http://charte.de.fontevrault-arom.over-blog.com/article-30130066.html
L’analyse à laquelle conduit le lien donné immédiatement ci-aprés, et dédiée , elle, à Mlle Irène Pincemaille (Gouverneur (H) 2006-2009 et membre du Chapitre Général de la Charte de Fontevrault), que vous pourrez retrouver dans la vignette ci-contre avait déjà été publiée sur ce blog même sous le titre LE COEUR DE LOUIS XVII et (est) l’espérance des royalistes providentialistes.
Nous la publions à nouveau en souhaitant que vous alliez la consulter aussi tant ses illustrations que ses renvois documentaires sont différents.
https://chartedefontevraultprovidentialisme.wordpress.com/2013/12/09/le-coeur-de-louis-xvii-et-est-lesperance-des-royalistes-providentialistes/
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– Tout à coup, sans être plus grand, un titre m’apparut néanmoins plus important que tous les autres : « L’ADN rend sa couronne à Louis XVII« . Je reposai le journal. En un instant, cette phrase m’avait trouvée à l’endroit précis où j’étais, assise à ma table ronde : elle s’adressait à moi personnellement, comme un message particulier, une petite annonce publiée, sans m’avertir et à ma seule intention. Car ce que j’avais devant mes yeux, sur une page indifférente, c’était, en quelque sorte, la clé de ma mémoire héréditaire. Quelques mots avaient suffi à me défaire et à me projeter vers l’intérieur de ma chair, au cœur même de chaque cellule, vers ce monde de bases nucléiques et d’acides aminés où je cessais d’être une personne. À cette échelle moléculaire, j’étais dissoute et entraînée bien avant moi-même, vers un autrefois habité par un Père immense derrière lequel je distinguais une multitude d’autres pères. En lisant les premières lignes de cet article, je remontais une vie, non la mienne, mais celle d’un inconnu qui était mon fil d’Ariane, un petit garçon dont l’existence était issue d’une même Loi ancestrale, un être qui partageait ma singularité familiale, ma façon d’être « unique à plusieurs » sur une seule lignée.
Par cette tirade, Amélie de Bourbon-Parme, titulaire d’un DEA d’histoire de La Sorbonne, justifia l’écriture de son livre paru en 2001 : Le Sacre de Louis XVII (Editions Gallimard, collection l’Infini nrf).
Elle résuma son livre par une formule délicieusement poétique :
– Louis XVII : figure Christique de la Révolution. On le dit mort, mais personne n’a retrouvé son corps (p.69) .
Car est-ce bien le coeur de Louis XVII qui a été inhumé, le 8 Juin 2004, avec l’accord du Ministère de la Culture, près des tombaux de Louis XVI et de Marie Antoinette, dans la basilique de Saint-Denis, nécropole de nos Rois ?
Au cours des dernières décennies, les progrès de la science ont permis diverses expertises, en particulier sur des mêches de cheveux, qui n’ont pas été probantes. Ce n’est que récemment qu’on a mis en pratique les tests d’identification par l’ADN, déjà pratiqués sur les restes du Tsar Nicolas II https://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_II et sa famille.
Les tests pratiqués, en Belgique et en Allemagne, donnent la même réponse :
– Les résultats des analyses ADN démontrent que la séquence ADN du coeur et la séquence des parents maternels de LOUIS XVII sont identiques.
On peut donc conclure raisonnablement que le coeur de l’enfant mort au Temple le 8 Juin 1795 serait, ou celui du petit LOUIS XVII, ou bien celui de son frère aîné, le Dauphin Louis-Joseph !
Pour les Royalistes Survivantistes, le Dauphin se serait bien évadé du Temple et aurait une descendance. De nombreuses hypothèses, plus ou moins fantaisistes ou étayées sur l’interprétation de faits réels, se sont succédées de 1795 à nos jours et ont alimenté des dizaines de volumes !
Parmi toutes les théories évasionistes, il en est une très intéressante: l’historien Octave Aubry
a offert en 1927 une “ invention” merveilleuse fondée sur le mémoire du Comte de Vaison, Conseiller d’Etat sous le III° République. www.histoire-pour-tous.fr/forum/louis-xvii-encore-t1592-20.html .L’ennui est que le Comte de Vaison est introuvable et que l’auteur a délibérément disqualifié sa reconstitution en la déclarant imaginaire. Dans le récit d’Octave Aubry, il y aurait eu substitution sous caution de Barras, le 25 Août1794, alors que la soeur de Laurent venu avec un enfant muet désirant “ voir” l’Enfant-Roi -comme aujourd’hui on irait voir le Royal Baby de William et Kate à l’hôpital- aurait introduit le remplaçant vêtu de haillons dans la cellule, habillait l’Enfant-Roi des haillons du remplaçant, ce dernier restant en prison à la place de son Souverain emporté par la soeur de Laurent : c‘est donc le substitué muet qui meurt le 8 Juin 1795, empoisonné par Sigault comme le pensait Frotté.
Le château de Vitry, intégralement détruit aujourd’hui in https://www.histoire-genealogie.com/Six-morts-sur-ordonnance-au
Louis XVII aurait été confié au banquier Petitval, un agent Royaliste du réseau du Marquis de Fenouille, et dont la famille devait être massacrée atrocement dans la nuit du 20 au 21 Avril 1796 https://www.histoire-genealogie.com/Six-morts-sur-ordonnance-au dans son château à Vitry-sur-Seine (94400) ; Voir la photo ci-dessus) https://www.histoire-genealogie.com/Six-morts-sur-ordonnance-au. A cette occasion, deux enfants devaient disparaître, le fils de Petitval, âgé du même âge que Louis XVII, et un autre enfant, peut-être un autre enfant substitué, Louis XVII ayant été mis à l‘abri à l‘étranger depuis longtemps.
Pourquoi tant de haine ?
Ce massacre, aussi spectaculaire que gratuit, aurait été l’oeuvre de Joseph Fouché https://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Fouché, qui avait reçut un ordre appuyé par un “ Décret de chasse générale”, lequel ministre Fouché aurait exfiltré l’autre enfant à Port-au-Prince (Actuel Haïti) , à l’époque possession Française. Le jeune homme y mourrait en 1803, à l’occasion d’un soulèvement indigène. Cette théorie a l’avantage de recouper les dires de la veuve Simon lorsqu’elle racontait avoir vu en 1802, à l’Hospice des incurables, son Dauphin devenu grand et accompagné par un grand serviteur de couleur.
De plus, en 1957, la fille d’Octave Aubry devait certifier par écrit que, peu après la parution de son livre, son père aurait été convoqué au Vatican. Après une entrevue de deux heures, seul à seul avec Pie XI, l’auteur devait déclarer que tout n’avait été qu’une “invention” avant de s’enfermer dans le plus profond silence et détruire toutes les archives relatives à l’affaire .
Melle Aubry estime qu’une consigne de silence aurait été imposée à son père. Si cela est vrai, cela signifierait que le mythique Comte de Vaison n’est qu’un prête-nom – Comte de Vaison=Comte de Vansay ?*– et que son mémoire a quand même de la valeur.
– Je sais que l’enfant qui est le 8 Juin 1795 n’était pas le Dauphin et que tous les Prétendants étaient des imposteurs!
Des indices historiques peuvent aussi être rappelés.
Il a existé une déclaration de Charette, signée en décembre 1795, dans laquelle le général Vendéen suppliait les Royalistes de ne pas rendre le Dauphin aux républicains. Cette pièce, classée au Ministère de la Guerre, a été frauduleusement détruite sous le Restauration, mais l’archive en conserve une trace.
Quand à Joséphine de Beauharnais, qui fut la maîtresse de Barrras https://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Barras avant de devenir l’épouse de Napoléon et qui possédait -tenez vous bien!- une propriété à Port-au-Prince, lorsqu’après son divorce, elle alla en Suisse visiter une de ses amies, Mme Duplessis d’Aumale, et déclara à cette dernière que Louis XVII était encore vivant, des assassins lui auraient fait parvenir un bouquet de fleurs empoisonnées au parfum fatal!
Les cours d’Europe ont longtemps différé la reconnaissance officielle de Louis XVII. Mme Royale, soeur de Louis XVII, refusa de recevoir Karl-Wilhelm Naundorff et son secrétaire,
– Madame la Dauphine est persuadée que son malheureux frère n’est pas mort au Temple.
La conduite de Louis XVIII et de Charles X témoigne de la même inquiétude. Le premier refuse catégoriquement de se faire Sacrer à Reims et le second ne le fera qu’après consultation et approbation du Souverain Pontife. La Chapelle expiatoire du Boulevard Hausseman ne mentionne pas le Dauphin et, par Ordonnance Royale, on ne dira de messe en sa mémoire qu’associée à celle de Louis XVI son père, précaution rituelle au cas où l’Enfant-Roi serait vivant sous la Restauration.
Enfin, le coeur et la mèche prélevés sur le mort du Temple sont refusés par la famille Royale. Charles X et Louis XIX ne renoncent en 1830 que parce qu’ils savent que Louis XVII est vivant quelque part et que la renonciation, interdite par les Lois Fondamentales du Royaume de France, n‘est pas valable. Ce qui n’empêcha pas Charles X de guérir les écrouelles -vertus du au Sacre de Reims- et d’être désigné par l’apparition de la Rue du Bac comme le véritable Lieutenant du Christ , le choix Divin étant bien au-dessus de l‘Aînesse.
– Martin, voilà des choses qui ne doivent être connues que de vous et moi!
Ignace-Thomas Martin de Gallardon tint le secret jusqu’à la mort de Louis XVIII, en 1824. Sous le règne de Charles X, il s’estima délié du serment, et raconta qu’il avait rappelé au défunt un incident de chasse ayant eu lieu en 1774 : Louis XVI n’étant alors que Dauphin et Louis XVIII, Comte de Provence. Le cadet aurait mis en joue son Aîné pendant quelques secondes et avait eu l’intention de le tuer (ce qui lui aurait ouvert la route du Trône!), avant de se raviser.
Puis Ignace-Thomas Martin de Gallardon avait annoncé à Louis XVIII qu’il devait cesser de répandre la médisance que Louis XVII était le fils de Fersen, car l’Archange lui avait révélé que Louis XVII était réellement le fils de Louis XVI, et que l’Enfant-Roi était encore vivant.
Ce à quoi Louis XVIII, ne doutant pas qu’il usurpait le Trône de son neveu, aurait répondit :
– Je le sais!
http://www.chire.fr/A-140056-le-coeur-de-louis-xvii-au-dela-du-doute-l-esperance.aspx
Claude Mouton-Raimbault a voulu nous faire part de toutes les hypothèses existantes à ce jour dans un livre singulier, Le coeur de Louis XVII (Editions de Chiré).
Xavier de Roche, dans son livre Louis XVII : du passé à l’avenir, l’explicite très bien :
– Maximin Giraud, un des voyants de La Salette,https://fr.wikipedia.org/wiki/Maximin_Giraud rend deux fois visite au comte de Chambord à Frohsdorfhttp://www.noblesseetroyautes.com/le-chateau-de-frohsdorf-versailles-de-la-famille-royale-de-france-en-exil-1ere-partie/ en 1865 et en 1873 : “ Tout en manifestant sa confiance, souvent exprimée, en un retour final de la Monarchie, il déclare à l’ancien Duc de Bordeaux : “ Je suis venu vous dire qu’il ne fallait pas entreprendre de devenir Roi de France, que cela ne se peut pas et que vous savez pourquoi” (visite de 1865).Le Comte de Chambord confia à son secrétaire le Comte Henri de Vanssay : “Maintenant, j’ai la certitude que mon oncle Louis XVII existe et qu’il est vivant. Je ne monterai donc pas sur le Trône de France. Mais Dieu veut que nous gardions le secret. C’est Lui Seul qui se réserve de rétablir la Royauté et la véritable Descendance Royale” (visite de 1873).
A plusieurs reprises, le Comte de Chambord, qui avait prescrit une enquête effectuée par le Duc de la Trémoille (prononcer Trémouille), devait affirmer que Louis XVII avait été évadé du Temple, sans aucunement soutenir l’un des Prétendants, et surtout pas Naundorff. Cela ressort aussi bien de la déclaration de Mme d’Osmond que de celle du Comte de Vansay, présent lors de l‘entretien du Comte de Chambord avec le Berger de la Salette.
E n Italie, il existe même des bruit qui courent dans les couloirs du Vatican d’un possible Sacre du petit Louis XVII à Rome par le pape Pie VI, Sacre opéré dans le plus grand secret à l’époque !
On met toujours en avant le Vatican en ce qui concerne la Survivance de Louis XVII. Dans les archives de la Gardia Suissera -qui possède un service d’intelligence, le Solidatium Pianum, dont les membres le surnoment l’ Entita, comme ceux de la GGSE la Piscine, ceux de la Cia, la Compagnie, ceux du MOSSAD l’Institut – Louis XVII, sortit de l’enfer du Temple par des agents Royalistes agissant avec la complicité de révolutionnaires repentis, aurait été exfiltré en Espagne et recueilli à la cour du Roi Charles IV, Bourbon d’Espagne et cousin de Louis XVI. On perd la trace de Louis XVII à la cour d’Espagne où il aurait été caché : a-t-il été porté en Italie et y est-il resté après son Sacre ? devenu grand, est-il retourné en France, ou bien est-il allé en Amérique ?
À ce jour, on ne le sait pas.
Car, même si le Manuscrit de Triste http://louisxvii.chez.com/Files/101_cr20040612.pdf semble attester d’une Survivance de l’Enfant-Roi APRES la date supposé de sa mort, depuis le Concordat, Rome s’est imposé la règle du silence et de la bienveillance, règle invariable dictée par la prudence et la sagesse, afin de vivre officiellement en bonne intelligence avec tous les gouvernements en général.
Mais parfois les Maîtres de la Maison se départissent du silence.
Le 7 avril 1907, l’ Observatore Romano https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Osservatore_Romano publiait le communiqué suivant :
– Nous avons vu récemment comment les défenseurs de la légitimité des Naundorff pour la succession de Louis XVI citent, à l’appui de leur thèse, les actes et paroles de divers souverains pontifes dans le but de faire croire que ceux-ci se sont prononcés d’une manière quelconque dans le sens qu’ils voudraient. Sans entrer le moins du monde, pour notre compte, dans une semblable controverse, nous tenons, par respect pour la vérité historique, à affirmer deux choses seulement. La première est que, des documents invoqués ou supposés, le seul par eux attaqué, à savoir celui qui émane de Grégoire XVI de sainte mémoire, est d’une authenticité indiscutable, car il se trouve dans le recueil officiel des actes de ce pontife. La seconde est que jamais et d’aucune façon l’autorité pontificale ne s’est prononcée dans le sens de la thèse qu’ils défendent.
Cependant, le Sacre secret de Louis XVII aurait eu bien lieu ! c’est ce qu’affirma Marguerite de la Tour du Pin Chambly de la Charce, dans le témoignage qu’elle donna au journal la Légitimité de septembre 1906, pages 630-632 :
– Lorsqu’en 1876, j’alla à Rome avec mon père, en entrant à Saint-Pierre du Vatican, presque au seuil, à l’intérieur, au centre du merveilleux dallages de marbres variés à l’infini, est un immense morceau de porphyre rouge formant une incrustation circulaire d’environ un mètre 50 cm de diamètre. Mon père m’arrêta là, et, s’agenouillant avec moi sur ce pavé de marbre, il murmura : « la tradition veut que cette pierre indique la place où Charlemagne fut sacré ; et sur cette pierre votre grand’mère affirmait que le bon Pie VI avait sacré Louis XVII. Je baisai la pierre avec ferveur, gardant la tradition dans mon cœur et ma mémoire. Je le connaissais dès l’enfance, cette tradition » .
Ce fut alors que la marquise de Sardelys me confirma la tradition de ma famille : « La survivance et l’identité sont bien connues à la cour d’Espagne, et les Bourbons de Naples n’ignorent pas le sacre du Dauphin-Roi par Pie VI» .
Pour moi, j’en ai la tradition de première main par mon père (Marquis Green de Saint-Marsault, ancien préfet de Versailles), qui avait connu un des témoins, son oncle, Mgr Green de Saint-Marsault, évêque de Bergame, mort à Rome et enterré à Saint-Louis des Français. Il était l’aumônier de Mesdames de France, en dernier lieu, de Madame Adélaïde ; et c’est en cette qualité que, bien que n’étant pas cardinal, il fut convoqué à assister à cette cérémonie. Il disait que le cardinal Maury savait le fait et avait mission de le porter officiellement à la connaissance du gouvernement Français.
Le Marquis Deville de Sardelys, présent à cet entretien, confirma la tradition qu’il tenait de son beau-père et du milieu où il vécut et qui était la cour d’Espagne. Un peu après le fatal bazar de la Charité (où la marquise de Sardelys perdit sa sœur, la baronne Caruel de Saint-Martin, née Green de Saint-Marsault), mon amie de Sardelys s’établit chez moi, à Paris, pour quelques mois. La Reine Isabelle II d’Espagne https://fr.wikipedia.org/wiki/Isabelle_II vint la voir chez moi. Naturellement, dans mon salon, il ne pouvait être omis de parler de la Cause. Précisément, j’allais partir pour Teteringen. La reine Isabelle me dit : « Portez mes vœux à mon cousin!… et dites-lui que je sais ce que l’on souffre en exil! » …
Je saisis l’occasion de lui demander si elle avait entendu parler du sacre de l’enfant-roi par Pie VI ? « C’est un fait que nul Bourbon –de ma génération au moins!- n’ignore! Pas plus qu’aucun souverain d’Europe ! » Me répondit la Reine.
Lorsque j’allais, avec la Marquise de Sardelys, lui rendre sa visite, au palais de Castille, avenue Kléber, Sa Majesté me montra sur sa table, au milieu d’autres portraits, un portrait de Louis XVII enfant, et avec un air malin, elle dit bien haut : « Et il n’est pas mort au Temple! » au grand ébahissement des quelques Français présents.
Puis Marguerite de la Tour du Pin raconte son entretien avec Léon XIII :
– Est-il vrai que Pie VI ait sacré le petit Roi en présence d’une vingtaine de cardinaux, dont le cardinal Maury et Mgr Green de Saint-Marsault, évêque de Bergame, aumônier de Madame Adélaïde, lequel assistait à ce Sacre comme aumônier de la tante du petit roi… Est-ce vrai ?
Léon XIII répondit avec fermeté :
– Si ! Si ! E vero!!! » ( Oui ! Oui ! C’est vrai !!!). Tutta questo è vero ! ( Oui, oui, tout cela est vrai !) !!! (puis entre ses dents) Ma chè ! Ci vorrebbe un miracolo ! ( Allons !… il faudrait un miracle !) » !
Oui, à l’époque, il aurait fallu un miracle pour voir le retour de la Royauté en France et le Comte de Chambord lui-même, qui ne voyait de destin Français que dans le cadre de la Chrétienté, ne concevait de Mission Française que la fidélité de la France à son Baptême et ne désirait de salut national que dans l’esprit de justice, décida à l’époque de renoncer au Trône -au grand dam de ses contemporains!- après la révélation de Maximin Giraud, le Berger de La Salette, de la Survivance de Louis XVII et de la vraie descendance Royale, et la querelle du Drapeau Blanc ne fut qu’une excuse.
Les Naundorffistes se sont un temps emparés de l’affaire, faisant croire que c’était Naundorff qui fut Sacré à Rome secrètement !
https://www.google.com/search?q=%22la+bombe+Bourbon%22&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ved=0ahUKEwjFxr-kqc_iAhVDA2MBHfttCJUQ_AUIESgC&biw=1688&bih=825#imgrc=hn2RG6lLGH6nUM:
Karl-Wilhelm Nuaundorff (1785-1845), est un horloger et artificier prussien, qui fut l’un des prétendants à l’identité de Louis XVII, sensé avoir survécu à la prison du Temple, le plus convaincant. De 1810 à 1845, il essaya en vain de se faire reconnaître de la Famille Royale comme le fils de Louis XVI et de Marie Antoinette. Il se constitua une cour, nomma des aides de camps, des officiers d’ordonnance, un ministère. Expulsé par la police de Louis-Philippe, il trouve refuge en Angleterre, puis en Hollande, où il mit au point “la bombe Bourbon”,'( Voir illustration ci-dessus) ancêtre de la grenade moderne, et devint directeur des ateliers de pyrotechnique de Delft.
Selon la thèse développée dans le livre NAUNDORFF, VRAI PRINCE, FAUX PRETENDANT, Charles Guillaume Naundorff serait le fils naturel du Prince Louis VI de Bourbon-Condé (Louis-Henri-Joseph de Bourbon-Condé, Duc de Bourbon, 1756-1830) https://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_VI_Henri_de_Bourbon-Condé , et de sa cuisinière, une jolie hollandaise nonnée… EMMA NAUNDORF !
Selon ce livre, le duc de Bourbon, avait à son service une jeune prussienne de 22 ans, cusinière de son état : elle se nommait EMMA Naundorff . la jeune et jolie cuisinière serait devenue la maîtresse du Prince, alors séparé de son épouse, Batihlde d’Orléans https://fr.wikipedia.org/wiki/Bathilde_d%27Orléans. Le Prince aurait souhaiter l’épouser à raison de sa grossesse mais Louis XVI refusa car il ne voulait pas d’un mariage civil à la Cour. Le prince passa outre et épousa secrètement : un fils naquît, Charles-Guillaume né en 1785, la même année que Louis XVII. Ce fils illicite, demi-frère de l’infortuné Duc d’Enghien, https://fr.wikipedia.org/wiki/Louis-Antoine_de_Bourbon-Condé fut éduqué avec les enfants de Louis XVI, notamment l’aînée, Marie-Thérèse, future Duchesse d’Angoulême : c’est la raison pour laquelle Nuaundorff put faire valoir de souvenirs communs, notamment en ce qui concerne la description des lieux et des personnes. Après la Révolution, la Terreur et la commotion populaire, le jeune Naundorff n’aut aucun mal, sous la Restauration, à faire valoir l’identité de Louis XVII.
Ici le lecteur féru d’hsitoire pourra mieux comprendre la raison de l’une des plus grandes interrogations des « Naundorffistes » eux-même en ce XXI° siècle : pourquoi la chère et inestimable soeur de Louis XVII, la Duchesse d’Angoulême, a-t-elle renié invariablement son “frère ” Naundorff, au cours des années de la Resatauration, et ce jusquà la fin de ses jours ?!
Dans le livre La rumeur de Dieu on découvre que Naundorff avait fondé sa propre église protestante aux Pays Bas. il était convaincu qu’il était le vrai réformateur de l’Eglise d’alors… et donc que l’Eglise Catholique Romaine de l’époque était dans l’erreur ! Une loge l’aurait enrolé et l’affaire Naundorff serait une manipulation maçonnique. Mais les Chevaliers de Foi auraient retourné l’arme contre ses utilisateurs et usé de l’imposteur Naundorff pour égarer les recherches sur Louis XVII et permettre que le vèritable Enfant-Roi puisse avoir été mis à l’abri à l’étranger ! La descendance de Louis XVII serait-elle redevenue Française au XX°siècle ?
Pour en finir avec Naundorff, des tests génétiques pratiqués par le professeur Cassiman https://nl.wikipedia.org/wiki/Jean-Jacques_Cassiman et le docteur Pascal du CHU de Nantes, à partir de cheveux de deux soeurs de Marie-Antoinette, d’un peu de sang de la Reine Anne de Roumanie, de cheveux de son frère André de Bourbon-Parme et d’un fragment d’humérus de Naundorff, prélevé lors d’une exumation en 1950, ont été déclarés négatifs le Juin 1988. Les descendants de Naundorff ont contesté ces résultats, au motif que les tests ne seraient pas fiables, l’ossement en question ayant été manipulé bien des fois, y compris par des étudiants en médecine, et en tout état de cause “pollué”, donc, peu apte à fournir un ADN correct. Ils réclament une nouvelle exhumation et un prélèvement plus sérieux. Le Bourgmestre de Deft, où est inhumé Naundorff, ayant accédé à ces désirs le 24 Octobre 2004, hors la présence du descendant en ligne directe, mais avec l’accord d’un cousin, le résultat, à nouveau négatif, suscita un autre litige…
– Un jour Padsre Pio me parla d’un importantissime Testament caché au Vatican. Il s’agit du Testament de la Duchesse d’Angoulême… ce Testament aurait révélé non seulement le mystère du Dauphin mais encore le sien… Pour le bien de la France, de l’Italie et du monde, un tel Testament ne peut rester secret (Lettre du 5 Mai 1972) !
Ou se trouve cette descendance?
Il existe deux hypothèses :
1.Naundorff n’étant pas Louis XVII, mais le fils adultérin du dernier Prince de Condé (ce qui en fait donc le demi-frère de l’infortuné Duc d’Enghien fusillé sur ordre de Napoléon), dont la cuisinière hollandaise se nommait Emma Naundorff, le futur Grand Monarque serait le descendant Salique du véritable Louis XVII évadé de l’enfer du temple mais on ignore complètement où se trouve cette descendance, qui est celle des Lys coupés. C’est l’hypothèse des Royalistes Survivantistes.
2. Le futur Grand Monarque ne descendrait de Louis XVII que par sa mère, petite-fille du petit-fil de l’Enfant-Roi, et membre de la branche coupée des Lys, et descend par son père de la Branche Aînée de Saint-Louis, qui est celle des Bourbons-Montpensier-de-Valois-et-de-La Croix, lignée oubliée mais Légitime, dont le Masque de Fer fut l’incarnation comme l’instrument Divin du témoignage de la permanence de la Légitimité: on ignore totalement, là aussi, où se trouve cette double descendance, dont on ne connaitrait que le nom: Henri-Louis de Bourbon-Montpensier de Sainte-Croix de Valois de La Croix. Duc de Bretagne, de jure S.M.T.C. Henri V de la Croix (comme il y eu un Pilippe VI de Valois, le titre d’ Henri V étant encore valable depuis la renonciation du Comte de Chambord). De nombreuses prophéties nous annoncent un Grand Monarque issu de la branche Aïnée de Saint-Louis comme de la branche coupée des Lys. C’est l’hypothèse des Royalistes Providentialistes.
Huit mois avant la mort du Comte de Chambord, quand Mélanie Calvet, la voyante de La Salette, devint Sœur Marie de la Croix, elle écrivit le 29 janvier 1883 au Chanoine de Brandt :
– Dans ce moment, la France ne veut plus de Roi… Quand le moment sera venu, Dieu trouvera le Roi à donner à la France humiliée…
Mélanie complèta le 29 avril 1884 :
– Dieu nous donnera un Roi et un Roi auquel on ne pense pas.
On en revient à l’hypothèse N° 2.
https://www.livresenfamille.fr/livres/religion/apparitions-manifestations/16727-henri-bourcier-trois-mille-visites-de-notre-dame-de-la-fraudais-a-marie-julie-jahenny.html
Bonsoir Messieurs,
Beaucoup de bonnes choses dans cet article, beaucoup de moins bonnes et d’autres frisant le ridicule !
– L’enlèvement (pas l’évasion, pauvre enfant de 10 ans !) de Louis XVII de la prison du Temple est certaine. Mais elle fut l’oeuvre des républicains eux-mêmes (les royalistes auraient bien voulu, mais n’ont pas pu), dans un souci de préservation pour eux-mêmes et de moyen de pression ultérieure.
– Le passage au chateau de Vitry est, en effet, fort probable car Petit du Petitval était le banquier de Louis XVI, d’où son assassinat subséquent avec tous les siens. Enquête promptement étouffée bien entendu !
– Le Sacre du petit Roi par Pie VI ! possible car il est bien passé par l’Italie et confié à ses grandes tantes Mmes Adélaïde et Victoire (cf livre de Trieste que vous évoquez fort justement). Le Sacre proprement dit reste tout de même fort hypothétique.
– Intervention certaine de Josephine de Beauharnais dans les délivrances de Louis XVII (il y en eut au moins deux) et, là aussi, son assassinat subséquent. N’oublions pas le rôle considérable de son compatriote Christophe Laurent dans l’enlèvement.
– Maintenant ATTENTION AUX ROMANS ! certes, on peut faire passer, par ce biais, des vérités qui seraient autrement occultées, mais oeuvres à considérer avec précautions. Ce fut le cas de Regnault- Warin, sans doute aussi, justement; d’Octave Aubry que vous citez, peut-être ces oeuvres contenaient-elles une part de vérité (Regnault-Warin fut même emprisonné et son roman pilonné en 1801). Mais il faut tout de même être sérieux, ce que n’est pas Mr. de la Grassière qui fait de Naundorff un bâtard de Condé !!! Si cette demoiselle Naundorff avait existé, on n’aurait pas attendu 2 siècles pour la repérer et l’étudier ! les maitresses des princes de Condé sont connues et nulle demoiselle Naundorff n’y apparaît ! et pire encore : l’enfant (les enfants naturels sont généralement élevés par leur mère) ayant, comme par hasard, strictement le même âge que Louis XVII, aurait passé toute son enfance AVEC la famille royale sans que personne ne s’en soit jamais aperçu !!! soyons sérieux (bis).
-Marie-Julie Jahenny : oui, elle exclut bien Naundorff de l’ascendance d’Henri V de la Croix, mais au même titre que les autres princes ! pas si mal quand-même pour un « escroc horloger prussien », n’est-ce pas !!! MAIS : Louis XVII n’a porté ce nom d’emprunt qu’à partir de 1810, à 25 ans ! et avant ? avant, il était Louis de France XVIIème du nom !
Amitiés à vous tous.
SERAITIL POSSIBLE DE RECADER LE TEXTE S’IL VOUS PLAIT ?
SERAIT-IL POSSIBLE DE RECADRER LE TEXTE S’IL VOUS PLAIT ?
Pardon, il semble que LE SACRE DE LOUIS XVII a été entretemps recadré ici