Le Télégramme de la  Supplique de Pontmain. n° 14 – 08 Janvier 2019

Chers Amis et Pauvres Pèlerins du Roi,

Avec cette nouvelle année, veuillez trouver ci-dessous notre 14ème Télégramme.
Encore des sujets intéressants sur la tendresse pour notre pays de « notre Roi de France Qui est le Roi du Ciel. »
Comme un commandant de bord pourrait vous l’annoncer : « Attachez vos ceintures pour cause de graves turbulences toutes proches ! »

Mais ne craignez pas, notre Archange gardien saint Michel vole de concert, tout près de nous. Gardez confiance !

A bientôt, le 17 janvier à Pontmain.

Bien à vous,

Chouandecoeur

Le Télégramme de la  Supplique de Pontmain

Lettre trimestrielle d’Information n° 14 – 08 Janvier 2019

Faisons Politique à Pontmain comme d’autres font Médecine à Lourdes.

Ad Jesum                                                       © Édité par nos soins                                                    Per Mariam            ___________________________________________________

Chers amis et pauvres Pèlerins du Roi,

PONTMAIN ET LA SOUVERAINETÉ DU CHRIST SUR LES NATIONS

D’abord Bonne et Sainte année 2019 à tous, et à la Supplique de Pontmain pour laquelle je souhaite foule ! En ce début d’année, nous célébrons la fête de l’Epiphanie et, le même jour, la naissance de sainte Jeanne d’Arc. Cette année nous commémorons le 590ème anniversaire de la chevauchée de Jeanne (1429) et le 110ème anniversaire de sa béatification (18 avril 1909). L’année prochaine ce sera le 100ème anniversaire de la canonisation de sainte Jeanne d’Arc (16 mai 1920). Aussi, préparons cette année 2020, en priant pour rétablir la royauté du Christ en France.

Vocation de la France !

Dieu s’est choisi un peuple et un prince parmi les païens pour établir la noble nation des Francs.

Ce fut saint Remi et Clovis qui furent chargés d’initier la Vocation de la France.

Lorsqu’au milieu du Vème siècle, Dieu parla au saint ermite aveugle Montan (fête le 16 Juin – diocèse de Laon), qui vivait près de Laon, et qui demandait à Dieu, par ses prières, ses larmes et ses pénitences, de pacifier les églises des Gaules ravagées par l’Arianisme, il entendit une nuit, une voix qui lui dit :

« Dieu a daigné regarder la terre du haut du Ciel, afin que toutes les nations du monde publient les merveilles de sa toute puissance et que les rois tiennent à honneur de le servir. Céline sera mère d’un fils qu’on nommera Rémi, auquel je réserve la gloire de sauver mon peuple. Va l’annoncer à l’élue de Dieu

Cet ordre fut dit trois fois.

Céline était l’épouse du comte de Laon, et elle était déjà avancée en âge, le moine lui dit :

« Non seulement vous aurez un fils, mais vous le nourrirez de votre lait et lui-même me rendra la vue avec quelques gouttes de ce lait mises sur mes yeux. »

Ce qui arriva.

Dans la nuit de Noël 496 à Reims, en l’église dédié à saint Pierre le Prince des apôtres, le saint évêque donna sa dernière formation et ses dernières instructions à Clovis avant son baptême et son sacre. C’est dans ce lieu, que se fit l’union désormais indissoluble de l’Eglise et de la France, de la Papauté et de la Monarchie française.

Rappelons-nous les paroles que saint Remi dit à ce moment-là à Clovis de la part de Dieu :

« Apprenez, mon fils, que le royaume de France est prédestiné par Dieu, à la défense de l’Eglise romaine qui est la seule véritable Eglise du Christ.

« Ce royaume sera, un jour, grand entre tous les royaumes, et il embrasera toutes les limites de l’Empire romain.

« Et il soumettra tous les autres royaumes à son sceptre.

« Il durera jusqu’à la fin des temps. Il sera victorieux et prospère tant qu’il sera fidèle à la foi romaine…

« Mais il sera rudement châtié, toutes les fois qu’il sera infidèle à sa vocation. »

Telle fut la promesse divine, faite au « Royaume de France » dans la nuit de Noël.

Epiphanie !

L’Epiphanie est la fête par excellence de la Royauté du Christ. L’étoile qui mène les Rois Mages au berceau de l’Enfant-Roi leur dit :

« Voici votre roi, venez, adorons-Le ! »

Dans cette fête de l’Epiphanie, l’Eglise célèbre la manifestation de la Royauté du Christ aux représentants des nations. Cette fête nous montre les Rois Mages venant reconnaître officiellement, « au su » même d’Hérode et de Jérusalem, la Royauté souveraine et universelle de Celui qui est déjà, par droit de naissance, roi des Juifs.

L’étoile prédite par le prophète Balaam (Nom 24,17) est apparue aux Mages. En la voyant, ils se dirent l’un à l’autre :

« Voici le signe du Grand Roi ; allons et cherchons-le ; offrons-lui l’or,l’encens et la myrrhe. »

Les Rois Mages ont vu l’étoile et sont venus offrir leurs présents au Grand Roi.

Les textes du jour de Noël où l’Eglise mentionne les titres de la Royauté de Jésus ne manquent pas : « Chantons le Christ Roi » – « une jeune mère a enfanté le Roi dont le nom est éternel… » (Laudes, 2è ant.)

A l’Epiphanie « les rois de Tarsis et des îles apporteront des présents, les rois d’Arabie et de Saba apporteront des offrandes : tous les rois de la terre l’adoreront, toutes les nations lui seront assujetties » (Ps, 71, 10-11)

Des signes dans le Ciel

Une étoile a guidé les Rois Mages à Bethléem. Jeanne a été l’étoile de l’espérance, jaillie au ciel de la patrie pour guider nos pères au vrai Roi de France.

Au début de l’année du 1400ème anniversaire du baptême de Clovis, un fait extraordinaire se produisit à Domrémy.

Le 6 janvier 1896, vers l’heure de la naissance de Jeanne, un météore magnifique, venu des régions lointaines, traversa la vallée de la Meuse, s’arrêta quelques instants au-dessus de l’église de Domrémy, puis s’inclina vers la gauche et vint se reposer devant la porte de la maison de l’héroïne. Il illumina la façade quelques instants, et disparut sans laisser de trace. Ce météore paraissait être une étoile très brillante, grosse comme la tête d’un enfant ; il était suivi d’une traînée lumineuse d’un mètre environ, terminée par trois étoiles disposées en triangle.

Et cela nous ramène aux trois grosses étoiles de Pontmain.

Lors de l’Apparition, elles étaient fixées sur le ciel étoilé, l’une au-dessus de la tête de la Vierge et les deux autres de chaque côté à la hauteur des épaules. Et cela nous ramène aux anciennes armes de Pontmain.

Le Père Berthelon (1810-1891), qui fut supérieur des Oblats, disait que les trois grosses étoiles, emblème des TROIS AVE MARIA, et seuls éléments de l’Apparition visibles par tous les assistants, étaient la représentation des trois Personnes de la Très Sainte Trinité.

6 janvier 1412 !

C’est la nuit des Rois de l’an 1412 que naquit la libératrice qui devait restaurer de façon miraculeuse et pour l’émerveillement des siècles la Maison royale de France. En cette nuit d’allégresse les coqs du joyeux village ont beaucoup chanté, battu des ailes.

Plus tard, on vit dans cette aubade de l’oiseau des gaules un présage symbolique pour annoncer Jeanne la guerrière. Ni rossignol ni alouette, mais le coq gaulois avait raison de se réjouir : jamais il n’avait salué un plus beau jour.

Comme les Mages elle offrira :

. Enfant, l’encens de sa prière

. Guerrière, l’or de ses victoires

. Martyre, la myrrhe de ses douleurs.

Chantez oui, chantez et battez des ailes, coqs de Domrémy ; chante, beau coq gaulois, car c’est vraiment une aurore royale qui s’est levée sur la France.

La Mission de Jeanne

Elle était d’établir la royauté du Christ sur la France : « Vive le Christ qui aime les Francs »

A Vaucouleurs, elle proclame la royauté du Christ devant Baudricourt :

  • Quel est ton seigneur ? demande Baudricourt.
  • Le Roi du Ciel ! » répond Jeanne.

En arrivant à Chinon début mars, Jeanne proclame la Royauté du Christ devant le dauphin :

« Gentil Dauphin, j’ai nom Jehanne la Pucelle, et vous mande le Roi des Cieux que vous serez sacré et couronné à Reims, et que vous « SEREZ LIEUTENANT DU ROI DES CIEUX QUI EST ROI DE FRANCE. »

Gardons en nos cœurs ses paroles : où elle proclame la Royauté du Christ :

« Jésus- Christ est Roi de France, les gouvernants n’en sont que les lieutenants »,

« Le royaume de France est le royaume de Dieu, le Roi du ciel, fils de Sainte Marie »,

« Jésus est le Roi du ciel et de la terre, le Roi du ciel et de tout le monde »,

« Je porterai un étendard sur lequel brillera l’image du Roi du ciel ».

La France est le « saint royaume de France », choisi par DIEU pour propager son Evangile dans le monde.

Et pourquoi demanderez-vous ?

Nous répondrons comme Jeanne a répondu à Cauchon lorsqu’il lui demanda :

« Pourquoi la France plutôt qu’une autre ?

« Parce qu’il a plu à DIEU ! »

Marie-Espérance.

 COMPLEMENT SUR LES 3 COULEURS BLEU, BLANC, ROUGE

. UN TÉMOIGNAGE DE SAINTE CATHERINE LABOURÉ :

Dans ses visions, sœur Catherine Labouré vit plusieurs fois la croix.

Une de ces visions, plus mystérieuse que les autres l’intrigua elle-même. Elle écrivit alors à son directeur, M. Aladel, le 30 juillet 1848. Il s’agissait d’une croix mystérieuse « la croix de la Victoire ».

Voici le texte de la sœur :

« On l’appelle la croix de la Victoire, et elle porte la livrée de la nation. Elle est plantée du côté de Notre-Dame, sur la place des Victoires.

Elle est faite de bois étranger précieux, soigneusement ornée, avec des pommes d’or aux extrémités ; le grand Christ, cloué sur elle, penche la tête du côté droit et laisse couler de la plaie du côté droit beaucoup de sang.

La livrée de la nation est fixée au haut du grand arbre de la croix ; le blanc, symbole d’innocence « voltige » sur la couronne d’épines, le rouge symbolise le sang, le bleu est la livrée de la Sainte Vierge. »

. SUR UN ÉTENDARD DE CHARLES VII :

Trouvé dans le livre « La Chevauchée de Jeanne 1429 » du Père Doncoeur, Art Catholique 1928. La 3ème édition précise : Achevé d’imprimer le 6 janvier 1947 en la fête de l’Epiphanie, jour de naissance de Jeanne d’Arc sur les presses de l’imprimerie Darantière à Dijon.

C’est aux pages 135 et 137 (la page 136 ayant la gravure de Saint Michel ci-jointe).

Le contexte : Jeanne vient de prendre les Tourelles et d’entrer dans Orléans. Elle a reçu un carreau d’arbalète, un trait de gros garriau lui a traversé l’épaule.

On peut y lire :

« Samedi 7 mai, […] Dans la ville toutes les cloches s’ébranlent. Jeanne après avoir pris ses mesures en vue d’une contre-attaque possible dans la nuit, rentre dans la place par le pont triomphal. C’étaient dans toute la France les premières vêpres de saint Michel.

Mais Jeanne est épuisée ; mal pansée, elle tremble de fièvre. Jean d’Aulon la fait au plus tôt désarmer et soigner sérieusement. Elle boit un peu de vin et d’eau ; se couche.

C’est sa première grande victoire.

Saint Michel n’a donc pas failli.

Dimanche 8 mai, l’Apparition de saint Michel archange, ce doit être plus beau encore.

Quelle nuit de prières, pleine, à coup sûr, des Présences amies. La voilà donc en cet Orléans, blessée, mais plus fiévreuse encore de bonheur. Ah ! l’archange de France l’a bien conduite.

Et Jeanne pense au Roi qui lui aussi aime tant saint Michel.

Jeanne sait maintenant pourquoi c’est saint Michel qui le premier lui a donné l’ordre d’aller en France. C’est le patron des princes Valois ; mais Charles lui a tout spécialement consacré son royaume. Il y a dix ans, lorsque les Anglais se sont emparés de Saint-Denis et de l’Oriflamme, il a fait peindre son grand étendard portant un saint Michel tout armé et frappant de l’épée le serpent.

Il l’a depuis peu fait peindre à nouveau sur un étendard de tiercelin, rouge, blanc, bleu ; et depuis la délivrance du Mont, en 1425, saint Michel a bien montré qu’il assumait la charge de grand patron, de grand chevalier de France. »

Chouandecoeur

(Copie ou reproduction de ces textes interdite sans autorisation)

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