.

      Ainsi à l’évocation de ce passé glorieux pour que nous ne nous contentions pas d’admirer des vestiges si beaux soit-il mais que si le Ciel le souhaite nous soyons capables de produire à notre tour des merveilles en son nom. Pour que les Tours reviennent au roy, les églises, chapelles et couvents aux prêtres, moines et moniale. Les villages, villes et terres cultivables au bon peuple de France, les châteaux à leurs seigneurs afin que cesse enfin l’usurpation séculaire qui continue de vendre cette terre dans le but de la réduire à un esclavage mondialiste dont le visage hideux est bien l’héritier de la révolution.

      Sainte Jeanne d’Arc, par les Cœurs Sacrés, par saint Michel Archange, par saint Pie X, intercédez pour nous en redonnant à la France son vrai roi très chrétien.

      https://louischiren6.wixsite.com/peintreetpoete/la-tour-du-roy

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