Neuvaine indulgenciée à Notre Dame de Pontmain.

Neuvaine indulgenciée à Notre Dame de Pontmain

Premier jour

Notre Dame, Vous Vous êtes à Pontmain révélée Mère de Dieu, puisque Vous avez fait épeler aux petits Voyants : « Mon Fils se laisse toucher. » Daignez recevoir nos hommages très humbles. Et qu’il Vous plaise, ô Notre Dame, Mère de Dieu, de nous obtenir de Votre Fils cette grâce qui est Lui-même et qui nous fera vivre chaque jour davantage de sa vie divine.

Qu’il Vous plaise aussi, Très Douce Dame, de nous obtenir la faveur particulière que nous sollicitons par Votre Cœur de Mère.

« Notre Père. » Trois « Je vous salue Marie. » Gloire au Père. Notre Dame de Pontmain, priez pour nous, pour l’Eglise et pour la France.

Deuxième jour :

Notre Dame, Vous Vous êtes à Pontmain révélée Gardienne de la Foi, puisque Vous avez voulu, en nous faisant Vous reconnaître sous une forme visible, nous attirer à la croyance et à l’amour des choses invisibles. Daignez recevoir nos hommages très humbles. Et qu’il Vous plaise, ô Notre Dame, Gardienne de la Foi, de nous obtenir cette précieuse vertu qui anime le juste ici-bas et l’attache avec toute son âme à l’Eglise de Jésus.

Qu’il Vous plaise aussi, Très Douce Dame, de nous obtenir la faveur particulière que nous sollicitons par Votre Cœur de Mère.

« Notre Père » (Comme au premier jour).

Troisième jour :

Notre Dame, Vous Vous êtes à Pontmain révélée Mère de la Sainte Espérance, puisque Vous avez voulu, en nous disant que Dieu « nous exaucerait en peu de temps », nous rappeler que ce grand Dieu est bon et fidèle à nous accorder tout ce qui intéresse notre salut. Daignez recevoir nos hommages très humbles. Et qu’il vous plaise, ô Notre Dame, Mère de la Sainte Espérance, de nous obtenir cette précieuse vertu qui nous aidera à bien user des grâces de Dieu pour Le posséder éternellement au Ciel.

Qu’il Vous plaise aussi Très Douce Dame, de nous obtenir la faveur particulière que nous sollicitons par Votre Cœur de Mère.

« Notre Père » (Comme au premier jour).

Quatrième jour :

Notre Dame, Vous Vous êtes à Pontmain révélée, Mère de la Sublime Charité, puisque Vous avez voulu, en nous montrant le Crucifix sanglant, nous rappeler que Dieu a tant aimé le monde qu’Il lui a donné son Fils unique, et que ce Fils nous a donné la plus grande preuve d’amour, qui est de mourir pour ceux qu’on aime. Daignez recevoir nos hommages très humbles. Et qu’il Vous plaise, ô Notre Dame, Mère de la Sublime Charité, de nous obtenir cette précieuse vertu qui nous fera aimer Dieu de tout notre cœur, par-dessus toutes choses et le prochain comme nous-mêmes pour l’amour de Dieu.

Qu’il Vous plaise aussi, Très Douce Dame, de nous obtenir la faveur particulière que nous sollicitons par Votre Cœur de Mère.

« Notre Père » (Comme au premier jour).

Cinquième jour :

Notre Dame, Vous Vous êtes à Pontmain révélée l’Immaculée, puisque Vous avez voulu resplendir, au milieu d’étoiles d’or, comme le « Grand Signe dans le Ciel » dont parle l’apôtre bien-aimé, la Femme qui triomphe du démon absolument. Daignez recevoir nos hommages très humbles. Et qu’il Vous plaise, ô Notre Dame Immaculée, de nous défendre contre la tentation et de nous obtenir cette parfaite pureté du cœur qui nous donnera d’avoir Jésus, notre Roi, pour ami, et de contempler Dieu.

Qu’il Vous plaise, Très Douce Dame, de nous obtenir la faveur particulière que nous sollicitons par votre Cœur de Mère.

« Notre Père » (Comme au premier jour).

Sixième jour :

Notre Dame, Vous Vous êtes à Pontmain révélée Mère des Douleurs, puisque Vous avez voulu paraître « tomber en tristesse » devant la Victime divine des pêchés du monde. Daignez recevoir nos hommages très humbles. Et qu’il Vous plaise, ô Notre Dame, Mère des Douleurs, de nous obtenir la contrition parfaite et le pardon de nos fautes avec un grand désir d’aller souvent puiser dans l’Eucharistie les heureux effets de la Passion de Jésus pour nous et pour les âmes des Fidèles qui sont morts.

Qu’il Vous plaise, aussi Très Douce Dame, de nous obtenir la faveur particulière que nous sollicitons par Votre Cœur de Mère.

« Notre Père » (Comme au premier jour).

Septième jour :

Notre Dame, Vous Vous êtes à Pontmain révélée Reine du Très Saint Rosaire, puisque pendant que la foule récitait le Chapelet, Vous sembliez grandir, toute irradiée de joie et de gloire. Daignez recevoir nos hommages très humbles. Et qu’il vous plaise, ô Notre Dame, Reine du Très Saint Rosaire, de nous obtenir que, fidèles à prier comme Vous nous le demandez, et aimant à méditer les mystères de Dieu, nous ne cessions d’adorer ce Dieu, Souverain Maître, de le remercier, de lui crier pardon et d’implorer de Lui toutes les grâces dont nous avons besoin.

Qu’il Vous plaise aussi, Très Douce Dame, de nous obtenir la faveur particulière que nous sollicitons par Votre Cœur de Mère.

« Notre Père » (Comme au premier jour).

Huitième jour :

Notre Dame, Vous Vous êtes à Pontmain révélée Confidente intime du Sacré-Cœur, puisqu’en nous disant, à nous qui étions si coupables, que Jésus « se laisserait toucher ». Vous nous avez permis d’entrevoir les richesses insondables de son Cœur. Daignez recevoir nos hommages très humbles. Et qu’il Vous plaise, ô Notre Dame, Confidente intime du Sacré- Cœur, de nous revêtir des perfections de ce Divin Cœur, de nous enflammer de ses affections, afin que L’aimant pour tous ceux qui ne L’aiment point, nous apaisions avec Lui et par Lui la justice de Dieu irrité par les outrages des hommes.

Qu’il Vous plaise aussi, Très Douce Dame, de nous obtenir la faveur particulière que nous sollicitons par Votre Cœur de Mère.

« Notre Père » (Comme au premier jour).

Neuvième Jour :

Notre Dame, Vous Vous êtes à Pontmain révélée notre Mère, puisque Vous avez voulu sur la banderole blanche nous appeler vos Enfants et nous sourire au milieu des malheurs de la guerre. Daignez recevoir nos hommages très humbles. Et qu’il Vous plaise, ô Notre Dame et notre Mère, de nous obtenir que, filialement attentifs à imiter Vos Vertus et à Vous réjouir toujours, nous puissions, en pénétrant tous nos actes d’esprit chrétien, faire par Vous arriver le Règne de Jésus dans nos âmes, dans nos familles, dans notre France, dans le monde entier.

Qu’il Vous plaise aussi, Très Douce Dame, de nous obtenir la faveur particulière que nous sollicitons par votre Cœur de Mère.

« Notre Père » (Comme au premier jour).

Imprimatur +EUGENE-JACQUES,

23 février 1914, Evêque de Laval.

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