Le Mercredi des Cendres, c’était il y a une semaine.

Ces questions que vous vous posez secrètement sur le Mercredi des cendres

ASHES,ASH WEDNESDAY

https://fr.aleteia.org/2019/03/05/ces-questions-que-vous-vous-posez-secretement-sur-le-mercredi-des-cendres/

Le Mercredi des cendres, les catholiques sont invités à se mettre en marche durant 40 jours afin de fortifier leur relation avec Dieu. Différents gestes sont posés au cours de la journée, qui amènent parfois à se poser des questions.

Le Mercredi des cendres marque l’entrée en Carême, qui mène les chrétiens jusqu’à la fête de Pâques. Ce jour-là, durant la célébration eucharistique, le prêtre marque les fidèles avec des cendres sur le front ou la main en prononçant ces paroles : « Convertis-toi et crois à l’Évangile » (Marc 1, 15) ou « souviens-toi que tu es poussière et que tu retourneras à la poussière » (Genèse 3, 19). Ce rite peut amener des questions très pragmatiques.

Souvenir de mon Mercredi des cendres jeudi 6 mars en la chapelle Saint Antoine des Papillons rue des Papillons à Limoges – https://www.riposte-catholique.fr/archives/148883 desservie par l’iCRSP.

Avec quoi sont faites les cendres ?

Les cendres sont celles des rameaux de l’année précédente, qui sont brûlés au moment de l’entrée en Carême. La veille, les chrétiens sont invités à ôter les buis qui ornent leurs croix jusqu’à la prochaine fête des Rameaux. Les prêtres encouragent les fidèles à les déposer à l’église afin qu’ils soient brûlés et transformés en cendres. De cette façon, l’année liturgique garde un lien avec la précédente.

Les enfants peuvent-ils recevoir les cendres ?

L’imposition des cendres rappelle que nous ne sommes que de passage sur la terre et que nous retournerons à la poussière. Il s’adresse à toutes les personnes de bonne volonté. Dans la mesure où il ne s’agit pas d’un sacrement, les enfants peuvent recevoir les cendres : ce geste peut les aider de façon concrète à entrer dans la démarche de conversion à laquelle est invitée l’Église dans son ensemble. Le mieux est de leur en expliquer le sens afin qu’ils puissent s’approprier la démarche.

Jusqu’à quand doit-on garder les cendres sur le front ?

L’Église n’a pas de réponse précise à apporter. On peut enlever la marque à la fin de la célébration si on le souhaite mais on peut tout aussi bien la garder et en faire un outil d’évangélisation hors de l’église. Chacun choisira selon ce qu’il préfère. https://fr.aleteia.org/2019/03/05/ces-questions-que-vous-vous-posez-secretement-sur-le-mercredi-des-cendres/

 

0 thoughts on “Le Mercredi des Cendres, c’était il y a une semaine.

    1. Louis Chiren

      Le thème qui vous est présenté s’apparente pour une part au genre “Memento mori”. Pour les artistes catholiques qui le pratiquaient, il s’agissait de rappeler aux hommes qu’ils étaient mortels.
      Ils les poussaient à réfléchir aux attraits de ce monde, mettant en balance ces derniers avec le capital spirituel engrangé pour le Ciel.

      Au pied de la Croix, le moine en prière est un chartreux. Il symbolise toutes les âmes qui par vocation ont tout abandonné et consacrent leur vie entière au Christ. Rappelons que cet ordre appelé ordre cartusien de type semi-érémitique a été fondé par saint Bruno en 1084.

      Ces moines sont contemplatifs et se consacrent par vœux solennels. La maison mère se situe dans le massif de la Chartreuse.

      Leur devise est à méditer : “Stat Crux dum volvitur orbis” “la Croix demeure tandis que le monde tourne”.

      Aussi la Croix placée au centre de la feuille blanche est dans cet esprit.

      Elle est patinée par le temps. De fins pigments végétaux lui donnent ce reflet légèrement vert, elle qui subit les assauts du climat. C’est l’effet de la chlorophylle. Comme chacun le sait elle provient de la photosynthèse et intercepte l’énergie lumineuse afin de la transformer.
      Cette énergie tombant sur la sainte Croix de Jésus est donc matérialisée et guide les âmes éclairées les confirmant dans ses paroles (Jean 8-12) : “Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres mais il aura la lumière de la vie”.

      C’est à ce moine que nous ressemblons lorsque nous voulons bien suivre le verbe incarné et nous tenir avec la sainte vierge et les saints au pied de sa Croix.

      Et puis il y a cet homme, tournant résolument ses pas dans le sens opposé. Il est volontaire, hautain. Fier et plein de morgue.

      Son accoutrement assez bigarré constitué d’une veste en queue de pie (lui qui fait le paon) d’une chemise blanche au foulard rehaussé d’un rubis, d’un pantalon voyant au bleu soutenu est bien à l’image du monde et de ses fards. Il ressemble à un clown précieux.

      Il représente ces âmes aux destins modeste ou fastueux qui privilégient l’esprit du siècle plutôt que la voie royale qui mène au paradis.
      Ce peut-être nous lorsque nous quittons ce chemin, fait de pierres d’achoppement propices à la chute. Le respect humain, le manque d’humilité, le faste des lumières qui en ce siècle moderne nous attire tant.

      La soif de liberté qui depuis la chute de l’ange maudit résonne à nos oreilles : “Vous serez comme des dieux”. L’enivrement des fêtes, les haines de toutes sortes, l’esprit orgueilleux qui méprise le petit.
      Et l’attrait du paraître fait de mille couleurs, de coupes à la mode, de bolides endiablés.
      Une course inexorable et mortelle qui lorsqu’elle pousse aux extrémités provoque guerres, révoltes et chaos incontrôlés.

      Le monde tel qu’il est, comme il n’a jamais cessé d’être. Le temps avançant les mœurs se transforment, l’homme reste le même, l’habit ne faisant pas le moine selon l’expression consacrée.

      Méditons bien cette illustration. La Croix est au centre, à sa droite une vie de dévotion en vue du salut. A sa gauche une vie de plaisir sans frein et sans regret.

      Mais à la fin…au bout du chemin…que restera-t-il ?

      Ecclésiaste 12 (1-8)

      “Mais souviens-toi de ton créateur pendant les jours de ta jeunesse, avant que les jours mauvais arrivent et que les années s’approchent où tu diras : je n’y prends point de plaisir, avant que s’obscurcissent le soleil et la lumière, la lune et les étoiles et que les nuages reviennent après la pluie, temps où les gardiens de la maison tremblent, où les hommes forts se courbent, où celles qui moulent s’arrêtent parce qu’elles sont diminuées. Où ceux qui regardent par les fenêtres sont obscurcis, où les deux battants de la porte se ferment sur la rue quand s’abaisse le bruit de la meule, où l’on se lève au chant de l’oiseau, où s’affaiblissent toutes les filles du chant, où l’on redoute ce qui est élevé, où l’on a des terreurs en chemin, où l’amandier fleurit, où la sauterelle devient pesante, et où la câpre n’a plus d’effet, car l’homme s’en va vers sa demeure éternelle et les pleureurs parcourent les rues, avant que le cordon d’argent se détache, que le vase d’or se brise, que le seau se rompe sur la source et que la roue se casse sur la citerne, avant que la poussière retourne à la terre, comme elle y était et que l’esprit retourne à Dieu qui l’a donné. Vanité des vanités, dit l’ecclésiaste, tout est vanité”.

      Le crâne sous la Croix est ce qui reste d’un homme à la fin des fins. Il a toute liberté, c’est la volonté de Dieu, l’amour ne se force pas, pas plus que la vocation monastique. Mais quand la lumière s’éteindra nous ne pourrons plus agir pour notre salut et seront reconnus selon nos mérites.

      Matthieu 20 (8-16)

      “Quand le soir fut venu, le maître de la vigne dit à son intendant. Appelle les ouvriers, et paie-leur le salaire en allant des derniers aux premiers. Ceux de la onzième heure vinrent et reçurent chacun un denier. Les premiers vinrent ensuite, croyant recevoir davantage ; mais ils reçurent aussi chacun un denier. En le recevant, ils murmurèrent contre le maître de la maison et dirent : ces derniers n’ont travaillé qu’une heure et tu les traites à l’égal de nous qui avons supporté la fatigue du jour et la chaleur. Il répondit à l’un d’eux : mon ami, je ne te fais pas tort, n’es-tu pas convenu avec moi d’un denier ? Prends ce qui te revient, et vas-t’en. Je veux donner à ce dernier autant qu’à toi. Ne m’est-il pas permis de faire de mon bien ce que je veux ? Ou vois-tu de mauvais œil que je sois bon ? Ainsi les derniers seront les premiers et les premiers seront les derniers”.

      https://louischiren6.wixsite.com/peintreetpoete/souviens-toi-que-tu-vas-mourir

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