Dieu n’a pas interdit de sourire (10 Septembre 2013). Curiosité poètique; les vers homophones

Des vers holorimes ou olorimes sont des  vers entièrement homophones  ; c’est-à-dire que la  rime est constituée par la totalité du vers, et non pas seulement par une ou plusieurs syllabes identiques à la fin des vers comme dans la rime « classique ».

Dans ces meubles laqués, rideaux et dais moroses,
Danse, aime, bleu laquais, ris d’oser des mots roses. (Charles Cros)

Comme beaucoup de ces formes fondées sur des contraintes extrêmes, les poèmes composés d’holorimes tiennent en général plus de la prouesse que de la littérature . Louise de Vilmorin   pourtant, dans son recueil L’Alphabet des aveux, parvint à la synthèse du jeu et de l’émotion :

Étonnamment monotone et lasse
Est ton âme en mon automne, hélas !

http://fr.wikipedia.org/wiki/Vers_holorimes

2 thoughts on “Dieu n’a pas interdit de sourire (10 Septembre 2013). Curiosité poètique; les vers homophones

  1. Georges

    Autre exemple:
    Gal(l), amant de la Reine, alla, tour magnanime,
    Galamment de l’arène à la Tour Magnes, à Nîmes.
    (Marc Monnier)

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