L’Épiphanie est une fête chrétienne : dans la religion Catholique, et célèbre, depuis le début du II° siècle, le Messie, Divin Christ-Roi venu et incarné dans le monde et qui reçoit la visite et l’hommage des trois Rois Mages, des Rois humains (Matthieu 2:1-12); dans la religion orthodoxe, l’Épiphanie (ou théophanie) célèbre la manifestation au monde de Jésus de Nazareth comme Christ et Fils de Dieu par son baptême. Elle a lieu le 6 janvier.
Pour les Catholiques, depuis 1971, dans les régions où l’Épiphanie n’est pas un jour férié, elle peut se fêter le deuxième dimanche après Noël (c’est-à-dire le premier dimanche qui suit le 1er janvier). En France, c’est le cas depuis 1802, règle qui a été instaurée par un décret du cardinal Caprara, légat du pape Pie VII.
Diverses coutumes sont observées à cette occasion. En France, en Suisse et en Belgique, depuis le Moyen Âge, une « Galette des Rois » ou un « Gâteau des Rois », pâtisseries contenant une fève, sont partagées ce jour-là ; celui ou celle qui trouve la fève dans sa part est surnommé « Roi » ou « Reine » du jour. Dans le respect des traditions, c’est l’opportunité d’échanger nos vœux dans une ambiance de détente, de bonne humeur et d’animation musicale en savourant les « galettes des Rois » autour du verre de l’amitié.
Ici se trouve l’origine de notre Royalisme.
Le Monarchisme Français est l’ensemble des courants politiques visant au retour ou au maintien, selon les époques, d’un régime Monarchique à la tête de la France. Cela englobe donc le Royalisme, mais aussi les courants favorable à un Empire comme le Bonapartisme.
Au début, les Royaumes Francs sont les différents Royaume barbares qui se succèdent ou cohabitent en en Europe Occidentale durant le Haut Moyen Age après le déclin de l’Empire Romain d’Occident et la conquête de ces territoires par les Mérovigiens au cours du V° siècle. Ces Royaumes -Naustrie, Autrasie, Bourgogne- formant ensemble une entité appelée le Royaume des Francs (en latin : Regnum Francorum), parfois unifiée, perdurent pendant tout le Haut Moyen Age, du V° au IX° siècle. La légitimité du Roi des Francs a un fondement religieux, assis le pacte de Tolbias : c’est une Monarchie de droit Divin où le Roi protège l’Eglise et la foi Catholiques.
L’Empire Carolingien est le résultat de l’expansion territoriale du Royaume Franc des carolingiens sous l’influence de la dynastie issue de Charles Martel, grand-père de Charlemagne pendant le Haut Moyen Age. Il s’étend de l’Europe Occidentale à l’Europe Centrale, l’Europe de l’Est étant sous l’Empire Romain d’Orient, dit Byzantin.
Amorcée par Pépin le Bref, fils de Charles Martel, premier souverain de cette deuxième dynastie des Roi de France, elle doit cependant son nom à son fils, Carolus Magnus ou Charlemagne, couronné Empereur par le pape léon III en l’An 800.
Ce Saint Empire Romain et Franc, que l’on nomme Francie, durera trois générations puis sera partagé entre les petits-fils de Charlemagne, à la suite de la mort de son fils, le Roi Louis Ier, dit le Débonnaire, ou Louis le Pieux, et donnera naissance à l’ouest à la Francie Occidentale, à l’est à la Francie orientale, et à la Francie Médiane au centre et au sud. Objet d’un siècle de luttes entre les Francies occidentale et orientale, la Francie médiane finira démembrée : sa moitié nord, la Lotharingie, se rattachant à la Francie orientale, qui deviendra au prochain changement dynastique le Saint Empire Romain Germanique , et sa moitié sud ressuscitant le Royaume d’Italie, la Francie Occidnetale devenant le Saint Royaume de France sous la troisième dynatie, celle des Capétiens.
Après l’effondrement du Saint Empire Carolingien en 888, le Saint Royaume de France (donc appelé en premier Francie Occidentale) évolue vers une Monarchie féodale, où le pouvoir du Roi est délégué à des vassaux, qui, en échange de leur fidélité et de services rendus au Roi, ont en leur possession, et de façon héréditaire, des portions du Royaume. Ainsi, chaque seigneur du Royaume constitue sur son territoire une forme de pouvoir Monarchique : Duché, Marquisat, Comté, Vicomté, Baronnie, seigneurie.
L’hérédité est cependant peu à peu renforcée durant la période des Capétiens directs (987-1328), puis se codifie définitivement avec la Loi Salique, qui établie la primogéniture mâle, lors des successions de Louis X (1316), puis de Charles IV (1328). De même, la Sacralité du Roi se renforce, la primogéniture mâle étant de Naissance Légale et dans la foi Catholique. Cette Sacralité Royale se renforce notamment sous Saint-Louis, modèle des Souverains et des Chefs d’Etat, dont le prestige déteint sur ses descendants, et qui codifie le Sacre Royal dans son ordo. La légitimité du Roi a un fondement politico-religieux, il est le Lieutenant de Dieu et incarne la Monarchie de droit Divin issue du baptême de Clovis.
À partir des derniers Valois, le domaine Royal couvre l’ensemble du Royaume, rendant les titres de noblesse purement honorifiques. Avec les Bourbons, le régime devient une Monarchie absolue, qui effectue une centralisation politique et militaire, mais qui est tempérée par les Lois Fondamentales du Royaume de France
Voir. https://charte-fontevrault-providentialisme.fr/index.php/2013/09/23/les-lois-fondamentales-du-royaume-de-france-constitution-de-lancienne-france/
L’historiographie a également eu tendance à privilégier le concept de « Monarchie administrative », forgé pour rendre compte des mutations profondes qui affectent le gouvernement et l’administration du Royaume de France à l’époque moderne, et notamment à partir du XVII° siècle, introduisant un « changement de perspective dans la gestion de l’État » (B.Barbiche), où le Roi est Souverain mais est tenu de gouverner par Grand Conseil. Puis la Révolution Française donne naissance à une éphémère Monarchie constitutionnelle et parlementaire (1790-1792 avec Louis XVI).
Dès 1789, de nombreux nobles craignant les troubles du pays émigrent vers l’étranger ; parmi ces émigrés, il y a les frères du Roi, les Comte de Provence (futur Louis XVIII) et d’Artois (futur Charles X). Ils forment, dans le Saint Empire, des armées qui visent à reconquérir la France mais qui se dissolvent après quelques années, ou rejoignent des armées étrangères
Après la proclamation de la République ( Iére) (août/septembre 1792) et la mort du Roi Louis XVI ( 21 janvier 1793), le soutien du Roi est principalement exprimé par des insurrections dans tout le Royaume, mais surtout dans l’ouest (Vendéens, Chouans…) et à Paris (insurrrection de l’An III et de l’An VIII).
Est alors considéré comme Roi le fils de Louis XVI, dit Louis XVII, et son oncle le comte de Provence se proclame Régent. Ont également lieu de nouvelles défections, comme celle de Lafayette, qui quitte son commandent militaire (l’Armée du Nord) et émigre. Lorsqu’en 1795, Louis XVII meurt, le comte de Provence se proclame Roi sous le nom de Louis XVIII, voulant maintenir la continuité dynastique Capétienne. Après le coup d’Etat du 18 brumaire, en novembre 1799, Bonaparte renforce son pouvoir jusqu’à se proclamer Empereur des Français en 1804, donnant naissance à un régime Monarchique d’un genre nouveau. Il recrée une Noblesse dite « d’Empire », et met en place des institutions majeures dans le pays : lycées, Code Civil, écoles militaires, etc… Mais les Chevaliers de la Foi agissent dans la continuité des Chevaliers Croisés, des Compagnons de Sainte Jeanne d’Arc sous la Guerre de Cent ans, des Ligueurs du temps des Guerres de Religion, des mousquetaires du Roi, des Royalistes de l’Ouest et font tomber Napoléon : ils défendent le caractère sacré de la Royauté —Louis XVI faisant l’objet d’une vénération semblable à celle d’un Saint— et un système Monarchique qui défend la religion Catholique et s’appuie sur la Noblesse
La Monarchie de droit Divin renaît à la Restauration (1814-1830) avec Louis XVII et Charles X. Sous leur régime, coexistent plusieurs tendances Royalistes : les plus radicaux, dits Ultra-Royalistes, d’anciens Chevaliers de la Foi, souhaitant le retour à l’ancien régime, donc « plus royalistes que le Roi ». L’attentat contre le Duc de Berry,-le 13 février 1820- et l’arrivée sur le trône de Charles X en 1824 est pour les Ultras une victoire. Le Bonapartisme, désormais dans l’opposition, se maintient grâce à la publication du Mémorial de Sainte Helène, https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_M%C3%A9morial_de_Sainte-H%C3%A9l%C3%A8ne en 1823 , et chez les anciens soldats de la Grande Armée.
Après la Révolution de 1830 se met en place de la Monarchie de Juillet (1830-1848), plus libérale et moins Catholique, et Louis -Philippe d’Orléans, cousin des Bourbons, devient Roi des Français. L’avènement de ce nouveau régime fait passer les Ultras dans l’opposition, puisqu’ils se rallient en majorité au Légitimisme, c’est-à-dire qu’ils restent fidèles à la branche Aînée des Capétiens, donc à Charles X (mort en 1836), puis, au Comte de Marne, dit Louis XIX (mort en 1844), et au Comte de Chambord, dit Henri V (mort en 1883). Ils forment un réseau de sociétès secrètes Chrétiennes (comme la Congrégation) et expriment surtout une résistance de l’Aristocratie rurale face à la société industrielle émergente. Les régimes impériaux (Premier Empire : 1804-1814,Second Empire ; 1852-1870,) sont des régimes césaristes, même si le second appuye sa légitimité sur l’approbation populaire par des plébiscites.
En 1848, la Monarchie de Juillet est renversée et remplacée par la Deuxième République. Louis-Napoléon Bonaparte, qui se présente à l’élection présidentielle, est élu. Par un un coup d’Etat (1851) et par deux plébicites (1851-1852), il met en place le Second Empire, autoritaire mais reposant sur l’approbation du peuple par le suffrage universel.
Durant cette période, le prétendant légitimiste Henri d’Artois entretient des liens réguliers avec les représentants du parti légitimiste en France. À partir de 1862, il fait connaître ses positions et son projet politique par des manifestes adressés aux Français : « union du Trône et de l’Autel restaurée, alliance si désirée d’une autorité forte et d’une sage liberté », décentralisation administrative et politique, intérêt pour la question sociale…
Après la chute du Second Empire et la proclamation de la III° République en septembre 1870, le rétablissement de la Monarchie de droit Divin semble probable. L’Assemblée dite nationale de la I° Légistaure, est en effet composée en grande partie de députés Royalistes, et les deux prétendants Royalistes Henri d’Artois, comte de Chambord, et Philippe d’Orléans, Comte de Paris, semblent sur le point de se mettre d’accord : le nouveau Roi serait Henri d’Artois et à sa mort, n’ayant pas d’héritier, le Comte de Paris lui succéderait. Mais Henri d’Artois n’accepte de revenir qu’avec le drapeau Blanc d’Henri IV, symbole de la Monarchie de droit Divin, et exige la disparition du drapeau tricolore de Louis-Philippe. L’opinion publique s’enflamme alors et fait échouer cette tentative.
À la mort en 1883 du Comte de Chambord, petit-fils de Charles X et dernier Bourbon de la branche aînée, les Monarchistes se divisent en trois courants :
- La majorité des anciens Légitimistes rejoint les rangs des Orléanistes, partisans de la branche cadette d’Orléans, qui descend de Louis XIII, et argue d’une Légitimité dynastique de « Philippe VII», le Comte de Pariset petit-fils de Louis-Philippe I°.
- Une minorité de Légitimistes refuse de se rallier à ce prétendant ; ils se rallient donc, selon les Lois Fondamentales du Royaume de France à la nouvelle branche aînée des Bourbons, dite des « Bourbons d’Espagne» (Bourbon-Anjou).
- Les Bourbons espagnols étant engagés dans les Guerres Carlistes et se désinteressant de la France, une autre minorité deLégitimistes s’enfonce dans l’attente du Grand Monarque.
À partir de 1886 et jusqu’en 1950, les familles de prétendants ont été visées par la Loi d’Exil du 22 juin 1886, https://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_du_22_juin_1886_relative_aux_membres_des_familles_ayant_r%C3%A9gn%C3%A9_en_France interdisant notamment l’entrée et le séjour sur le territoire Français aux chefs des familles ayant régné en France (Bourbons, Bonaparte et Orléans) et à leurs fils aînés et le service dans les armées françaises auxdites familles. Plusieurs générations de prétendants ont ainsi vécu en exil.
L’histoire du Monarchisme Français, marquée par des changements dynastiques, conduit aujourd’hui à une diversité des courants Monarchistes. Il y a les courants Royalistes :
- Les Légitimistes, partisans de la Maison Capétienne de Bourbon (descendant de Louis XIV) et de la Monarchie de droit Divin défendant la foi Catholique et s’appuyant sur la Noblesse, dirigé aujourd’hui par le Prince Louis -Alphonse de Bourbon, Duc d’Anjou, alias «Louis XX» ; les Survivantistes, les Providentialistes et les Régentistes sont des Néo-Légitimistes : le principe est le même –le Roi est la seule autorité Légitime émanant de Dieu (Abon de Fleury)- seul le Prétendant change.
- Les Orléanistes, partisans de la Maison d’Orléans (descendant de Philippe d’Orléans, frère cadet de Louis XIV), dirigé aujourd’hui par le Prince Jean d’Orléans, Comte de Péaris alias « Jean IV » : le principe est contraire au Légitimisme, le Roi tirant sa légitimité non pas du droit Divin mais de l’appel populaire.
- Les Providentialistes qui sont adeptes d’un courant qui s’en remet à Dieu pour savoir qui doit être Son lieutenant sur le trône de France. Le courant Providentialiste s’appuit en partie sur la pensée de Joseph de Maîstre qui rapelle que la Mission Divine de la France est de faire triompher l’Eglise et la Royauté du Christ, et que Dieu seul fait les Rois, qu’Il fait seul les races Royales et que là se trouve la plus grande des Légitimités. Le Providentialisme s’appuit également sur des prophéties non toutes reconnues par l’Eglise Catholique, vision sacrale du Royalisme qui espère en le salut de la France et de l’Eglise par un Saint Pape et par un Roi Très Chrètien glorieux appelé Henri de La Croix, Duc de Bretagne, le Grand Monarque annoncé par les prophéties alias « Henri V de La Croix» (comme il y eu un Philippe VI de Valois).
Ce courant du Royalisme Providentialiste a donc été fondé dès 1793 par Jospeh de Maitre et accomplis par le Marquis André Le Sage de La Franquerie. Il est notamment repris le 25 août 1988 par Alain Texier – né le 17 décembre 1945- en l’Abbaye Royale de Fontevraud (Charte de Fontevrault dont j’ai l’honneur et le plaisir de représenter en Italie) : il entend reprendre les chose où elle ont été interrompues à la Rue du Bac, pour recouronner Dieu et la France.
Le Marquis de La Franquerie a définit la Royauté Française en 1952 dans une conférence à Versailles intitulée DE LA SAINTETET DE LA MAISON ROYALE DE FRANCE :
-La Royauté en France est de choix Divin. Dieu l’a instituée pour défendre l’Eglise et assurer le règne du Sacré-Coeur et du Coeur Immaculé de Marie. Il l’a concerve par la Loi Salique grâce à laquelle le Roi est toujours issu de la Race du Christ, choisie par le Seigneur au temps d’Abraham et de David et confirmée par Saint Rémi et par Sainte Jeanne d’Arc. Il la gouverne en se réservant de choisir comme Roi le Prince le plus Saint et le plus digne de régner, la Loi de Primogéniture s’appliquant normalement hors le cas de choix Divin, mais à l’exclusion perpétuelle des femmes de et leur decendance : le Souverain est donc Roi par la Grâce de Dieu et non par l’autorité du Siège Apostolique. A Dieu revient le choix du Roi mais toujours dans cette race Davidique, au Sacerdoce le Sacre, au peuple le filial consentement.
Pour le Dr Luigi Gaspari de Bologne, fils spirituel de Saint Padre Pio et auteur du CAHIER DE L’AMOUR, le Roi est l’expression de l’Amour de Dieu, et pour celà, Dieu donnera au Lieutenant qu’Il aura choisi la victoire sur les ennemis de la France et de l’Eglise, comme le caractère et la qualité d’une formation politique nécessaire à la construction de la civilisation de l’Amour :
–Cette clef (de l‘Amour), c’est mon Coeur qui devient votre chaque fois que vous me demandez d’ouvrir la porte fermée d’un coeur. Moi, j’entrerai avec vous, parce que si j’entrais seul, je ne créerais pas de lien entre vous. Au contraire, je veux vous lier tous entre vous par moi, à travers moi. C’est la raison pour laquelle j’ai choisi l’un d’entre vous, auquel je me suis donné et me donne encore, pour entrer dans le coeur de tout le monde. Le choix fut fait par moi sur le bois de la Croix durant mon agonie. Ce fut alors que le Père m’accorda de choisir parmi vous les plus aptes à s’exprimer pour me faire connaître et faire connaître tout ce que j’ai obtenu du Père en votre faveur et tout ce que vous pouvez encore obtenir par mon intermédiaire. Votre espoir d’un retour à la paix, à la cohabitation heureuse et harmonieuse entre vous, est entièrement fondé sur ce choix que je fis alors (Cahier de l’Amour au Chapitre de Rome).
D’où le nom de l’homme Royal choisi par Dieu: Henri de La Croix, Roi du Sacré-Coeur. INRI annonce HENRI !!!
Et il y a un dernier courant Monarchiste, dit « impérial » : les Bonapartistes, partisans du rétablissement d’un régime impérial avec à sa tête la Maison Napoléon, descendant de Jérome Bonaparte, fère cadet de Npaoléon I°), dirigé aujourd’hui par Jean-Christophe Napoléon alias « Napoléon VII », dont le mère est la Princesse Béatrice de Bourbon-Siciles
-La Royauté en France est de choix Divin. Dieu l’a instituée pour défendre l’Eglise et assurer le règne du Sacré-Coeur et du Coeur Immaculé de Marie. Il l’a concerve par la Loi Salique grâce à laquelle le Roi est toujours issu de la Race du Christ, choisie par le Seigneur au temps d’Abraham et de David et confirmée par Saint Rémi et par Sainte Jeanne d’Arc. Il la gouverne en se réservant de choisir comme Roi le Prince le plus Saint et le plus digne de régner, la Loi de Primogéniture s’appliquant normalement hors le cas de choix Divin, mais à l’exclusion perpétuelle des femmes de et leur decendance : le Souverain est donc Roi par la Grâce de Dieu et non par l’autorité du Siège Apostolique. A Dieu revient le choix du Roi mais toujours dans cette race Davidique, au Sacerdoce le Sacre, au peuple le filial consentement.
Pour le Dr Luigi Gaspari de Bologne, fils spirituel de Saint Padre Pio et auteur du CAHIER DE L’AMOUR, le Roi est l’expression de l’Amour de Dieu, et pour celà, Dieu donnera au Lieutenant qu’Il aura choisi la victoire sur les ennemis de la France et de l’Eglise, comme le caractère et la qualité d’une formation politique nécessaire à la construction de la civilisation de l’Amour :
–Cette clef (de l‘Amour), c’est mon Coeur qui devient votre chaque fois que vous me demandez d’ouvrir la porte fermée d’un coeur. Moi, j’entrerai avec vous, parce que si j’entrais seul, je ne créerais pas de lien entre vous. Au contraire, je veux vous lier tous entre vous par moi, à travers moi. C’est la raison pour laquelle j’ai choisi l’un d’entre vous, auquel je me suis donné et me donne encore, pour entrer dans le coeur de tout le monde. Le choix fut fait par moi sur le bois de la Croix durant mon agonie. Ce fut alors que le Père m’accorda de choisir parmi vous les plus aptes à s’exprimer pour me faire connaître et faire connaître tout ce que j’ai obtenu du Père en votre faveur et tout ce que vous pouvez encore obtenir par mon intermédiaire. Votre espoir d’un retour à la paix, à la cohabitation heureuse et harmonieuse entre vous, est entièrement fondé sur ce choix que je fis alors (Cahier de l’Amour au Chapitre de Rome).
D’où le nom de l’homme Royal choisi par Dieu: Henri de La Croix, Roi du Sacré-Coeur. INRI annonce HENRI !!!
Et il y a un dernier courant Monarchiste, dit « impérial » : les Bonapartistes, partisans du rétablissement d’un régime impérial avec à sa tête la Maison Napoléon, descendant de Jérome Bonaparte, fère cadet de Npaoléon I°), dirigé aujourd’hui par Jean-Christophe Napoléon alias « Napoléon VII », dont le mère est la Princesse Béatrice de Bourbon-Siciles
Chacun de ces courants monarchistes se rattache à un régime politique Français du XIX° siècle : la Restauration (1814–1830) pour le Légitimisme, la monarchie de Juillet (1830–1848) pour l’Orléanisme et les 1er (1804–1815) et Second Empires (1852–1870) pour le Bonapartisme.
Des querelles dynatiques perdurent.
Selon les Orléanistes, les Orléans, qui portèrent à partir de 1709 le titre honorifique de premier Prince du Sang, sous l’Ancien Régime et la Restauration, seraient les seuls prétendants possibles au trône de France. En effet, les Bourbons « d’Espagne », descendants de Philippe de France, Duc d’Anjou, sont exclus, selon les orléanistes, de la succession à la suite de la renonciation du dit Duc d’anjou au Trône de France pour lui-même et ses descendants, partis régner sur l’Espagne. Ils ajoutent que ces princes, devenus étrangers « sans esprit de retour », seraient affectés d’un « vice de pérégrinité ».
Les Légitimistes arguent, quant à eux, d’une inconstitutionnalité des clauses des Traités d’Ultrecht imposant à Philippe de France de renoncer à ses droits sur le trône de France pour lui-même et ses descendants ; en effet, les dites clauses seraient en contradiction avec la loi d’indisponibilité de la couronne (interdisant notamment au souverain de désigner ses successeurs) et la règle de succession par ordre de primogéniture mâle de Naissance Légale dans la foi Catholique. Ils contestent l’existence d’un principe de nationalité dans l’ancien droit et soulignent que plusieurs de nos Rois étaient déjà souverains d’un autre pays au moment de leur avènement au trône de France, dont notamment Henri IV, ancêtre commun aux deux branches. La religion Catholique, « religion de la majorité des Français », selon la Monarchie de Juillet, est incompatible à la religion Catholique, « seule religion de l’Etat » de la Monarchie de droit Divin interrompue en 1830.
Le Providentialisme, dont nous sommes les partisans, ne participe naturellement pas à la querelle dynastique qui oppose principalement Légitimistes et Orléanistes. Il a tellement été reproché aux Royalistes providentialistes de sacrifier l’action à la prière qu’il n’est pas inutile de rappeler ce que pourrait -être selon- eux la ligne de conduite du Roi restauré. Il suffirait simplement au Monarque d’appliquer dans ses actions les commandements du Christ pour que la face de notre pays en soit changé. Le Roi traiterait ses sujets en enfants de Dieu et non en personnes qu’il faut dresser les unes contre les autres de façon à avoir une majorité qui vous permette d’avoir le pouvoir et tout ce qui va avec, prébendes décorations et places pour ses amis. La mise en oeuvre de la doctrine sociale de l’Eglise fait aussi partie des lignes de force de l’action Royale.
Si pour les Royalistes Fontevristes, il n’est d’autre chemin que de s’en remettre à la providence divine, en l’occurrence à Jésus par Marie par la prière et par l’action il n’en reste pas moins que pour nos esprits humains faibles et corruptible, une incarnation est souvent souhaitable : conscients de cette nécessité, d’ailleurs plus politique que véritablement biologique, les Royalistes Régentistes proposent – dans le cadre de ce que nous croyons savoir des plans de DIeu-de reconnaître le Prince Louis-Alphonse de Bourbon, Duc d’Anjou -et pas sous la titulature de Louis XX, il y a là plus qu’une nuance !- en tant qu’AINE VISIBLE des Bourbons. Cette régence en l’attente de la survenance de l’AINE SALIQUE Henri de La Croix, Duc de Bretagne, dont seul Dieu sait si, et quand, elle se produira doit être bien comprise. Elle doit d’abord être distinguée des périodes de Régence telles que l’Ancien Régime en a connu quelques unes.
Si pour tous les Monarchistes -Légitimistes, Orléaniste, Bonapartistes- la Monarchie a celà de bien d’apporter la continuité dans la conduite des affaires, le ressambement nationale et l’arbitrage surprême, pour les vrais Royalistes la continuité Royale, assurée par l’hérédité, retire le pouvoir aux luttes partisannes, aux ambitions personnelles et à la corruption, et peut dès lors assurer le Bien Commun du peuple Français et la pérénité de la France comme de sa vocation Catholique, le Roi de France, nouveau Constantin, devant gouverner Chrétiennement “pour le Bien Commun et le salut de l’Etat (Edit de juillet 1717)”, https://viveleroy.net/commentaire-de-l-edit-de-fontainebleau-de-1717/ protégeant la Foi et la Patrie !!!
La Reconquista espagnole n’aurait pas été possible sans la continuité Royale et sans la certitude que Roi Catholique avait de savoir son ouvre de longue haleine continuée par son fils après lui, puis par son petit-fils et son arrière-petit-fils !
Un choix nous est donné : avec le Christ ou contre le Christ !
Hervé J. VOLTO, CJA. Président Honoraire de la Charte de Fontevrault (Président 1991-1994), chroniqueur et mémorialistes, membre du Chapitre Général et Délégué Officiel pour l’Italie
Test de connexion.
Merci à Alain texier pour les belles illustrations.
Bien avant d’arriver au pouvoir, Louis-Napoléon Bonaparte, neveu de Napoléon Ier, écrivait, dans Des idées napoléoniennes (1839) : « On ne détruit réellement que ce qu’on remplace. » La phrase est juste et prend tout son sens de nos jours.
Sacrer le Roi ou disparaître : le Grand Monarque, VITE !
Vite un Ricard! Sinon rien… Pour les initiés qui peuvent trouver que le verre est à moitié vide ou à moitié plein… Qui est initié? E. Macron, initié franc-maçon qui veut inscrire l’avortement dans la constitution (vive la mort et les projets morts nés!)? Ou des royalistes qui respireraient la vie française plus intimement que des républicains ne le font ‘vive la vie!)?
Si je puis me permettre :
Hervé Volto. Président de la Charte (1991-1994) LISTE DES ARTICLES TRAITANT DE LA MISSIONS DIVINE DE LA FRANCE ET DE SES ROIS
Hervé Volto. LISTES DES ARTICLES DU BLOG DE LA CHARTE DE FONTEVRAULT SUR LA CONTRE-REVOLUTION.
Si pour tous les Monarchistes -Légitimistes, Orléaniste, Bonapartistes- la Monarchie a celà de bien d’apporter la CONTINUITE dans la conduite des affaires, le RASSEMBLEMENT NATIONAL et l’ARBITRAGE surprême, pour les vrais Royalistes la continuité Royale, assurée par l’hérédité, retire le pouvoir aux luttes partisannes, aux ambitions personnelles et à la corruption, et peut dès lors assurer le Bien Commun du peuple Français et LA PERENITE DE LA FRANCE ET DE SA VOCATION CATHOLIQUE, le Roi de France, nouveau Constantin, devant gouverner Chrétiennement “pour le Bien Commun et le salut de l’Etat (Edit de juillet 1717)”, https://viveleroy.net/commentaire-de-l-edit-de-fontainebleau-de-1717/ protégeant la Foi et la Patrie !!!
M. DEWEER, si vous me permettez : UN BOURBON, SINON RIEN !
Excellent trait d’humour de notre ami Volto !